L’inoxydable Pierre Lété

Malgré les années qui passent, Pierre Lété demeure une valeur sûre à son poste et un élément essentiel de La Spéciale Aywaille.

Il fait partie de ces gaillards à l’aise dans tous les sports, notamment au tennis où il « touche sa bille ». Et malgré le poids des ans, Pierre Lété demeure une valeur sûre à son poste. « Depuis la reprise, pourtant, j’ai du mal » concède toutefois le meneur d’Aywaille. Une certaine difficulté à retrouver le rythme après la longue trêve qui ne se traduit pourtant pas en match. Après avoir fait admirer sa précision au-delà des 6,75 mètres lors du premier tour de la Coupe de la Province, « Pete » a admirablement réussi son entrée en matière à Ensival.

Peu avare d’efforts en défense malgré une fatigue légitime, ce papa comblé de deux charmantes bambines, Olivia et Alice, a su gérer avec maestria la pression mise sur les remontées de balle par les jeunes et fougeux Ensivalois. Avec douze points, le meneur aqualien fut également précieux pour aller chercher des paniers importants alors que la Spéciale vivait une seconde période compliquée. Grâce à la contribution et au sang froid de leur meneur et à une solidarité sans faille, les Aqualiens parvinrent à l’emporter, 54-56.

Capable de scorer de loin comme en pénétration, véritable meneur organisateur létal dans les lectures de jeu, excellent passeur et gestionnaire d’exception, celui qui a débuté à Ninane avant de passer par la Vaillante Jupille est le dépositaire du jeu aqualien et le capitaine respecté d’une équipe qui truste les premiers rôles depuis quatre ans en troisième provinciale sans toutefois parvenir à décrocher la montée – le Covid ayant empêché Aywaille, alors beau deuxième de sa série après avoir notamment battu Stavelot, de disputer le tour final.

Ce dimanche, La Spéciale vivra sa première rencontre à domicile à… Sprimont contre… Sprimont ! Les Aqualiens viseront la passe de deux face aux Carriers et auront pour cela encore besoin de l’expérience, de la grinta et de l’adresse de leur meneur titulaire.

Un troisième revers de Limburg fatal à Sacha Massot

Limburg a décidé de se séparer de Sacha Massot après le revers concédé à Louvain.

A Louvain, les Limbourgeois se sont inclinés 73-59. Dès le premier quart-temps, Romain Boxus (3 points, 1 rebond et 2 passes) et les Bears faisaient la différence pour mener 27-19. Les dix minutes suivantes voyaient les Limbourgeois serrer la vis derrière pour revenir à 43-40 à la pause. Mais à la reprise, les visiteurs ne parvenaient plus à marquer – six points seulement dans le troisième quart – et laissaient filer les Louvanistes.

Limburg enregistre ainsi son troisième revers, visiblement celui de trop pour les dirigeants limbourgeois qui ont décidé de mettre fin à leur collaboration avec Sacha Massot, comme l’annonce la DH. Une décision qui a quand même de quoi surprendre car au basket contrairement au foot, la valse des entraineurs ne commence pas si tôt. « Hubo Limburg United a décidé de mettre fin à la coopération avec l’entraîneur principal Sacha Massot avec effet immédiat en raison des résultats et des performances décevants. Le club regrette d’avoir dû prendre cette décision et remercie Sacha pour le travail acharné qu’il a fait » communique le Hubo sur les réseaux sociaux.

Pour le remplacer vendredi contre le Spirou, ce sera l’assistant Raymond Westphalen, épaulé par Niels Marnegrave, qui sera aux mannettes, précise le quotidien bruxellois.

Crédit photo: Philippe Collin

Liège OK, Pepin KO !

Et si la Cité ardente reprenait goût au basket féminin grâce aux Panthers et à l’appui de la Ville ? En attendant, les Pepines peuvent avoir des regrets après leur revers « bobelin » contre des Waregemoises à leur portée. Partage luxo-italien sous les yeux d’un « ref » belge. Ce sont les infos d’EMCE.

