Pour l’une des dernières rencontres de la saison en TDM2B, Ninane l’a emporté contre Belgrade, 98-83. Nicolas et Maxime André – homonymes mais pas de la même famille hormis celle du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas – reviennent sur ce match pour Liège & Basketball.
Nico, que retiens-tu de cette victoire contre Belgrade ?
Je suis heureux de voir que mon groupe prend à coeur de terminer la saison de façon motivée et constante et ne se contente pas d’un maintien. Les gars veulent vraiment essayer de gagner le plus de matchs possible. Il est clair que nous avions une revanche à prendre par rapport au match aller où nous étions sept et où je m’étais fait exclure après un quart-temps. Même si nous avons joué au yoyo, le groupe fut solidaire avec un beau jeu d’équipe. Félicitations à mes onze gars !
Maxime, quelles sont tes impressions à l’issue de ce revers à Ninane ?
Les Ninanais ont mieux commencer cette rencontre que nous mais nous sommes revenus au score grâce à notre passage en défense de zone. Cependant, nous avons mal recommencé la deuxième mi-temps et les locaux ont bien géré la fin de match. Cela sentait quand même la fin de saison car aussi bien nos adversaires que nous n’ont plus rien à vraiment gagner dans cette série.
Stéphane Grandry et le Haut-Pré réalisent la toute bonne opération du week-end en s’imposant à Visé alors que les Dragons d’Esneux se sont lourdement inclinés à Flémalle.
Steph, toute bonne opération samedi avec cette victoire 74-77 à Visé.
Oui, cette victoire fait plaisir et elle est précieuse.
Que peux-tu retenir de cette rencontre ?
Nous n’avons rien lâché, même lorsque les Visétois repassaient devant. Les planètes étaient alignées et tout le monde tirait dans le même sens. Ce fut un vrai chassé-croisé mais nos grosses défenses dans les moments capitaux nous ont permis de prendre plus de quatre points d’avance à la fin du quatrième quart et donc de l’emporter.
Un succès qui vous permet de passer devant ESL United au classement général et de quitter la zone rouge de justesse. Comment allez-vous aborder les prochaines semaines avec cette lutte au maintien qui fait rage ?
Il nous reste deux matchs, ce sont deux finales. Nous avons les cartes en main, à nous de bien les utiliser.
Contre Alleur, Elias Bonni s’est transformé en torche humaine.
Le futur forward d’Henri-Chapelle carbure au super en cette fin de saison et a éclaboussé la rencontre entre Herve-Battice et Alleur de son talent. Le jeune swingman a planté 49 points (!) – dont 6 triples – pour renvoyer les All Blacks d’un excellent Axel Schoonbroodt dans les cordes, 94-67.
A domicile, Caro (11 points) et les Theutois se retrouvaient menés 12-19 après dix minutes et 26-40 à la pause. En seconde période, les débats s’équilibraient mais Buscicchio (15) et les Verviétois assuraient tranquillement leurs arrières et s’imposaient 58-73.
Liège & Basketball revient sur le terrible accident qui eut lieu à Flémalle et les conséquences multiples qui en résultent.
Dans le microcosme médiatique, certaines infos se répandent comme des trainées de poudre et, à l’heure d’internet et des réseaux sociaux, deviennent virales plus vite qu’il n’en faut au gouvernement pour lever un nouvel impôt.
Jeudi en fin de soirée, le footballeur d’OHL Sofian Kiyine percutait de plein fouet et à une vitesse complètement hallucinante le rond-point de Flémalle pour effectuer un terrible vol plané et conclure sa course macabre sur le parquet du hall omnisports de Flémalle. Le pilote, secouru par les bénévoles de club de basket local, fut rapidement emmené aux urgences. Malgré de logiques fractures vu la puissance de l’impact, son pronostic vital n’est pas engagé. Alors qu’à cette heure-là un entrainement se déroulait dans la salle flémalloise, un merveilleux hasard fit qu’à l’endroit de « l’atterrissage », aucun enfant n’était présent. Les dégâts s’avèrent toutefois colossaux et toutes les personnes présentes furent – et sont encore – terriblement choquées. Un accident dramatique mais heureusement pas tragique qui a fait le tour des salles de rédaction et de la toile, se retrouvant aussi bien dans la presse généraliste que sur des sites sportifs français.
