Des montagnes russes dans les montagnes suisses

Au pays du gruyère et du chocolat, Daniel Goethals s’épanouit malgré un contexte sanitaire qui complique inévitablement la bonne tenue du championnat.

Géniale initiative de Télé Mons Borinage, partie rendre visite à Daniel Goethals à Neuchâtel. L’excellent coach belge y parle de la situation sanitaire qui complique le quotidien des clubs et sportifs « pros », de son épanouissement chez les Helvètes, de ses ambitions dans une ligue dont le niveau s’approche de celui de l’EuroMillions Basketball League et des particularités – obligation d’avoir en permanence deux joueurs locaux sur le terrain – de règlement à prendre en compte dans le coaching.

Un excellent reportage à découvrir ici.

Photo: souvenir de deux légendes !

La Belgique face à un défi historique

En Lituanie, les Belgian Lions ont non seulement l’opportunité de se qualifier pour leur cinquième EuroBasket consécutif mais aussi celle de terminer premiers du groupe pour s’assurer un tirage plus clément et rêver d’un quart de final lors de la prochaine compétition.

A Vilnius, l’enjeu est double pour les Belgian Lions: assurer la qualification pour le prochain EuroBasket mais aussi terminer premiers de leur poule afin de s’assurer un tirage au sort plus clément.

« Un tel scénario serait historique pour l’équipe nationale masculine. Cela nous éviterait par exemple de croiser des équipes comme l’Espagne et la France, ou d’autres vainqueurs de groupe dès le premier tour de l’Euro. Cela augmente automatiquement les chances de qualification pour le tour final » déclare Jacques Stas à la DH. « Il s’agira sans doute d’une compétition très relevée car l’événement a désormais lieu tous les quatre ans et non plus tous les deux ans comme auparavant. Chaque nation fera donc le maximum pour y figurer avec ses meilleurs éléments. Mais le but pour les Lions serait de réaliser le meilleur résultat de leur histoire dans cette compétition. Cela signifierait donc un top 8 avec une qualification pour les quarts de finale. »

Le moment semble être le bon pour que la Belgique performe à l’Euro. La jeune génération monte en régime, les anciens ont toujours du jus et les cadres semblent à leur apogée « Encore faut-il que tout le monde soit disponible au même moment. Mais de plus en plus de joueurs belges parviennent à s’illustrer favorablement au sein de championnats étrangers plus huppés et sont en forme actuellement. C’est un signe » assure ainsi le GM des Lions à la DH.

Ainsi, tant Sam Van Rossom (absent en Lituanie) avec Valence que Max De Zeeuw à Holon, Bako avec l’ASVEL, Lecomte avec Pau et Van Wijn avec Dijon, Obasohan avec Nymburk cartonnent en club. Sans oublier que Mwema n’a jamais semblé aussi fort à Ostende où Pierre-Antoine Gillet est un véritable métronome tandis qu’Ajay Mitchell épate pour sa saison rookie à Limburg et que Van Vliet jouera presque à domicile, lui qui brille avec son club lituanien. « Le championnat belge, dont le niveau a baissé ces dernières années, devient lui de plus en plus vite trop petit pour nos talents et c’est dommage. Je pense d’ailleurs que, dans le contexte actuel, il faudrait encore plus limiter le nombre de joueurs étrangers afin d’obliger les clubs à miser sur les Belges et quelques étrangers avec une vraie plus-value » conclut Stas, toujours pour la DH, dans la lignée des principes qu’il défend depuis longtemps.

Crédit photo: FIBA

« Un meneur avec un bel esprit de famille »

Finalement, Steve Tihon ne reprendra pas sa fabuleuse carrière avec les Blue Rabbits qui lui cherchent désormais un remplaçant.

Avant que le Covid-19 ne vienne tout ficher par terre, Steve Tihon devait être le distributeur de Bellaire pour un come-back qui réjouissait tous les passionnés de la balle orange. Malheureusement, cette année blanche aura eu raison des velléités de retour de l’ancien magicien de Fléron et Ninane. « Steve ne reprendra pas, surtout pour des raisons professionnelles. Nous le comprenons bien mais, franchement, cela nous attriste » nous confie Gaël Colson. « Le principal, c’est qu’il se sente bien et si c’est la meilleure solution pour lui, je suis content. »

Forcément, la formation de première provinciale doit lui trouver un remplaçant, ce qui ne sera pas chose aisée. « Nous cherchons un meneur avec un bel esprit de famille et qui vient pour se donner à fond dans l’esprit des Blue Rabbits qui voudront encore être compétitifs en P1 » explique celui qui dirigera encore Bellaire la saison prochaine.