Brittany Brewer booste les Panthers, un 6-32 fatal aux Hoëgnardes

Hier soir, Liège Panthers a réussi deux paris : celui de se qualifier pour le tour suivant de l’EuroCup et d’amener pas mal de monde (800 spectateurs) pour un match féminin au « grand » Country Hall. Emmenés par l’Américaine Briggs (14 p), les Ulriken Eagles résistaient ainsi jusqu’à 64-53 (32e) puis les troupes de Pierre Cornia clôturaient leur travail d’usure, via Brewer (20 p, 13 r, sacrée pige celle-là), à 71-55. C’est devant quelques rares habitués que les Pepines se lançaient à l’assaut de Waregem, à Spa. Le coup aurait été parfaitement jouable (66-71, 40e) sans un catastrophique… 6 à 32 encaissé de la 10e (25-18) à la 23e minute (31-50). Pleines de volonté les protégées de Giovanni Bozzi se doivent maintenant de décrocher leur 1er succès, dimanche, aux dépens de Laarne.

EuroCup : Courtrai humilié à Tarbes, « perf » de Luxos face à Sassari

Toujours en C2, les Courtraisiennes garderont un souvenir douloureux de leur retour européen après une absence de 20 ans. Mercredi, les Flandriennes étaient humiliées (88-39) sur le parquet de Tarbes. Il n’y a pas si longtemps, une formation italienne aurait infligé le même traitement à un rival grand-ducal. Les temps changent puisque les Sardes de Sassari ont été contraintes au partage (61-61) dans les installations de Gréngewald/Hostert qui n’est même pas champion de son pays. A épingler l’intéressante prestation dans les rangs luxembourgeois de la jeune et immense Mathias (26 a, 1,95 m) : 15 points pour 18 rebonds. Un duel qui était notamment dirigé par notre compatriote, Chess Van Looy.

Quand la municipalité de Split coupe le robinet à son club de basket…

Originaire de là-bas, Niksa Bavecvic aimait répéter : « Outre sa beauté architecturale, Split voue une véritable passion pour le basket. » Une passion qui a néanmoins des limites si l’on s’en réfère à la décision récemment prise par les responsables politiques de cette municipalité. C’est par 16 voix pour et 15 contre qu’elle a refusé de prolonger son subside pour les deux prochaines années à son club de basket… encore coaché par Ivica Skelin la saison passée. Il faut savoir que ce coup de pouce financier s’élevait quand même à 7 millions de kunas (couronnes) par exercice. Autrement dit, l’équivalent de… 930.000 €.

La télé crève l’écran

C’est la première fois que nous reprenons cette rubrique en 2021/2022. Et ce, à l’occasion de la reprise de l’Euroligue et de la retransmission de Milan – CSKA Moscou, sur VOOsport World 3 (20 h 30).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Côtiers et Principautaires ne boxent pas dans la même catégorie

Comme la TDM2 dix jours plus tôt, les Sang et Marine ont rivalisé dix grosses minutes avec les Ostendais avant d’exploser face à une équipe qui semble déjà particulièrement bien rôdée.

Après le premier quart, Spaleta (16 points et 11 rebonds) – trop seul comme danger offensif – et les Liégeois étaient au contact, 19-15. Dans le second quart, Gillet (13 points et 4 rebonds), Troisfontaines (12 points, 3 rebonds et autant de passes) et les locaux appuyaient sur le champignon pour creuser l’écart et atteindre la barre des dix points, 38-28, avant d’enfoncer le clou, 48-30 à la pause.

A la reprise, les multiples champions en titre déroulaient leur basket creusant leur avance et tuant définitivement tout suspense à la demi-heure, 76-40. Dans le dernier quart, les deux coachs ouvraient encore davantage leur banc et la rencontre s’achevait sur le score de de 98-64. Cet Ostende-là est déjà très compétitif et les Sang et Marine ne boxent pas dans la même catégorie que les Côtiers. Dès vendredi, les Liégeois devront remettre l’ouvrage sur le métier en accueillant Louvain, une équipe plus à leur portée. Pour une première victoire ?