Fort heureusement, aucune victime ne fut à déplorer de cette surprenante – on voit rarement des voitures voler, hormis peut-être dans Retour vers le futur – péripétie mais, par la force des choses, c’est tout un club de basket, celui de Flémalle qui compte 450 membres et 30 équipes, qui se retrouve durablement impacté. « Nous fûmes tous choqués par la violence et par les conséquences qu’il aurait pu y avoir », constate Thierry Dario, figure emblématique des Métallos et humaniste convaincu. « Nous faisons partie d’un club où tout le monde se connaît et lorsqu’il se produit quelque chose d’important, comme une famille nombreuse, nous sommes touchés et réagissons de manière solidaire. »
La première priorité fut de délocaliser le gala handisport qui devait se tenir le samedi dans les installations des Métallos, le club de Flémalle étant partenaire de l’asbl Embarquement Immédiat. « Nous avons ressenti un grand soulagement en réussissant à maintenir notre gala après l’accident », reconnait Raphaël Mathieu, coordinateur sportif de cette formidable association qui prône l’inclusion par le sport. « Les heures qui suivirent furent très intenses émotionnellement mais grâce à la générosité de nombreuses personnes, nous avons rapidement réussi à nous remettre sur pied. Et même si la nuit fut courte, le réveil fut positif sachant que nous avions surmonté cet obstacle et que nous pouvions organiser notre gala en toute confiance à l’Alf Arena d’Esneux. »
C’est ensuite un véritable casse-tête qui se présente aux dirigeant flémallois pour pouvoir assurer le bon déroulement de la fin de saison et ne pas priver les nombreux membres, enfants comme adultes, de leur sport favori. « Nous travaillons très dur pour assurer le confort de nos adhérents. Nous avons la chance d’avoir une salle d’entrainement et nous l’utilisons pleinement et intelligemment. De plus, le CSL de Flémalle et son échevin Fabian Pavonen, très impliqués, œuvrent également à des solutions de repli », sourit Thierry Dario.
Comme ce fut le cas notamment lors des tragiques inondations de juillet 2021, d’un malheureux évènement naissent de jolies histoires. « Nous avons également reçu plusieurs propositions pour nous accueillir hors de la commune et ça c’est fantastique ! Des heures de salle, du matériel, certains aménagements pour partager un terrain nous furent déjà proposés par certains clubs comme Cointe, Angleur, Seraing, Grâce-Hollogne, Haut-Pré, Haneffe et j’en passe tellement nous avons reçu des marques d’attention. Nous sommes plus que touchés par ces marques de solidarité », souligne Thierry, jamais le dernier à donner un coup de main à son entourage.
Un épisode qui marquera pour toujours l’histoire du matricule 1555. « Avec le recul, il est évident que nous sommes passés très près d’une catastrophe sans nom. Mais nous ne jugeons pas car ce n’est pas notre rôle », explique celui qui coache l’excellente P2 locale en plus d’être un mélomane averti et un fervent défenseur de la culture sous toutes ses formes. « Nos priorités ce jour-là furent de mettre nos membres et nos enfants à l’abri et d’aider le conducteur. Des parents et bénévoles ont tout fait pour l’aider et le sauver : une vie humaine reste une vie humaine. J’en profite pour remercier encore une fois tous les intervenants pour l’incroyable boulot fourni et je tiens à rassurer tout le monde : le club est prêt pour tous les projets et cela ne remet en rien en cause la future saison. Que du contraire, la peur nous a rassemblé encore davantage. Pour être courageux, il faut avoir eu peur. »
Une philosophie empreinte du réel qui ne peut que permettre à tous les Flémallois de surmonter ce terrible incident et à Sofian Kiyine de se relever de cette épreuve pour refouler les gazons de la Jupiler League.
Superbe victoire des Prayonnais contre Herve-Battice, 63-56.
A domicile, Michel (13 points), Naguib (12) Maio (7 en qualité de coach-joueur) et les Prayonnais prenaient cinq points d’avance dans le premier quart et menaient 35-31 à la pause. Avec un Bonni (26) des grands soirs, les Fromagers revenaient à 47-46 à la demi-heure mais les locaux s’arc-boutaient en défense dans la dernière ligne droite pour s’adjuger la victoire, 63-56.
En finissant la rencontre en boulet de canon, les Hutois sont parvenus à arracher la victoire à La Spéciale, 76-83.