Le fameux périple de Max de Zeeuw

Le Taulier des Belgian Lions a dû cravacher pour rejoindre notre équipe nationale à Vilnius.

La crise sanitaire mondiale a de multiples impacts et Max De Zeeuw en a fait les frais. En effet, comme le détaille Basketballbelgium, le Taulier des Lions a éprouvé de sérieuses difficultés à quitter le territoire israélien suite à la fermeture du trafic aérien international en Terre Sainte. Finalement, c’est grâce à… l’équipe nationale israélienne que Max a pu retrouver ses potes de l’équipe nationale. « En effet, j’ai pu quitter Tel Aviv avec l’équipe israëlienne. Ils avaient affrêté un jet privé pour la Pologne où ils disputent eux aussi cette semaine deux rencontre qualificatives à l’Euro. A notre arrivée à Katowice une voiture m’attendait pour une longue balade (800 km) vers Vilnius sur les routes enneigées. Après neuf bonnes heures de routes, je suis enfin arrivé à l’hôtel. Un voyage pas facile mais je suis surtout très heureux de pouvoir à nouveau rejoindre les Belgian Lions après un an sans en être » raconte à Basketballbelgium celui qui crève l’écran avec l’Hapoël Holon. « J’attends beaucoup de cette fenêtre. Les enjeux sont élevés et nous voulons absolument nous qualifier pour un cinquième Eurobasket d’affilée. Pour moi aussi qui ai fait partie de toute l’aventure, ca serait également le cinquième. Avec une bonne semaine d’entrainement nous aborderons le premier match de samedi en quête d’une qualification. »

Et si Max-la-menace est aussi chaud samedi contre le Danemark qu’il ne l’est avec son club de Tel-Aviv, nul doute que les Lions seront sur du velours pour valider leur ticket pour le prochain Euro.

Braine en champion

Le titre féminin se jouera-t-il encore entre Castors et Namuroises ? Plus que probable. C’est officiel : Ivica Skelin ne coachera plus Split tandis que Luc Smout rentre au bercail anversois. Reste James Washington qui, après avoir enflammé le Paire, s’apprête à prendre la direction de la D1 polonaise. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 dames : Castors explose le SKW et Namur en promenade à Laarne

Deux rencontres étaient au menu d’hier soir. Dont le choc opposant Braine au SKW. Il n’y eut jamais match, ni photo tant les Brabançonnes (Kreslina 11 p, photo) dominèrent de la tête (44-27, 30e) et des épaules (55-42, 40e) leurs rivales anversoises (Becky Massey 18 p). Pendant ce temps, les Namuroises (O’Sullivan 19 p) n’eurent qu’à paraître (22-43, à la pause) pour aller imposer leurs vues (47-77) sur le parquet flandrien du Sporting Laarne. Bref, on semble à nouveau se diriger vers un fameux bras-de-fer wallon au sein de notre élite féminine. Ce dont personne ne se plaindra…

Ex-coaches pepins en mouvement : Smout retourne à Anvers, Skelin viré

Comme on le laissait deviner en tout début de semaine, l’infortuné Ivica Skelin (Pepin de 01 à 04, de 06 à 08 et en 10/11) n’a pas résisté à la défaite du KK Split en finale de la coupe de Croatie contre Zadar et vient de recevoir son « C4 ». Quant à ce vrai gentil de Luc Smout (Pepin de 05 à 07), il s’apprête à faire ses valises d’Ostende où il avait succédé à Sam Rotsaert. L’ancien employé d’Opel revient à nouveau à Anvers, son port d’attache, où il s’occupera de la coordination des jeunes avec Ivan De Vreught ainsi que des Giants 2, des Giants 3 et des U21 locaux. Ce n’est donc pas le boulot qui lui manquera dans la Métropole où il a signé jusqu’en 2024.

