Hanne Mestdagh vers l’étranger ?

Très efficace ce week-end avec les Cats, Hanne Mestdagh devrait évoluer à l’étranger la saison prochaine.

Avec un trois sur trois, les Belgian Cats ont réussi leur entrée en matière en vue de la préparation de l’Euro et des Jeux Olympiques qui les – et nous ! – feront vibrer cet été. Pour ces premières joutes amicales, le staff belge a passé en revue son effectif et permis à certaines joueuses cadres de se reposer ou de recommencer « piano ». Si Kim Mestdagh fut préservée, sa soeur Hanne a brillé grâce à une excellente adresse à distance et quelques impressionnants coups de chaud. La fille du sélectionneur a d’ailleurs annoncé qu’à l’instar de Marjorie Carpréaux qui quitte Braine pour la Pologne, elle désertera la Belgique pour un autre championnat. « Je quitte la Belgique et je déménage dans un club étranger » a-t-elle assuré à Basket 360 sans toutefois donner davantage de précisions. La « serial shooteuse » suivra peut-être son paternel outre-Quiévrain… Affaire à suivre !

Les Lakers perdent Anthony Davis et la game 4

Sans Anthony Davis sorti sur blessure, les Lakers se sont inclinés 92-100 contre Phoenix qui égalise à deux partout.

Malgré une épaule qui grince, Chris Paul (18 points et 9 passes) avait retrouvé sa superbe cette nuit. Par contre, Anthony Davis devait quitter le parquet pour blessure. Sans AD, les Lakers n’ont pas su vaincre les Suns. Un revers 92-100 qui permet à Phoenix d’égaliser à deux partout et qui confirme que c’est bien Davis et non James le membre le plus important des « Purple and Gold »

Les Hawks placent les Knicks dos au mur

Malgré de bons Randle, Rose et Barrett, les Knicks se sont inclinés à Atlanta et sont désormais dos au mur !

Malgrés de bons Randle (23 points, 10 rebonds et 7 passes), Rose (18 points et 6 passes) et Barrett (21 pions), les Knicks se sont inclinés à Atlanta 113-96 et sont désormais dos au mur, à une défaite de l’élimination !

Micic et Efes terrassent Barcelone et donnent raison à Zlatan Hadzismajlovic !

Comme Zlatan Hadzismajlovic l’avait prédit, l’Anadolu Efes a vaincu Barcelone et remporté l’Euroleague tandis que Micic ajoutait le trophée de MVP du Final Four à celui de la saison régulière. Retour sur une soirée d’anthologie.

« Entre le CSKA et Efes, je mise sur les Turcs car ils sont peu fâchés. Ils étaient premiers l’année passée avant le Covid » rappelait Zlatan Hadzismajlovic avant le début du Final Four. « Dans l’autre demi-finale, je vois le Barça, qui a une équipe très solide, l’emporter. Quant au vainqueur de ce final four, je vais sortir de la logique et prédire Efes même si Barcelone est donné vainqueur sur tous les sites de paris. »

Le kiné liégeois de la JL Bourg, le club qui monte outre-Quiévrain, avait vu juste: l’Anadolu Efes a pris le dessus sur Barcelone, 81-86, ce dimanche soir à Cologne. Pourtant, malgré Mirotic (11 points et 9 rebonds) et Gasol (1 point et 3 rebonds) muets en première période, les Blaugranas, emmenés par Brandon Davies (17 points et 11 rebonds) et Cory Higgins (23 pions), prenaient le meilleur départ pour mener 22-15 après dix minutes. Après une mise en route laborieuse, les Turcs se réveillaient et l’inévitable duo Micic (25 points, 3 rebonds et 5 passes)/Larkin (21 points et 3 assists) faisait la misère aux Ibères. L’Anadolu renversait la situation et menait alors 36-39 à la pause.

