Jokic dévore encore Gobert !

Cette fois, il y avait dix classes d’écart entre le sublime Joker et le pivot français complètement incapable de stopper son adversaire direct qui lui a collé 47 points dans les gencives sans forcer.

Mi-janvier, Nikola Jokic avait dévoré tout cru Rudy Gobert, pourtant bien mieux payé que le Serbe. Avec 35 points (à 14 sur 23 dont 4 sur 6 à trois points et 100% aux lancers), 14 rebonds, 9 passes et 1 contre, Jokic avait au four et au moulin face à un Gobert très moyen (15 points à 7 sur 13 aux lancers et 13 rebonds).

Si la différence de « classe » avait sauté aux yeux de tous les observateurs, que dire du contraste de cette nuit. Dans la belle victoire des Nuggets 128-117 contre Utah, Jokic semblait faire de Gobert sa marionnette et évoluer à des années lumières du pivot tricolore. 47 points, 11 rebonds, 5 passes, 1 steals et 1 contres pour Jokic, 12 points, 8 rebonds et 1 contres pour Gobert: la stats sont parlantes. Mais l’impression visuelle était encore plus cruelle pour le pivot français totalement à la rue face à son opposant direct.

Si Gobert est certainement un bon pivot défensif en second rideau, c’est souvent bien différent lorsqu’il doit contenir des pivots techniques et talentueux. De quoi sérieusement se poser des questions sur le réel niveau défensif de l’intérieur du Jazz atteint de melonite aigue. Jokic, lui, ne fait pas dans l’esbrouffe et continue de détruire tous ses adversaires.

https://www.youtube.com/watch?v=tmpSY6UqkdM

La zone décisive des Sixers

Contre Indiana, la zone de Doc Rivers a permis une une belle remontada des Sixers.

Longtemps interdite en NBA, la zone est désormais autorisée mais peu pratiquée. Toutefois, cette nuit, c’est grâce à cette défense chère au Haut-Pré que Philly a réussi une superbe remontada pour s’imposer 110-119 à Indiana.

https://www.youtube.com/watch?v=5qHErMZaTg8

Waouw !

Westbrook « on fire » offre la victoire sur le buzzer aux Wizards dans une fin de match complètement folle.

Quelle fin de match entre les Wizards et les Nets ! Grâce à deux triples de Beal et Westbrook en sept secondes, Washington a renoué avec la victoire, 149-146.

Avant cela, Durant (37 points, 7 rebonds et 6 passes), Harris (30 pions), Irving (26 points et 8 passes) avaient trouvé du répondant chez Westbrook (41 points, 10 rebonds et 8 passes) et Beal (37 unités) pour une véritable soirée portes ouvertes !

« Ne pas freiner le club et mes coéquipiers dans leurs ambitions »

Après cinq belles saisons à Comblain, Joachim Thiry a décider de stopper la D3.

Après cinq belles saisons à Comblain, Joachim Thiry a décidé de partir. « Je quitte le club en très bons termes » nous précise-t-il d’emblée. « J’ai des projets qui vont nécessiter du temps et de l’énergie et je ne me sens pas à 100%. Je préférais être honnête avec le club et mes coéquipiers pour ne pas les freiner dans leurs ambitions. »

Outre ses projets personnels, Joachim, qui a arrêté l’arbitrage voici quelques saisons, envisage de poursuivre le coaching et de jouer à un niveau inférieur. « Avec moins de temps à consacrer au basket, j’ai besoin de moins de pression et de moins d’obligations » nous explique-t-il.

Le meneur formé à Liège Atlas aura apprécié son lustre comblinois. « C’est là qu’il y a la meilleure ambiance de Wallonie, voire de Belgique, au niveau amateur » soutient-il. « Ce club n’est jamais aussi fort que quand il est dans le rouge et le staff y soutient ses joueurs. » Et de conclure, avec le sourire: « Comment aussi ne pas citer les troisièmes mi-temps homériques. »

Les Liégeois s’illustrent

Mais le Brussels ne parvient pas à rivaliser avec les nonuples champions en titre.

Dès la première mi-temps, Ostende s’est assuré la victoire au Palais 12. Après un premier quart bien négocié, Welsh (11 points et 10 rebonds), Sylla (12 points et 7 rebonds) et les Côtiers comptaient six longueurs d’avance et profitaient du second quart pour faire définitivement le break. C’était 33-48 à la pause.

En seconde période, les échanges étaient plus équilibrés mais, jamais, le Brussels n’allait parvenir à faire douter les troupes de Dario Gjergja qui s’imposaient aisément 62-83.

Les Liégeois des deux formations se sont illustrés lors de cette joute dominicale. William Robeyns (13 pions) termine meilleur marqueur du Brussels tandis que Louis Hazard (9 points, 5 rebonds et 3 passes) démontrait à nouveau toute sa polyvalence. Pour Ostende, Olivier Troisfontaines (12 unités) alimentait le marquoir alors que Gillet (6 points, 3 rebonds et 2 passes) n’avait pas à forcer son talent.

