« Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis »

Après avoir brillé en Euroleague, Brad Wanamaker a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. De quoi décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry.

« J’ai toujours rêvé de NBA et j’ai toujours rêvé d’y jouer. En vieillissant, je doutais un peu du fait que je sois assez bon pour y arriver. Et puis il y a eu cette situation à Boston. Je voulais prouver que je pouvais le faire. Je voulais saisir cette opportunité et voir si j’étais fait pour la NBA ou si j’étais juste un gars qui joue à très haut niveau à l’étranger » confie Brad Wanamaker.

Après avoir brillé en Europe, le point guard a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. « Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis. À l’étranger, il y a tellement de gens qui veulent une place. Si tu fais un ou deux mauvais matchs, l’équipe passe à un autre joueur. Je garde cette mentalité encore aujourd’hui : s’arracher, bosser dur, essayer de trouver la meilleure version de moi-même sur le terrain » ajoute-t-il.

Une mentalité qui lui a permis de décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry. Pas mal !

« Il sait tout sur le basket-ball »

L’Europe regorge d’excellents entraineurs. Parmi eux, Zeljko Obradovic.

Actuellement en congé sabbatique, le technicien serbe conserve une cote élevée. « C’est un excellent entraîneur. Il sait tout sur le basketball, c’est probablement la personne la plus intelligente que j’aie jamais rencontrée. Il n’y a que deux personnes qui pour moi sont à ce niveau de tout savoir sur le jeu: LeBron James et Zeljko Obradovic. Ils savent tout sur l’autre équipe, ils savent tout à propos de tous les joueurs de notre équipe. Avoir un coach comme celui-là donne envie de travailler beaucoup plus dur, alors je lui donne beaucoup de crédit… Son amour pour le jeu surpasse tout ce que j’ai jamais vu. C’est un coach et un enseignant à la fois, il vous apprend à jouer de la bonne manière, que cela vous plaise ou non. C’est pourquoi je le respecte tant, parce que vous voulez jouer correctement tous les jours » assure ainsi Derrick Williams à NBA Espagne.

« Les matchs et les 3e mi-temps me manquent »

Dorian Muller se rappellera longtemps de sa première saison à Spa. Interview.

Dorian, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?

Ce fut une année assez compliquée, que ce soit pour le sport ou pour la vie quotidienne.

Quels sont tes espoirs pour 2021 ?

J’espère de tout coeur que la vie reprenne comme avant et que nous puissions pratiquer notre sport sans problème(s).

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que l’accès aux salles de basket est interdit ?

Ce sont les matchs et les troisièmes mi-temps avec l’équipe qui me manquent le plus.

Crédit photo: PP Photography Amateur

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

« C’est sur un terrain que je m’exprime le mieux »

Quentin Remy fait le bilan d’une année contrastée et se projette dans un avenir qu’il espère radieux.

Quelle année singulière vécue par Quentin Remy entre un titre en P2 et une montée en P1 avec Tilff et un départ à Ninane pour y évoluer en deuxième régionale. « 2020 fut une année qui a rimé avec tout sauf avec basket. Elle avait déjà mal commencé avec la mort tragique du ‘Black Mamba' » assène le longiligne intérieur. « J’ai pu profiter des premiers week-ends sans basket pendant le premier confinement, cela m’avait fait du bien. Mais après deux semaines, cela commençait à devenir long. »

Heureusement pour l’ancien Porais, il garde le coaching comme exutoire. « Depuis septembre, j’ai toujours le coaching de mes petits U12 de Tilff, cela me permet d’avoir encore un pied dans le basket et de vivre ma passion » nous confirme-t-il. « J’en profite aussi pour travailler mon maniement de ballon main gauche qui s’améliore de plus en plus. Mais 2020, dans son ensemble, m’a frustré. »

Cette saison devait marquer le début d’un nouveau chapitre pour « Q » qui quittait son club de toujours pour rejoindre les voisins de Ninane. « Mon chemin tilffois s’est terminé sur le premier confinement et mon aventure calidifontaine a débuté avec le second alors que notre nouveau groupe montais en puissance et que je commençais à tisser des liens forts avec tous mes coéquipiers et le staff » déplore-t-il. « Ce n’est que partie remise pour 2021 même si j’ai quelques doutes sur une reprise du championnat avant mars 2021. »