Au retour des vestiaires, les protégés d’Ataman assuraient et, piano, creusaient leur avantage. L’écart grimpait jusqu’à onze unités avant de redescendre à 58-65 à la demi-heure après un « buzzer beater » refusé de Mirotic. Comme souvent, Efes allait ensuite gaspiller son avance et les Barcelonais revenaient à 69 partout à l’entrée du money time. Micic redonnaient alors cinq longueurs d’avance aux Orientaux et même si Barcelone revenait à trois points d’Efes dans la dernière minute, les Turcs ne craquaient pas et s’imposaient 81-86.

Logiquement, avec 25 points et 5 assists de moyenne sur le Final Four, Micic, déjà MVP de la phase classique, était élu MVP du tournoi. De quoi encore donner raison à Zlatan Hadzismajlovic. « Micic va rafler un autre trophée » avait lancé le Liégeois. « “Je suis très heureux. Je tiens à féliciter mes coéquipiers et coach Ataman. Je suis très heureux de jouer en Turquie parce que la Serbie et la Turquie, nous avons un caractère similaire, une façon similaire de célébrer, donc je n’ai pas à leur apprendre à célébrer. La voie balkanienne ou la voie turque seront très bonnes ce soir déclarait le MVP en recevant son trophée.

Les membres de l’Anadolu sont récompensés pour leur domination et pouvaient évacuer leur frustration. “Nous savions que nous pouvions le faire. Nous avons trouvé notre rythme. Shane Larkin est l’un des meilleurs joueurs, c’était son match avec Micic. Je les félicite tous. Je pense que nous avons remporté deux championnats d’affilée. Laissez-les nous donner deux trophées. La saison dernière et cette saison. Je vais parler à Bertomeu maintenant“ rigolait Ataman, déjà détenteur d’autres Coupes européenne.

Un succès aux légers accents belges puisque Rodrigue Beaubois, passé par le Spirou, évolue à Efes depuis plusieurs saisons. “C’est incroyable. C’est encore difficile de le croire mais oui, nous l’avons fait. Nous savions que nous avions quelque chose de spécial lors de la première saison. Nous avons dû arrêter la deuxième saison à cause de la crise sanitaire. Mais cette année, nous sommes allés chercher la victoire. Nous sommes si fiers et si heureux. C’est un grand moment pour nous tous. Nous avons travaillé trois saisons pour ce titre. Je ne sais pas si je vais dormir, cela fait trois ans que j’attends ça” confie le Français qui devient le premier champion NBA – avec les Mavs en 2011 – à remporter la compétition reine européenne.

En lever de rideau, Sergio Rodriguez (14 points et 6 passes) et Milan ont vaincu Moscou 83-73. Pourtant, l’ancien Pepin Shengelia (18 points, 9 rebonds et 3 passes) et les Moscovites menaient 20-23 après dix minutes. Mais dans le second quart, la défense transalpine faisait merveille et permettait aux Milanais de filer à 40-34. A la reprise, les Russes du club de l’Armée Rouge réduisaient quelque peu l’écart, 60-57 à la demi-heure. Mais les protégés de Messina, bien plus adroits de loin (11 sur 22 pour 6 sur 26 pour le CSKA), profitaient de la dernière ligne droite pour valider leur victoire, finalement assez anecdotique.

Crédit photos: Euroleague

Niels Marnegrave: une dernière prestation à son image. Chapeau l’artiste !

Pour son dernier match en D1, Niels Marnegrave a fait du Niels Marnegrave.

A l’issue de cette saison, Niels Marnegrave raccrochera les baskets pour embrasser la carrière d’entraineur à Limburg. Le club limbourgeois l’annonçait sur sa page Facebook: Niels Marnegrave disputait ses derniers matchs sous le maillot de Limburg. Ce meneur-organisateur ayant évolué aussi à Charleroi et Ostende, notamment, prendra sa retraite au terme des Playoffs mais ne quittera toutefois pas Limburg puisqu’il deviendra assistant de Sacha Massot (aux côtés de Westphalen) et entraineur de l’équipe C tout en ayant un rôle important au sein de l’académie du Hubo. « Niels sera une valeur ajoutée absolue pour notre jeunesse » précisait le communiqué du club.