Crédit photo: BC Ostende

Les Lions 3×3 retrouvent le 5×5

Nick Celis et Raphaël Bogaerts retrouvaient la forme de jeu plus classique le week-end passé.

Après avoir fait vibrer la Belgique aux Jeux Olympiques en décrochant une aussi inattendue que belle et frustrante quatrième place, les Lions 3×3 – du moins certains d’entre-eux – revenaient à des bases plus classiques ce week-end pour la première journée de TDM1.

Avec Gembo, Raphael Bogaerts s’est montré très productif avec 22 points, 5 rebonds et 2 assists. De quoi aider sa formation à l’emporter contre Kontich, 77-71.

Pour Nick Celis, malgré ses dix points, ce fut malheureusement une défaite en prolongation avec Oxaco contre Courtrai, 83-85.

Source: Inforbasket

Crédit photo: Basketball Belgium

Les Hutois doivent se faire pardonner

Après avoir explosé à Cointe pour le premier match de championnat de R1, les Hutois veulent montrer un autre visage ce jeudi contre Flénu.

A Cointe, les jeunes Hutois ont bu le bouillon et ramassé une casquette. Les troupes de Pierre Baudelet n’auront guère eu le temps de ruminer leur lourd revers et devront remettre l’ouvrage sur le métier dès ce jeudi avec la réception de Flénu, un cador de la série.

« Nous refaire « mal » en défense et revenir à nos fondamentaux »

Derby liégeois ce samedi entre l’Union et RSW Liège Basket, deux formations à la recherche d’un premier succès en P1.

« Il s’agira d’une rencontre entre deux équipes battues lors de la journée inaugurale » rappelle Timothée Lekeu. « Liège semble avoir tenu la dragée haute à l’Etoile Jupille tandis que nous avons rendu les armes trop rapidement à Waremme. La confiance n’est donc pas vraiment de notre côté. »

Gare toutefois à l’orgueil de la bête blessée ! « Nos objectifs principaux pour la réception des Sang et Marine sera de nous remobiliser, de nous refaire « mal » ensemble en nous entraidant vraiment en défense » continue l’intérieur local. « Nous fûmes vraiment à la rue individuellement et collectivement de ce côté-là du terrain chez les Wawas. Et puis, au-delà d’en revenir à nos fondamentaux, nous devrons également prendre garde au tempo de la rencontre. Nous avons de nombreux joueurs blessés, il faudra dès lors pouvoir ralentir le rythme lors de nos moments faibles. »

« Il va falloir confirmer face au MOSA »

A domicile, les All Blacks ont parfaitement négocié leur entrée en lice en P2A s’imposant à Hannut 56-89. Vincent Aldenhoff analyse le premier succès de sa formation avant la réception du MOSA Angleur ce samedi. Interview.

Vincent, que retenir de cette victoire 56-89 à Hannut ?

Il a franchement fallu le temps de prendre nos marques. Le premier quart-temps s’est disputé avec trop peu d’intensité défensive et un manque flagrant de rythme mais nous menions 18-15. Le second fut meilleur mais nous mit très vite en difficulté avec trois joueurs à trois faute à la mi-temps. La deuxième mi-temps m’a permis de revoir le vrai visage de l’équipe avec un bon travail solidaire défensif et offensif pour clore la rencontre sur le score de 56-89.

Une large victoire qui confirme votre bonne préparation ?

Quel plaisir en tout cas d’enfin débuter ce championnat après cette longue préparation. Le groupe est prêt même s’il y a encore du boulot – les gars me comprendront. Il faudra confirmer cela samedi avec la venue du MOSA.

« Benjamin Olaerts et Cédric Bya en feu »

En P2A, Harimalia a décroché un probant succès contre Aubel, 72-63. Les Abeilles du duo Goffin/Boxus tenteront de réaliser la passe de deux dimanche à l’US Awans tandis que les Aubelois voudront se refaire la cerise dimanche contre le RBC Awans.

