« Le Top 3 est notre objectif chaque année »

Julien Walravens revient sur la dernière saison vécue avec Tongres, conclue par une quatrième place en TDM2 et une victoire en finale de la Coupe du Limbourg.

Ju, quel bilan fais-tu de cette saison 2022-2023 en TDM2 ?

Je suis un peu déçu de cette quatrième place car nous pouvons faire mieux que ça, comme cela avait été le cas lors des saisons précédentes.

Quels furent les moments marquants de cette saison ?

Notre parcours en Coupe du Limbourg qui fut difficile avec deux TDM1 – Limbourg et Lommel – pour finir par notre sacre en battant la TDM2 de Stevoort en finale !

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

J’aimerais que nous terminions dans le Top 3, ce qui est notre objectif chaque année. Et pourquoi pas reconduire notre titre en Coupe du Limbourg ?

« Ne pariez pas contre le petit gros ! »

Sans aucun doute le meilleur joueur du monde actuellement – et a fortiori depuis trois ans -, Nikola Jokic est un champion unique et singulier.

Tout a déjà été écrit, ou presque, sur Nikola Jokic. Avec deux titres de MVP, un titre de MVP des Finals, plusieurs sélections au All-Star Game et des records statistiques en pagaille, le Serbe a déjà inscrit son nom en lettres d’or dans le grand livre de la NBA. En remportant cette année le titre NBA avec son équipe de toujours, Jokic a prouvé qu’il faisait partie de la race des champions, de ceux des plus grands joueurs de l’histoire qui n’ont pas eu besoin de changer de franchise ou de s’associer à d’autres All Stars pour remporter la bague et monter sur le toit du monde.

Un formidable accomplissement qui ne change pas fondamementalement la personnalité du Serbe, auteur de Playoffs historiques avec pratiquement un triple-double de moyenne, ni sa mentalité. Drafté en 41ème position par Denver en 2014, Jokic a totalement bouleversé la trajectoire des Nuggets. « Ils ont cru en un gros lard, et ça a marché. Ne pariez pas contre le petit gros ! » a-t-il plaisanté dans une interview accordée à Malika Andrews.

Le génial Serbe en a profité pour revenir sur ce premier titre glané avec sa franchise de toujours. « Tout est bien ! Vous savez, quand vous visez un objectif, je pense vraiment que ce n’est qu’une question de parcours… Une question de défaites, de pression, de stress, et de douter de soi… Quand on gagne, on atteint cet objectif, et c’est un tout. On se détend alors », a-t-il confié. « Je pense que je peux faire encore mieux, il faut continuer de faire des sacrifices. Mais le basket n’est pas ma priorité dans la vie. C’est juste quelque chose dans lequel je suis bon. Je suis heureux sur le plan collectif. Si j’étais quelqu’un d’individualiste, j’aurais fait un autre sport. »

Décidément, un champion à part et un exemple à suivre !

Crédit photo : FIBA

Vanloo on fire, les Cats émergent contre l’Italie

Avec Julie Allemand à la création et Julie Vanloo et Emma Meesseman à la conclusion, les Belges ont vaincu les Italiennes pour terminer à la première place de leur groupe et se qualifier directement pour les quarts de finale.

Comme de coutume, Julie Allemand (6 points, 5 rebonds et 11 passes décisives) a fait admirer sa vista et Emma Meesseman (20 points, 9 rebonds et 5 assists) sa régularité. Mais face aux coriaces Italiennes et alors que le score fut serré tout du long, l’étincelle est venue de Julie Vanloo (23 points à 63% dont 5 sur 9 derrière l’arc, 3 rebonds et autant de passes décisives), aussi spectaculaire qu’efficace. De quoi permettre aux Cats d’émerger face aux transalpines pour signer un trois sur trois et rejoindre directement les quarts de finale de cet Euro où, avec le niveau qu’elles affichent, les ambitions sont assurément élevées.