Pour son dernier match en D1 lors du game 2 de la demi-finale perdue par un Limburg déforcé contre Ostende, Niels Marnegrave, meneur organisateur et véritable couteau suisse, a livré une prestation à son image. Avec 5 points, 6 rebonds et 7 passes, pour une jolie évaluation de 16, l’ancien du Spirou et d’Ostende, a noirci la feuille et peut être fier de sa performance malgré le revers et l’élimination logiques de sa formation.

Marnegrave quitte la D1 belge après une longue et brillante carrière qui l’aura vu porter les couleurs de Liège, Mons, Pepinster Louvain, Charleroi, Ostende et Limburg. C’est avec les Bears, en 2012, qu’il enregistra sa meilleure moyenne au scoring: 12,2 points lors de la saison 2012-2013. C’est aussi lors de cette saison-là qu’il pris le plus de rebonds (5,8 en moyenne) tandis que c’est avec Ostende, en 2015-2016, qu’il réalisa sa meilleure moyenne aux passes décisives avec 5,8 assists par match. Dans son armoire à trophées, le fiston de Julien peut se targuer de posséder trois titres de champion conquis avec Ostende et quatre Coupes de Belgique, une remportée avec Mons et trois avec le BCO. Chapeau l’artiste !

Crédit photo: Limburg

Max De Zeeuw directement performant pour Holon

Pour son retour sur les parquets, Maxime De Zeeuw fut directement performant. Cela fut toutefois insuffisant pour Holon qui s’est incliné à Haïfa, 86-69.

Eloigné des parquets pour soigner une petite déchirure au mollet, Maxime De Zeeuw faisait son grand retour ce samedi à l’Hapoël Haïfa. Le Belge (11 points et 5 rebonds) fut directement performant mais Holon, mené 48-39 à la pause, ne parvenait pas à inverser la tendance en seconde période et s’inclinait assez largement, 86-69.

Crédit photo: Hapoël Holon

« Pas possible de jouer de façon apathique »

Après le revers des Knicks a Atlanta, Derrick Rose en avait gros sur la patate !

Malgré une super prestation de D-Rose (30 points), les Knicks se sont inclinés à Atlanta et son désormais menés 2-1 par les Hawks. « Les difficultés de Randle ? Je ne peux pas mettre le doigt dessus. Ils le doublent depuis des endroits bizarres. Mais vous savez combien de points nous avons eu sur des attaques rapides ? Zéro. Dans les matches de Playoffs, nous devons trouver un moyen d’obtenir des paniers faciles. Quand nous avons des difficultés aux tirs, nous devons quand même jouer avec ce sentiment d’urgence. Nous devons trouver un moyen de nous battre. Ce n’est pas possible de jouer de façon apathique » a déclaré l’ancien MVP devant la presse.

Les Nordistes s’inclinent dans le Sud-Ouest

Défaite importante pour Boukichou et le BCM à Pau-Orthez.

Ce samedi, les deux anciens clubs français de Serge Crevecoeur s’affrontaient et ce sont les Béarnais qui se sont imposés. Alors que Boukichou (2 points et 5 rebonds) et le BCM menaient de trois longueurs à la pause, la reprise allait leur être fatale. Les locaux passaient un 25-12 aux Nordistes avant de les achever dans le dernier quart-temps pour s’imposer 80-64.

Une victoire qui permet à Pau-Orthez de s’éloigner de la zone rouge mais qui laisse le BCM (une seule victoire d’avance sur la seconde place descendante) sous pression.

Les Cats en surclassement

Trois sur trois pour les Cats qui ont aisément disposé du Nigéria.

Alors que Julie Allemand, Hanne Mestdagh et Billie Massey avait était « off » et que  Kim Mestdagh était également laissée au repos, Emma Meesseman et Antonia Delaere reprenaient du service ce dimanche pour affronter le Nigéria. Toujours dans l’optique de préparer les deux tournois (Euro et Jeux Olympiques) qui attendent les Cats, le staff belge profitait de cette dernière joute à Courtrai pour effectuer quelques tests tout en préservant les organismes des joueuses cadres.