Crédit photo: BC Ostende

« L’amusement par la victoire et inversément »

Son intronisation à la tête de la P1 de Waremme, sa volonté de continuer à jouer avec la R1 des Wawas, sa philosophie de coach, les ambitions et objectifs de l’ABC et l’impact des blessures sur son quotidien et son jeu: autant de sujets abordés par Maxime Gaudoux pour Liège & Basketball. Entretien.

Max, est-ce que prendre les rênes de la P1 de Waremme est une évolution logique dans ton parcours d’entraineur ?

C’est une évolution logique mais pas préméditée. Lorsque j’ai décidé d’arrêter ma carrière de basketteur professionnel, j’avais envie de partir sur le coaching. C’est pourquoi j’ai d’abord pris des jeunes puis la P3 de l’ABC comme première expérience avec des seniors. J’aspirais à une évolution mais pas forcément cette année, d’autant plus avec les circonstances actuelles.

Quelles seront tes ambitions avec l’équipe B de Waremme ?

J’ai l’habitude de dire que l’appétit vient en mangeant. A priori, il n’y a pas un objectif chiffré sur la table, d’autant plus qu’il existe de nombreux facteurs – Covid, blessures éventuelles, etc. – qu’on ne peut pas contrôler et des incertitudes quant au groupe – qui veut continuer, quels atouts pouvons-nous apporter à l’équipe en fonction de qui poursuit. Mais nous jouerons toujours pour gagner et terminer le plus haut possible, quoi qu’il arrive.

Quelle est ta philosophie comme entraineur ?

Ce que j’ai toujours envie d’amener dans mes groupes, c’est l’amusement par la victoire. Je crois qu’on ne peut s’amuser qu’en gagnant des matchs. Et on peut gagner des matchs si on s’amuse. C’est un cercle vertueux. J’essaie aussi d’amener mes joueurs à leur plein potentiel. J’ai connu, au cours de mes années comme joueur, plusieurs coachs et plusieurs approches. Mais, en tant que joueur, j’ai toujours eu l’envie un peu idéaliste d’avoir des entraineurs hyper pédagogues, qui peuvent tenir un discours franc à leurs joueurs ce qu’ils peuvent amener ou non, ce dans quoi ils peuvent s’améliorer. Cela afin que les joueurs s’épanouissent au mieux et au maximum de leurs capacités.

Tu évolueras aussi avec la R1.

Oui, j’ai encore envie de jouer et je n’avais pas envie d’arrêter après une saison anulée à cause du Covid. Ma présence en R1 permettra aussi de créer des liens avec la P1 et de conserver cet esprit club – qui se retrouvait aussi dans la P3 que j’entrainais – car l’envie de Waremme est de conserver cette corrélation entre les différentes équipes seniors. Finalement, je n’ai que trente ans même si mon physique montre ses limites. Je crois qu’en R1, je peux sans doute amener mes qualités de leadership à défaut des mes capacités physiques.

Justement, as-tu pu récupérer totalement après tes opérations aux hanches ?

Non, je ne récupérerai jamais l’intégralité de mes moyens physiques, il y a eu trop de dommages collatéraux. Dans la vie de tous les jours et pour la course à pied, cela ne m’impacte pas mais, par exemple, les déplacements latéraux – qui sont nombreux en basket – sont plus difficiles. Ceci dit, je récupère assez vite après des efforts douloureux, ce qui n’était plus le cas lorsque j’évoluais en D1 où la charge de travail était beaucoup plus conséquente. Quoi qu’il advienne, je suis déjà prévenu que d’ici dix ans, je devrai avoir des prothèses de hanches. Parfois, je me réjouis presque de déjà les avoir car j’ai entendu plusieurs témoignages de personnes qui vivent mieux avec. En tant que joueur, mes limitations physiques ne sont pas toujours simples à gérer car je suis un compétiteur mais avec l’âge et l’expérience, je parviens à limiter les dégâts.

Pas mal d’incertitudes – et c’est logique car nous ne sommes que début février – planent concernant l’effectif de la R1 de Waremme. Quelles seront vos ambitions ?

Je pense que nous n’aurons pas un objectif précis à court terme mais je ferai tout pour gagner et donner le meilleur. Avec cette saison compromise par le Covid et les incertitudes liées à cette crise sanitaire, les contours restent encore flous mais, globalement, le club a entrepris une marche en avant.

Crédit photo: Philippe Collin

Nouvelle victoire pour Holon

Sans Max De Zeeuw, Hapoël Holon, en contrôle, s’est imposé à Herzliya, 71-85.

Un succès obtenu grâce à vingt premières minutes bien négociées. Les visiteurs remportaient, sans Max De Zeeuw toujours ménagé, le premier quart 16 à 23 avant d’enfoncer le clou lors des dix minutes suivantes pour rejoindre les vestiaires avec un viatique confortable: 36-48.

La seconde période était davantage équilibrée mais les potes de Max, plus adroits de loin et moins dispendieux avec le cuir, contrôlaient parfaitement les échanges pour s’imposer 71-85.

Crédit photo: Hapoël Holon

Bully : le retour !