Crédit photo : FIBA

« Un truc de dingue et un moment inoubliable »

Gaël Colson était jeudi dernier aux premières loges pour assister au sacre de l’AS Monaco.

Ni une, ni deux, Gaël Colson a filé jusqu’à Paname pour assister au Game 3 entre les Mets 92 et l’AS Monaco. Une rencontre qui se déroulait à… Roland-Garros et qui a vu les Monégasques, menés pendant trente-sept minutes, s’imposer grâce à deux énormes bombes de Jordan Loyd. « C’est vrai que Loyd a réussi un put*** de truc ! » s’enflamme le coach des Blue Rabbits. « Cette dernière minute était complètement folle avec l’arrière américain qui a planté un triple du rond central pour tuer tout espoir chez les Franciliens. Un truc du dingue. »

Dans cette finale, le spectacle fut au rendez-vous avec des actions d’éclat, du collectif, des adaptations tactiques et de grosses performances individuelles. « C’était incroyable. Je pense qu’en Belgique, nous devrions prendre exemple sur ce qui se fait en France. C’est juste inimaginable », souligne Gaël. « L’ambiance était vraiment bien dans ce stade de tennis transformé en enceinte de basketball. Cela restera un moment inoubliable vécu grâce à mon ami Zlat’ (ndlr : Zlatan Hadzismajlovic, kiné des Monégasques). »

En se rendant dans la capitale française, Gaël a aussi eu l’occasion de voir en action Victor Wembanyama, probable futur premier choix de la draft et prospect le plus attendu depuis un certain LeBron James. « C’est un monstre, il n’y a pas d’autre mot. Et la ferveur qui règne autour de lui est spectaculaire », conclut le baroudeur liégeois.

« Eric Herben, par sa confiance et ses conseils, m’a encore permis de progresser d’un cran »

Avant de quitter Saint-Louis, son club de toujours, pour Flémalle, Antoni Irrera revient sur la dernière saison vécue en P2 avec les Dragons.

Antoni, quel bilan fais-tu de cette saison vécue avec la P2 d’ESL United ?

Cette saison avec Eric Herben et cette série complètement folle furent très difficiles mais malgré tout gratifiante puisque nous avons réussi à nous sauver lors du dernier match contre Atlas. Je retiens que notre deuxième tour fut bien meilleur que le premier où nous avons dû composer avec une équipe décimée par les blessures et les abandons avant d’être renforcées par Victor Straeten et Dylan Lulundakio. Des circonstances pas évidentes mais qui ne nous ont pas empêchés de fournir de très belles prestations contre Aywaille, Visé ou… Flémalle.

Qu’est-ce qui t’a marqué ?

Sur le plan humain et tactique, j’ai eu la chance de faire la connaissance d’Eric Herben qui, par la confiance et les conseils qu’il m’a prodigués, m’a encore permis de progresser d’un cran. Notre beau parcours en Coupe, avec un mélange des deux P2, fut également une satisfaction.

Tu as pris la décision de rejoindre l’Alliance Flémalle pour la prochaine saison. Quelles sont tes aspirations pour ce nouveau défi ?

C’est un bel évènement qui se profile dans ma vie de basketteur puisque je quitte Saint-Louis, mon club de toujours, pour Flémalle. En tant que rookie de cette nouvelle équipe gorgée d’expérience, j’ai à coeur d’apporter tout ce que je peux au groupe, de profiter de tous ces joueurs expérimentés à mes côtés pour encore progresser et prouver à Thierry Dario qu’il a eu raison de croire en moi. Mon espoir pour la prochaine saison est clairement d’atteindre l’élite provinciale. Et ça tombe bien car c’est tout simplement l’objectif de l’équipe. Nous sommes chauds bouillants et nous avons hâte d’en découdre avec, une fois de plus, une série P2 qui promet de beaux duels.

Crédit photo : PP Photography

« Des gens diront que j’ai changé le basket »

Melonite aiguë puissance mille.