Un ex-Alostois remplacé par un ancien Pepin coaché à Split par… Skelin

Il y a de ces coïncidences. En début de semaine, Anwil (D1 pol) se séparait de Rotnei Clarke (31 a, 1,83 m) ayant transité par Alost en 15/16 et rebondissant directement à San Severo (4e sur 14 en D2 ita). En Pologne, l’Américain cédait ainsi le relais à son compatriote, James Washington (34 a, 1,82), qui avait débarqué au Paire le 1er avril 2014 afin d’y terminer la saison en cours. Et ce, sous les ordres de Julien Marnegrave. Pour être tout à fait complet, on ajoutera que le meneur US avait distribué le jeu, l’an passé, du KK Split drivé par Ivica Skelin. La boucle est bouclée.

Quand des Américains de Limburg se replacent en Allemagne et Israël

Autre coïncidence : deux anciens US de Limburg United ont retrouvé, de concert, de l’embauche dans la journée d’hier. C’est notamment le cas de James Wilson-Frame (24 a, 1,96 m, LU 19/20) qui défendra désormais les intérêts de Crailsheim (2e sur 18 en 1.Bundesliga). Stanton Kidd (28 a, 2,02 m, LU 15/16), de son côté, évoluait jusqu’à présent à Orman (dernier en D1 turque) avant que n’arrive la proposition de l’Hapoel Jérusalem (4e sur 13 en Winners League israélienne). Faut-il préciser son choix ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Trae Young en claque 40 à BeanTown !

Le meneur d’Atlanta s’est approprié le TD Garden le temps d’une nuit.

Trae Young fait déjà partie des superstars de la ligue. Face à Jayson Tatum (35 points, 6 rebonds et 6 passes), lui aussi l’un des nouveaux visages de la ligue, le meneur au physique lambda a cartonné: 40 points à 70% aux tirs et 8 passes.

Avec l’apport de Capela (24 points et 13 rebonds) et Collins (20 pions), les Hawks ont dicté leur loi à des Celtics qui soufflent beaucoup trop le chaud et le froid ces derniers temps.

https://www.youtube.com/watch?v=Ae13hMzNOLQ

Curry marque quand ça compte vraiment !

En panne d’adresse contre Miami, Steph Curry est sorti de sa boîte au meilleur moment pour permettre aux Warriors d’émerger en prolongation après une belle remontada.

Une fois n’est pas coutume, Steph Curry a eu du mal à régler la mire lors de la réception du Heat. Le double MVP termine certes avec 25 points, 7 rebonds et 11 passes mais à un très vilain 5 sur 20 aux tirs.

Toutefois, à l’instar des grands shooteurs, Curry n’a absolument jamais perdu confiance, ce qui lui a permis d’amorcer la remontada des Warriors et de planter deux triples décisifs en fin de prolongation pour arracher la victoire contre Miami, 120-112.

Ce succès est aussi celui d’un collectif pour Golden State. Oubre (23 points et 8 rebonds), Bazemore (26 points et 8 rebonds en sortie de banc) et Wiggins (23 points et 8 rebonds aussi) furent précieux face à un Jimmy Butler (13 points, 12 rebonds et 11 passes) en triple-double.

Curry continue en tout cas d’impressionner son coach. « C’est la meilleure forme que j’ai vu de lui » a déclaré Kerr à Clutchpoints. « La raison pour laquelle je pense ça et qu’il y a la différence de roster par rapport aux autres années. Entre il y a trois ans, où on avait Kevin Durant et Klay Thompson, et maintenant avec les prises à deux, je pense que c’est plus impressionnant aujourd’hui. Ce que je vois, c’est un gars qui est tout aussi létal avec ou sans le ballon, à un point que personne n’a jamais atteint dans l’histoire. Il n’y a personne comme lui. »

Embiid frôle le triple-double contre les Rockets

Il n’a manqué qu’une passe à Joel Embiid pour réussir un triple-double pour son retour contre Houston.

Dans le sillage de son pivot (31 points, 11 rebonds et 9 passes), les Sixers ont vaincu Wall (28 points), Cousins (19 points et 8 rebonds) et les Texans, 118-113.

Le Jazz confirme son statut de number one !

Et Gobert sort un gros double-double.

Cette nuit, Rudy Gobert (23 points et 20 rebonds) a cette fois mérité son gros contrat tandis que Utah profitait des absences de Leonard et George pour taper les Clippers 96-114 et empocher une vingtième victoire en vingt-et-un match et un neuvième succès de rang.