« Cela pourrait être un problème pour la survie de nos clubs »

Pour Liège & Basketball, Christophe Hougardy explique sa décision de prolonger à Ensival et s’inquiète des conséquences de cette longue trêve forcée. Interview.

Christophe, tu prolonges à Ensival. C’était une décision logique et facile à prendre ?

Il était clair que nous avons tous envie de goûter à la régionale à Ensival et que j’ai un groupe hyper sympa en dehors du terrain avec, en plus, un projet avec les jeunes sur quelques saisons, je l’espère.

En tant que coach, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket-ball est proscrit ?

C’est le social, me retrouver avec les joueurs.

Cette longue trêve forcée a-t-elle diminué ta passion pour ce sport ou, au contraire, l’a-t-elle renforcée ?

La trêve n’a rien changé à ma passion pour ce sport. Mais nous nous réjouissons tous de recommencer au plus vite. Et de remonter sur les terrains.

Plusieurs coachs s’inquiètent de voir cette année blanche avoir un impact conséquent sur la motivation et les aspirations de ses pratiquants.

Ils ont raison, cette longue trêve aura probablement un impact, surtout sur les joueurs plus âgés qui ont des vies familiales et professionnelles probablement plus remplies. Il est concevable d’imaginer que certains voudront arrêter complètement ou aller jouer plus bas, avec moins de responsabilités et de contraintes. Il faudra encore attendre quelques semaines pour connaître les décisions des uns et des autres. Les clubs risquent de rencontrer ce genre de soucis mais aussi concernant les bénévoles et cela risque d’être un problème pour la survie de nos clubs. Nous espérons toutefois tous que ce virus sera bien vite derrière nous et que nous pourrons reprendre une vie normale dans nos activités et loisirs en dehors de la sphère professionnelle.