Chouette, la pétillante Hesbignonne signe son come back pour le match au sommet féminin outre-Rhin… avec un succès à la clé. Via une Schmidt de plus en plus en phase, les Mosanes se frottent les mains à l’issue du week-end. Beaucoup de rivaux de l’Est pour les Montois en FIBA Europe Cup. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires aux affaires hors frontières

On épinglera, en priorité, le retour sur les parquets de Chloé Bully (2 p, photo) qui, avec le Herner TC (2e), est venue à bout (76-63) de Wasserburg (3e). Toujours en D1 allemande, Keltern (Mayombo 3 p) en a fait de même avec Marburg… non sans quelques chaleurs : 67 à 68. Frayeurs, aussi, pour Thibaut Petit qui, avec Lattes/Montpellier, a mené de 21 unités à Villeneuve d’Ascq avant de finir par s’incliner 85-83 dans la nouvelle salle nordiste. En hommes, Thomas Van Ounsem (20 p) a confirmé sa grande forme actuelle et a permis à Bordeaux d’imposer ses vues (73-69) à Angers. Très bonne sortie, aussi, de Justin Kahadja (16 p) et de Valladolid revenus victorieux (80-93) de Caceres. C’est sans Max De Zeeuw, enfin, que l’Hapoel Holon s’est montré le plus fort (71-85) à Bnei Hertzeliya.

D1 dames : ou quand les Panthers (et leur collectif) font coup double

Journée réduite au sein de l’élite féminine mais, au final, elle s’avère excellente pour les troupes du Bois St-Jean. Dans un premier temps, les Panthers (Schmidt 15 p) s’en allaient atomiser (36-82, 30e) un Sporting Laarne mettant fin à son calvaire à 53-94. Pierre Cornia mettait en exergue l’efficacité de son collectif, auteur de 19 assists et 54 rebonds. Dans la foulée, Courtrai (Gaspar 3 p), rival direct des Liégeoises, s’écroulait (66-53) chez le voisin de Waregem. A la rentrée aux vestiaires, la présidente courtraisienne regrettait le peu d’impact des cadres de sa formation.

FIBA Europe Cup : les Montois connaissent leurs rivaux en 1/8e de finale

Au stade suivant de la C3, force est de constater que la grande majorité des qualifiés est issue de l’Europe de l’Est. C’est ainsi que nos Renards pourraient être confrontés à Anwil (Pol), Parme (Rus), Sibiu (Rou), Dnipro (Ukr), Prometey (Ukr), Iraklis (Gre), Ness Ziona (Isr), Fribourg (Sui), Oradea (Rou), Den Bosch (Hol), Kyiv (Bul), Reggio Emilia (Ita) et Rilski (Bul). Les 1/8e et quarts de finale se disputeront du 23 au 25 mars toujours en « bulles ». Reste le tirage au sort qui aura lieu dès ce mercredi, à 14 heures, au siège de la FIBA à Munich. On y reviendra…

La télé crève l’écran

C’est devenu assez rare, mais un match sera au menu télévisuel de ce lundi soir. A savoir, le duel d’EuroCup opposant Trente à Boulogne/Levallois, sur RMC Sport 4 (20 h).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Herner TC

« Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis »

Après avoir brillé en Euroleague, Brad Wanamaker a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. De quoi décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry.

« J’ai toujours rêvé de NBA et j’ai toujours rêvé d’y jouer. En vieillissant, je doutais un peu du fait que je sois assez bon pour y arriver. Et puis il y a eu cette situation à Boston. Je voulais prouver que je pouvais le faire. Je voulais saisir cette opportunité et voir si j’étais fait pour la NBA ou si j’étais juste un gars qui joue à très haut niveau à l’étranger » confie Brad Wanamaker.

Après avoir brillé en Europe, le point guard a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. « Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis. À l’étranger, il y a tellement de gens qui veulent une place. Si tu fais un ou deux mauvais matchs, l’équipe passe à un autre joueur. Je garde cette mentalité encore aujourd’hui : s’arracher, bosser dur, essayer de trouver la meilleure version de moi-même sur le terrain » ajoute-t-il.

Une mentalité qui lui a permis de décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry. Pas mal !

« Il sait tout sur le basket-ball »

L’Europe regorge d’excellents entraineurs. Parmi eux, Zeljko Obradovic.

Actuellement en congé sabbatique, le technicien serbe conserve une cote élevée. « C’est un excellent entraîneur. Il sait tout sur le basketball, c’est probablement la personne la plus intelligente que j’aie jamais rencontrée. Il n’y a que deux personnes qui pour moi sont à ce niveau de tout savoir sur le jeu: LeBron James et Zeljko Obradovic. Ils savent tout sur l’autre équipe, ils savent tout à propos de tous les joueurs de notre équipe. Avoir un coach comme celui-là donne envie de travailler beaucoup plus dur, alors je lui donne beaucoup de crédit… Son amour pour le jeu surpasse tout ce que j’ai jamais vu. C’est un coach et un enseignant à la fois, il vous apprend à jouer de la bonne manière, que cela vous plaise ou non. C’est pourquoi je le respecte tant, parce que vous voulez jouer correctement tous les jours » assure ainsi Derrick Williams à NBA Espagne.