Aux USA, on célèbre la self-confidence. Il est de bon ton d’afficher une confiance en soi qui, il est vrai, permet parfois de soulever des montagnes et de se forger un destin hors du commun. Cependant, cette confiance en soi affichée telle un étandard flirte parfois allégrement avec une forme d’arrogance quand elle ne touche pas carrément au ridicule. Karl-Anthony Towns en fait la preuve dans le podcast de Patrick Beverley avec une sortie un brin surréaliste. « J’ai le sentiment que quand mon heure sera venue, que je prendrai ma retraite, rangerai mes chaussures et partirai au soleil avec femmes et enfants, des gens diront que j’ai changé le basket et ce sera quelque chose que j’apprécierai. Quand tout sera fini, je me dis que des enfants viendront me voir pour me dire qu’ils ont été capables de jouer différemment parce que j’ai réussi à faire ça en NBA », a déclaré l’intérieur des Wolves avant d’évoquer le titre conquis par les Nuggets. « Je ne vais pas mentir, à chaque fois que je vois quelqu’un gagner le titre et que ce n’est pas moi, ça me met très en colère. Après la victoire des Nuggets, j’ai tout éteint et je suis resté dans le noir sans voir personne. Je suis juste content que Ryan Saunders ait gagné. »

Visiblement, KAT a été touché par la melonité aiguë de son coéquipier tricolore Rudy Gobert. Comme chantait Dalida : « Paroles, paroles, paroles; encore et toujours des paroles…. »

Crédit photo : Pixabay

« He’s back »

Sam Van Rossom est de retour à Ostende.

Il y a près de trente ans, un fax laconique chamboulait la NBA. Dans celui-ci, trois petits mots, « I’m back », qui mettait en ébullition la planète basket et le monde tout entier. C’est par cette courte phrase que Michael Jordan annonçait son retour aux Bulls de Chicago après une parenthèse sur les terrains de baseball. Voici quelques jours, c’est sur les réseaux sociaux que le club ostendais, à nouveau champion de Belgique, paraphrasait cette célèbre annonce en publiant « He’s back » pour clamer le retour à la Côte de Sam Van Rossom.

L’expérimenté meneur belge viendra prendre la succession du légendaire Djordjevic, le « Général », prenant sa retraite avec un nouveau titre. Les Ostendais pourront s’appuyer la saison prochaine sur le talent, la vista et les qualités de Sam Van Rossom, expatrié depuis bien des années dans la péninsule ibérique.

« J’ai hâte d’y être et j’ai beaucoup d’ambition », a déclaré Sam Van Rossom à la presse dans des propos rapporté par kw.be. « J’arrive dans une équipe où les gens s’attendent à gagner. C’est amusant. C’est une pression positive. »

Un renfort de choix pour les Côtiers et un autre Belgian Lion emblématique qui revient au pays.

Crédit photo : Philippe Collin

Meesseman et Allemand en double-double, les Cats torpillent les Tchèques

Dans le sillage d’excellentes Emma Meesseman et Julie Allemand et avec un collectif enthousiasmant, les Belgian Cats ont remporté très largement leur second match de l’Euro, 84-41 contre la République Tchèque.

123 d’évaluation pour les Belges, 25 pour les Tchèques : ces chiffres suffisent à comprendre la domination exercée par les Cats ce vendredi sur leur adversaire. En tête du début à la fin et pouvant s’appuyer sur Emma Meesseman (24 points, 11 rebonds, 6 assists et 6 steals) et Julie Allemand (12 points et 11 passes décisives), les Belges avaient déjà fait le plus dur après dix minutes, 11-20. Le second quart était plus équilbré, 26-39, avant une deuxième mi-temps à sens unique, 15-45, pour une large victoire noire-jaune-rouge, 41-84.

Dominatrices au rebond (44 à 31), collectives (30 passes décisives), conscienceuses en défense et adroites (50% aux tirs), Julie Vanloo (13 points) et les Cats ont livré une nouvelle prestation rassurante pour empocher une seconde victoire de rang avant d’affronter l’Italie ce dimanche pour la première place du groupe B.