Toujours impeccable, Emma Meesseman (14 points, 13 rebonds et 5 passes décisives) montrait la marche à suivre à ses coéquipières qui démarraient pied au plancher avant d’être quelque peu remontée par des Nigérianes combatives. Après dix minutes, le marquoir affichait 18-14. Dans le second quart, les Belges lâchaient les chevaux, enfilaient les paniers et défendaient le plomb pour, déjà, tuer tout suspens. A la pause, c’était 41-23.

La reprise se faisait sur un scénario idoine. Malgré quelques approximations, la Belgique surclassait le Nigéria. A la demi-heure, c’était 60-34 et les Cats pouvaient terminer en roue libre, le sélectionneur en profitant pour s’offrir une revue complète de son effectif.

Même s’il reste du boulot, les Cats n’ont pas loupé leur entrée en matière en signant un trois sur trois à Courtrai – remportant assez anecdotiquement leur tournoi – tout en permettant à certains joueuses de souffler et d’autres de reprendre du rythme. Les Belges retrouveront déjà le Nigéria vendredi prochain à Courdoue avant d’affronter l’Espagne samedi.

Crédit photo: Philippe Collin

Marc Duez, le « potache volant »

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Du volant aux anneaux, des circuits aux parquets, du baquet au basket.

Il est comme ça. Il ne peut s’empêcher de faire un bon mot. De préférence au moment où vous vous y attendez le moins. Enfin, « bon mot » pas pour tout le monde si l’on en juge par les réactions déchaînées des désormais inévitables « vierges effarouchées » actuelles. Auxquelles, notre très (trop ?) chère télévision de service public francophone s’est empressée de donner raison en suspendant d’antenne le truculent Malmédien.

Pour ceux qui débarqueraient de mars, les principaux « crimes » reprochés au futur ex-consultant de Gaëtan Vigneron sont d’avoir mis en évidence les formes plutôt généreuses de Serena Williams tout en observant qu’elle n’excellerait pas en majorette et d’avoir regretté le manque de générosité de la nature envers une spectatrice. Bref, des blagues de potache pas toujours du meilleur goût, mais sans intention de blesser qui ce soit. Le reproche majeur que l’on pourrait adresser à l’« Ardennais volant » serait d’avoir oublié que nous sommes plongés en pleine dictature du « politiquement correct ».

De quoi rendre furibard Thierry de Bournonville, le bourgmestre de Stavelot, en personne : « Soutien total à Marc. On veut du vrai Duez et pas des bobos de la Rtbf ! » Mais, quel rapport finalement avec le « cuir orange » m’objecterez-vous à juste titre ? Il fait savoir que le « Grand » fut parmi les pionniers de l’école d’hôtellerie de Spa dont deux des professeurs n’étaient autres que Roland et Jean-Jacques Bloemers. Une fratrie qui ne tarda pas à composer une équipe de basket sur le terrain de la « Villa Fassin » dont Marc Duez se muait (déjà) en boute-en-train de service.

Sur le « plus beau circuit du monde », il était plus que régulièrement l’inévitable comparse de José Close. Un autre pilote émérite qui était, aussi, un des habitués de la « salle du bas » de Pepinster. Et pour cause puisque c’est lui qui, durant les premières saisons des Hoëgnards en D1, ratissait la Belgique de long en large pour aller filmer leurs adversaires. Et d’évoquer ses débuts en sports moteurs : « Un jour, un célèbre garagiste des Fagnes me demande si j’accepterais de faire une course pour lui ? Je pensais qu’il voulait que j’aie au GB d’à-côté… »

Dernier souvenir pour la route (c’est le cas de l’écrire) : le tout premier match de foot que j’ai couvert pour La Meuse Verviers se disputait à Xhoffraix, en 1ère Provinciale. On était dans les années ’90. Je dois bien avouer que je ne connaissais personne, mais le couple assis à mes côtés me bombardèrent gentiment de renseignements et, surtout d’anecdotes, tout au long de la rencontre. A coup de sifflet final, je demandais à Michel Bodarwé, l’exceptionnel président du cru, qui étaient mes voisins ? « C’est Gaston Duez et son épouse qui tiennent le restaurant du Mont Rigi et sont donc les parents de Marc », me répondit-il. Moralité : bon sang ne saurait mentir.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : MD