« Nous avons eu du mal à entrer dans le match. Aubel a su imposer son physique avec son seul poste 5 (ndlr: Alex Glaude). Nos joueurs, pour beaucoup des néophytes à ce niveau, ont peut-être été impressionnés par les Aubelois en début de match et leur ont sans doute montré trop de respect » nous confie Pascal Goffin. « Mais, peu à peu, nous avons pris possession du jeu. Avec Benjamin Olaerts et Cédric Bya en feu et cinq points encaissés dans le deuxième quart, nous ne comptions que quatre points de retard. »

A la reprise, les Abeilles allaient poursuivre sur leur lancée. « Nous avons démarré sur les chapeaux de roues en étant davantage agressifs et en commençant à prendre possession de la raquette » continue « Goff ». « Nous avons compté environ dix points d’avance jusqu’au sursaut d’orgueil des Herbagers qui sont repassés devant d’une unité à moins de huit minutes du coup de sifflet final. Une bombe de Benjamin nous a rendu cinq longueurs d’avance et nous n’avons plus lâché la victoire jusqu’au bout. » Score final: 72-63.

Hasard du calendrier, Abeilles et Aubelois seront opposés à Awans ce dimanche. Les Herbagers recevront le RBW Awans, victorieux de Visé 76-68 pour le match inaugural de la P2A, tandis que les protégés de Pascal Goffin et Thibaut Boxus iront défier l’US Awans, au repos le week-end passé.

« Amusons-nous et le bon basket viendra tout seul »

Après une élimination en Coupe de la Province, les Sucriers ont mordu la poussière lors de la journée inaugurale en P2A, vaincus par les Grenouilles de Cointe, 53-57. Une seconde contre-performance de rang qui tache pour Nicolas Paulus et ses coéquipiers qui devront à absolument remettre leur jeu à l’endroit ce samedi à Comblain. Entretien.

Nicolas, comment s’est dessinée cette première défaite en championnat ?

Nous n’avons pas pris l’ascendant sur Cointe dès le départ et nous aurions pourtant dû le faire. Après quelques minutes, les deux équipes faisaient jeu égal et déjà là, les Grenouilles ont compris qu’elles avaient un coup à jouer. Ensuite, nous avons eu une bonne séquence pour prendre douze unités d’avance mais avons raté quelques opportunités qui nous auraient permis d’alourdir l’écart et de tuer le match. Petit à petit, nos opposants sont revenus au score et nous ne comptions plus que cinq longueurs d’avance à la pause. A la reprise, les Cointois y croyaient et nous, nous doutions. De fil en aiguille, nos invités ont pris l’ascendant pour passer devant à quatre minutes de la fin et ne plus lâcher leur avantage.

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous et qui peut expliquer ce surprenant revers ?

Rien n’a fonctionné en fait. Nous avons shooté à un sur seize au-delà des 6,75 mètres ainsi qu’à 20 ou 30% à deux points. Nous avons perdu des ballons à gogo, étions fatigués et avons perdu l’ascendant physique, avons manqué d’envie et commis de bêtes fautes qui nous ont mis en problème au niveau de nos rotations – déjà pas bien larges avec nos blessés.

Que devrez-vous impérativement améliorer pour ce samedi à Comblain et la suite de la saison ?

Tout au vu du bilan fait précédemment. Mais deux choses me paraissent encore plus essentielles. Tout d’abord, si nous ne pouvons pas contrôler notre réussite aux shoots ou les autres faits de match, nous nous devons d’être concentrés et de montrer de l’envie et de l’énergie sur le terrain, notamment en défense et au rebond. Les Grenouilles furent meilleures que nous dans ces secteurs et ont mérité leur victoire malgré une équipe moins expérimentée que la nôtre. Ensuite, nous devons arrêter d’aborder les matchs en pensant que nous sommes les favoris à la victoire. Cela nous met une pression inutile et nous empêche de dérouler. Nous nous retenons, par peur, et ne jouons pas juste. Prenons les matchs les uns après les autres pour nous y amuser et le bon basket viendra tout seul.