Crédit photo : FIBA

« Grâce-Hollogne est sur la carte du basket provincial »

Et un titre de plus dans la besace de Johan Riga, champion de P2B avec Grâce-Hollogne.

Johan, que représente ce titre de champion de P2B ?

Un titre, quel que soit le niveau fait extrêmement plaisir pour soi-même évidemment, mais pour tout le groupe et le club. Je tiens à remercier notre Présidente Sabine et les nombreux supporters d’un jour et de toujours. J’ai une pensée pour nos nombreux blessés et surtout pour notre Jérôme Sauveur national qui arrête en fin de saison et aura malheureusement raté ces derniers matchs excitants. Il va nous manquer. Et je tire mon chapeau aux jeunes et à notre pigiste David Beck pour avoir assumé leurs rôles dans notre équipe.

Comment analyses-tu cette saison forcément historique ?

Elle fut exceptionnelle et aurait pu être garguantuesque. Nous sommes fiers de nos parcours sur les trois tableaux et, avec un peu de recul et sans prétention, je pense qu’il y avait la place pour aller au bout dans les trois compétitions ! Mais avec des si… En tout cas, nous sommes très fiers et je nous en félicite. Grâce-Hollogne est sur la carte du basket provincial.

A quoi attribues-tu une telle réussite ?

Très clairement à notre esprit de camaraderie et notre complémentarité. A notre expérience aussi ! Nous ne paniquons en aucune circonstance. Nous avons, dans l’équipe, des scoreurs qui ont besoin de la balle pour exister. C’est accepté par tout le monde mais quand ça bloque, d’autres prennent leurs responsabilités, ce qui nous permet souvent de trouver la solution.

Les Buffalos, seulement quelques années après leur création, seront prochainement en P1.

Ce sera comme lors de ces deux dernières saisons : plaisir sur et en dehors du terrain d’abord. Et jouer tous les matchs à fond pour les gagner. Nous ferons le bilan en fin de saison. Nous aurons aussi tous un an de plus et il faudra ménager nos organismes pour éviter que l’infirmerie ne se remplisse comme cette année.

Thriller à Roland-Garros, Jordan Loyd clutchissime, les Monégasques champions !

Au terme d’un passionnant thriller, les Monégasques s’imposent 85-92 pour soulever le trophée de champion de France.

Victor Wembanyama (22 points, 7 rebonds, 2 assists et des contres spectaculaires) lançait ce match 3 avec un alley-oop dunk renversé et les Mets prenaient un bon départ pour mener rapidement au score. Au fil des minutes, les Franciliens creusaient leur avance – celle-ci culminera à 32-16 à la huitième minute – au cours d’un premier quart très offensif, 32-23. Thomas (20 points et 5 passes), Jones (16 points, 4 rebonds et 5 assists) et les Mets allaient tenir le choc dans le second quart, l’écart restant identique à la demi-heure, 53-44.

Au retour des vestiaires, le surprenant Blossomgame (22 points et 4 rebonds), Okobo (16 points et 4 assists) et les Monégasques tentaient de recoller au score malgré des James (2 points et 1 assists) et Motiejunas (8 points et 4 rebonds) plus timides que de coutume mais les Mets tenaient la distance. A la demi-heure, le marquoir affichait 70-63. Il fallait attendre une pénétration d’Okobo à un peu plus de trois minutes du terme pour que la Roca Team passe devant, 81-82.

A Roland-Garros et dans une très belle ambiance, les protégés de Vincent Collet ne craquaient pas et recollaient à 85 partout à 50 secondes du coup de sifflet final. Jordan Loyd (22 points) enfilait alors son costume de super héros en plantant deux énormes bombes – dont une à 9 mètres ! – pour forcer la décision. Les Monégasques s’imposaient 85-92 et remportaient le titre de champion de France.

Crédit photo : AS Monaco Basket