Une nouvelle année qui trimballe avec elle son lots d’espoirs et de désirs. « Les miens sont assez simples: pouvoir rechausser mes baskets, enfiler ma vareuse et simplement jouer. Le jeu est ce qui me manque le plus, comme la sensation de monter sur le terrain. C’est au final sur l’aire de jeu que je m’exprime le mieux. Les troisièmes mi-temps et le perfect draft dans le vestiaire me manquent aussi beaucoup » conclut celui qui espère voir les Celtics champion NBA cette année pour demeurer la franchise la plus titrée all-time.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

Harden rhabillé pour l’hiver par Shaq

Shaq a fait du Shaq en taillant un beau costume en cachemire à James Harden.

« Quand James Harden explique qu’il a tout donné pour la ville de Houston, ce n’est pas vrai… Il a réclamé Dwight Howard ? Les dirigeants lui ont donné. Il a réclamé Chris Paul ? Les dirigeants lui ont donné. Il a réclamé des shooteurs autour de lui ? Ils lui ont donné. Il a réclamé son pote Russell Westbrook ? Ils lui ont donné ! Alors quand il dit qu’il a tout donné, c’est faux. En playoffs, sur les 5 derniers matchs où les Rockets risquaient une élimination, il est à 1 victoire, 41% au tir, 24% à 3 points, 32 passes décisives pour 27 pertes de balle. J’étais comme lui. Je me plaignais tout le temps, et mon père, qu’il repose en paix, m’a dit un jour : « Et toi, t’as fait quoi pour l’équipe ? » Harden n’a jamais pris ses responsabilités quand il le devait. Quand t’es le franchise player et que tu gagnes autant de millions, c’est à toi de te montrer dans les moments importants, et il ne l’a jamais fait. Maintenant il est parti, et je sais que beaucoup de gens à Houston sont heureux. Il a sa petite superteam, et il doit gagner le titre cette saison » a déclaré Shaquille O’Neal sur le plateau de TNT.

La désinformation russe épinglée par Shengelia

L’ancien du Spirou a épinglé un média russe.

Depuis plusieurs années, la Russie a fait de la désinformation un cheval de bataille afin de faciliter sa propagande et déstabiliser des régimes rivaux. Un goût prononcé pour les Fake News qui se retrouve désormais dans la presse sportive, le site russe Sports-Express ayant affirmé que Shengelia en était venu aux mains avec Mike James, plus en odeur de sainteté dans le club cher à l’ex-KGBG.

Une contre-vérité qui n’a pas du tout plu à l’ancien intérieur du Spirou. « C’est triste de devoir sortir du silence pour commenter cela, mais je le dois. Avoir une plateforme médiatique ne signifie pas que vous pouvez publier tout ce que vous entendez ou pensez être arrivé. C’est triste de lire quelque chose sur vous qui n’est même pas proche de la vérité. Je ne me suis jamais battu avec un coéquipier de toute ma vie et c’est pourquoi je vous conseille d’essayer de confirmer les choses avant de mentionner des noms et de mettre en jeu des réputations » a recadré Shengelia sur son compte twitter, comme le rapporte Basket Europe.

Sans Allemand mais avec Meesseman

La sélection des Belgian Cats pour le prochain voyage au Portugal est connue.

Les Cats se rendront à nouveau au Portugal début février pour y disputer deux nouvelles rencontres de qualification. Un périple lusitanien qui se fera sans Julie Allemand, blessée mais avec Emma Meesseman, absente lors de la dernière fenêtre internationale.

La sélection: Julie Vanloo (Saragosse) , Marjorie Carpreaux (Castors Braine), Antonia Delaere (IDK Euskotren), Hanne Mestdagh (Namur Capitale), Kim Mestdagh (Schio),  Heleen Nauwelaers (Tenerife), Becky Massey (Wavre Sainte-Catherine), Jana Raman (Estudiantes Madrid), Billie Massey (Wavre Sainte-Catherine),  Emma Meesseman (Ekaterinburg),  Serena Lynn-Geldof (Cadi La Seu), Ann Wauters.