En match d’alignement, La Spéciale recevait Huy jeudi, soit un duel entre deux équipes du top en P3C. Les locaux, emmenés par d’excellents Lhote (26 points) et Koch (14), livraient 20 premières minutes de très haute volée, menant 24-14 après dix minutes et 49-31 à la pause. Mais la physionomie de la rencontre changeait au retour des vestiaires. Mornard (19), Paeleman (17), Content (13) et les Hutois parvenaient d’abord à réduire l’écart à 65-53 à la demi-heure avant de finir en boulet de canon par un 11-30 pour arracher la victoire 76-83.
Martin Di Prospero quittera Alleur et la P1 la saison prochaine pour rejoindre Aubel et la régionale.
Martin, pourquoi avoir décidé de rejoindre Aubel pour la prochaine saison ?
Aubel est venu me trouver avec un projet sportif très convaincant qui m’a séduit. Et puis surtout, Aubel a la réputation et m’a donné la sensation d’être un club familial et où la bonne ambiance est primordiale, ce qui est vraiment important à mes yeux ! De plus, la P1 d’Alleur explosant, c’était le bon moment pour partir.
Quelles seront tes ambitions pour ce nouveau défi ?
J’ai pu progresser ces dernières années et j’espère continuer ma progression l’année prochaine en changeant d’environnement et de division.
Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Alleur ?
De très bons souvenirs. Cela fait quand même une petite dizaine d’années que je suis dans ce club. J’y ai tissé des amitiés fortes et je garderai ce souvenir d’un club familial où je me sentais bien. Mais il est temps de me lancer dans de nouveaux challenges.
Cette année encore, il n’y aura pas de Playoffs en première provinciale.
Quel dommage : cette année encore, il n’y aura pas de Playoffs en première provinciale. Seules trois équipes étaient inscrites : Spa, RSW Liège Basket et Bellaire. Soit un candidat au titre, une équipe à peine sauvée et une flirtant dangereusement avec la descente. Faute d’un quatrième candidat et en application de l’article 3 du règlement, les Playoffs ne seront pas organisés.
Cela semble devenir une (triste) habitude, la majorité des équipes de l’élite provinciale se satisfont d’évoluer à ce niveau, craignant la descente mais ne montrant guère d’ambitions pour rejoindre la régionale. Si cela peut se comprendre pour certaines équipes comme Alleur qui possède déjà une équipe en R2 ou ESL qui en possède une en R1, cela reste regrettable pour d’autres. Pour chaque club, la situation est différente. les Jupillois de LAAJ a fait le choix d’acquérir la place en R1 laissée par Waremme, conscients que retrouver la R1 sportivement ne serait pas chose aisée. Après avoir décidé de scratcher leur R1, les Porais ne sont pas intéressés à retrouver la régionale aussi vite. Henri-Chapelle, Hannut et Dison-Andrimont ne semblent pas motivés pour (re)découvrir la régionale après une saison faite de hauts et de bas, Welkenraedt refilera sa P1 descendante à Harimalia (qui aura ainsi deux P2) et les Villersois ne se font guère plus d’illusions quant à leur descente.
Au final, deux grands perdants : les Bobelins qui se voient privés de Playoffs pour la seconde année consécutive ainsi que les amoureux du basket. Une P1 sans Playoffs, il n’y a pas à dire, c’est tristounet et cette fin de saison se terminera, d’une certaine manière, en eau-de-boudin.
Les Sang et Marine n’ont pas réussi à tenir la distance face à des Aubelois qui ont trouvé leur rythme de croisière.
Pour ce derby entre deux équipes poursuivants des objectifs différents – le maintien pour les Sang et Marine, la troisième place pour les Herbagers -, Aerts (23 points), El Madjoubi (12) et les locaux se montraient immédiatement efficaces des deux côtés du terrain pour, à la surprise générale, mener 18-10 après le premier quart et même 39-27 à la pause.
Le passage au vestiaire s’avérait salutaire pour les Aubelois qui reprenaient la partie le couteau entre les dents. Intransigeants derrière et prolifique devant, Gerarts (18 points), Perin (13), Gauthier Liégeois (11) et leurs coéquipiers inversaient totalement la situation en claquant un 8-24 du plus bel effet, confirmant ensuite dans la dernière ligne droite avoir trouvé leur rythme de croisière. Score final : 59-67.