Ajay Mitchell, le meilleur liégeois !

Face à une équipe de Liège encaissant un terrible 15-0 d’entrée, Ajay Mitchell en double-double et Limburg se sont aisément imposés, 85-55.

Le meilleur Liégeois ce dimanche n’était autre qu’Ajay Mitchell. Le jeune meneur de Limburg a compilé 13 points et 10 passes pour un double-double du plus bel effet. C’est d’ailleurs sur un panier de l’ancien joueur d’Alleur que les locaux faisaient 15-0 après plus de cinq minutes de jeu ! Un mutisme offensif de Liège couplé à un laxisme défensif qui tuaient tout suspens d’emblée, enlevant à ce derby une bonne dose de sa saveur.

Ioarochevitch (19 points et 10 rebonds), dans la lignée de sa prestation de vendredi à Charleroi, tentait bien de sonner la révolte et Liège parvenait à revenir à six longueurs des troupes de Sacha Massot au début du second quart mais ce n’était qu’un feu de paille et Limburg reprenait quinze unités d’avance trois minutes plus tard. A la pause, le marquoir affichait 50-32 et la messe était dite pour Gorgemans (13 points et 4 rebonds) et ses coéquipiers qui buvaient le calice jusqu’à la lie au cours d’une seconde période anecdotique. A l’issue des quarante minute, le score était de 85-55 et les Liégeois pouvaient être déçus de n’avoir pas su rivaliser avec leurs hôtes. d’un jour.

Liège devra rebondir dès vendredi prochain, à domicile, contre des Limbourgeois qui réalisent un bon début de saison.

Crédit photo: BC Limburg

Arik Smith, de la big erreur à la délivrance !

En FIBA Europe Cup, Arik Smith a bien failli couler les chances de Mons avant de finalement offrir le ticket pour la suite de la compétition aux Borains.

Dans la bulle pour la FIBA Europe Cup, les Montois devaient faire avec un règlement spécifique prenant en compte l’average dans les confrontations directes et au total. De quoi parfois créer des surprises et perturber les joueurs, comme Arik Smith, peu habitué à ces subtilités.

Bien que les coachs montois l’avaient expliqué au préalable, Smith semblait avoir oublié que face à Iraklis, Mons devait soit gagner d’au moins trois point pour terminer premier ou perdre de moins de cinq points pour figurer par les meilleurs quatrièmes.

A quatre secondes du terme, l’Américain faisait faute alors que son équipe menait 66-65. “Quand on a vu depuis le banc qu’il défendait comme un malade, nous nous sommes rendus compte qu’il n’avait pas tout compris. Les arbitres eux-mêmes, qui étaient au courant de la situation, étaient presque désolés de devoir siffler faute. Nous en avions parlé avec le staff la veille. Il était préférable de perdre de justesse que de risquer la prolongation. Quand le joueur d’Iraklis a manqué son deuxième lancer-franc à 3 secondes du terme (Ndlr : score à la fin du temps réglementaire : 66-66), nous étions en réalité déçus parce que nous aurions préféré en rester à une défaite 66-67 qu’aller risquer de tout perdre par la suite » expliquait Thierry Wilkin à la DH.

Heureusement, dans la prolongation, c’est grâce à un panier d’Arik Smith que Mons parvenait à décrocher sa qualification grâce à un revers 75-79. Tout est bien qui finit bien, ouf !

Anvers et Alost victorieux

Samedi, Anvers a vaincu Malines et Alost s’est imposé à Louvain.

Dans le sillage de Fall-Faye (16 points), Kesteloot et Gibbs (19 unités) chacun, Anvers a profité d’un excellent troisième quart pour s’assurer la victoire contre Malines, 84-72.

Louvain n’a pu vraiment rivaliser avec des Okapis qui, tout en contrôle, se sont imposés 59-81.