« Nous avons la même vision du basket »

 

Auréolé d’un titre de champion, Grivegnée rejoint la deuxième provinciale. Une montée synonyme de nouveau cycle pour un groupe profondément remanié et qui sera drivé par Jean-Jacques Stevens, le papa de Nathan, ailier de la RJS.

 

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 A pour la saison prochaine?

Je trouve qu’elle est assez relevée au vu des résultats des différentes équipes la saison dernière. Il y a en effet la Vaillante qui descend de P1 mais aussi des formations qui ont terminé aux quatre ou cinq premières places lors du défunt exercice.  Ce sera, selon moi, une série très ouverte dans laquelle il faudra rapidement engranger des victoires pour se rassurer et se mettre à l’abri.

Qui vois-tu comme favoris?

Difficile de dégager un favori mais je pense qu’une équipe comme Bellaire sera, à nouveau, bien placée. D’autres teams, comme Theux par exemple, se sont bien renforcées.

Quels seront vos objectifs?

Notre objectif premier est le maintien. Nous venons de monter et nous démarrons avec beaucoup de nouveaux joueurs (ndlr: Didier Henault, Christophe Germay, Rémy Milewski et Quentin Thirionet, qui monte de la P4)

Ton papa, Jean-Jacques, reprend les rênes de l’équipe. Ce sera une première pour toi, en senior, d’être entrainé par lui?

Il m’a déjà coaché à plusieurs reprises. La dernière fois, c’était à Haut-Pré en P1. C’était une expérience agréable car nous avons la même vision du basket.

 

« Travailler dur et construire dans la durée »

 

A Modave, en deuxième provinciale, plusieurs changements ont eu lieu et les Castors veulent construire dans la durée.

 

Cette saison fut assez particulière pour Modave. Après un changement d’entraineur, les Castors ont bien redressé la barre mais ont souffert d’une certaine inconstance. L’effectif fait pratiquement peau neuve -six arrivées- et François Bens remplace Gaetan Di Bartoloméo au coaching. « Notre objectif est de travailler dur et de construire dans la durée » nous confirme ce dernier, qui reste particulièrement impliqué au sein du club. « Il nous manque deux profils pour l’équilibre du groupe mais nous nous adapterons. En espérant que la sauce prenne. »

Les séries provinciales sont désormais connues. De quoi tirer des plans sur la comète? « Je ne connais pas toutes les équipes » tempère Gaetan. « Je pense que la série (ndlr: la P2 B) est, à nouveau, assez ouverte. »

Une belle saison en perspective en deuxième provinciale et que nous espérons aussi palpitante que la précédente.

« Les Papys font de la résistance »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois, c’est Jean-Michel Goémé, champion P4 avec Belleflamme qui joue le jeu, en toute décontraction et avec une bonne dose d’auto-dérision.

 

Jean-Michel, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Par élimination et parce que c’est le film le plus ancien proposé : « La dernière chance ». Il ne faut pas se leurrer, l’âge étant là, ce serait un exploit de réitérer un titre de champion en P3, mais qui sait …

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

Pas besoin de trop réfléchir : « Les papys », assurément. N’aurais-tu d’ailleurs pas mis ce titre rien que pour nous?  Cependant, sur le terrain nous avons tous l’impression d’avoir 25 ans. C’est le lendemain de match que nos articulations nous rappellent que nous en avons le double.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Pour l’amour du jeu » et nous essayons encore d’y inclure le terme « beau ». C’est encore parfois le cas !

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La totale » sans hésitation. 24 matchs et 24 victoires, pas de blessure grave, des rires, des victuailles quasi après chaque match ou entrainement. Que demander de plus ?

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969)

Là, par contre, j’ai un peu de mal… Je vais les prendre tous et les justifier. « The Greatest » parce que je n’ai jamais cumulé autant de titres avec un entraineur. « Le Grand blond avec une chaussure noire » car la robe de Mireille Darc (ndlr: avec son célèbre dos nu) lui irait très bien. « On aura tout vu » car c’est l’un des rares coachs qui explique une phase sans la fameuse « plaque ». « Un incroyable talent » car, outre sa carrière, il parvient à faire cohabiter des caractères bien trempés et expérimentés. « Le gourou« , simplement pour avoir su conserver notre jeunesse… d’esprit.

Je profite de l’occasion pour embrasser nos trois retraités de cette année: Marc Demoulin, Alain Gester et PH Marien. D’autres suivront l’année prochaine.

 

« Je coache pour gagner »

 

Les séries provinciales sont désormais connues et cela permet aux différentes équipes de, déjà, se projeter vers la prochaine saison. C’est le cas de Nicolas Gerads qui revient dans la Province de Liège pour y reprendre la P2 de Waremme.

 

En deuxième provinciale, Waremme a été versé dans la série B, qui compte quelques solides formations. « Par rapport à la saison dernière, les séries sont un peu mélangées, nous allons donc rencontrer des équipes auxquelles il faudra s’adapter » prévient Nicolas Gerads, le nouvel entraineur des Wawas. « Il y a certaines formations que je ne connais pas du tout mais nous savons qu’Aywaille et Esneux jouent assez souvent les premiers rôles. Comblain s’est très bien renforcé et aura un très gros effectif lorsque tous les joueurs seront présents. Sprimont et Hannut surfent sur une montée et possèdent, dès lors, des bases positives. Quoi qu’il en soit, il ne semble pas y avoir d’armada imprenable mais nous savons que tout le monde pourra battre tout le monde. »

A la tête de Bilzen, en P1 limbourgeoise, Nicolas a été séduit par le projet de Waremme et revient dans notre belle Province au sein d’un club dynamique. « Les objectifs du matricule 709 sont assez clairs: l’équipe A veut monter et l’équipe B rejoindre la P1 dans les deux-trois ans » nous précise-t-il. « J’ai un très bon groupe d’une quinzaine de gars. C’est énorme, il va falloir gérer ce paramètre. Quelques joueurs sont partis, d’autres sont arrivés mais le gros du groupe est resté et je vais essayer de ne pas tout changer par rapport au deuxième tour de la saison dernière, qui fut très bon, et repartir là-dessus en y ajoutant ma petite touche personnelle. »

 

 

« Une série de rêve »

 

Reste que l’ancien pensionnaire de l’Ajax Team d’Ostende garde la victoire chevillée au corps. « Je ne sais coacher que pour gagner, donc si je sais être premier direct, ça me convient » rigole Nico. « Mais de toute façon, la P2 est, selon moi, le seul niveau où tout le monde joue pour gagner. Personne ne souhaite redescendre en P3 et la plupart des formations, si elles ont les moyens de monter, le font. Cela diffère de ce que l’on peut parfois observer en régionale ou nationale. »

Difficile toutefois de dégager un favori.  » Nous avons bien vu la saison dernière que tous les matchs étaient disputés et que les décisions se sont faites en toute fin de championnat » rappelle le nouvel entraineur des Wawas. « Maintenant, à titre personnel, c’est une série presque rêvée pour moi puisqu’on rencontrera Comblain, Esneux, Aywaille, Awans et Sprimont, qui sont mes anciens clubs, et Tilff que je connais bien. Les troisième mi-temps risquent d’être costaudes!« 

« Impressionné par la gare! »

 

Arrivé en fin de saison à Liège Basket en ligne droite de G-League, Gerald Beverly a pu faire admirer ses talents de contreur et de scoreur inside. Liège & Basketball est allé à la rencontre du pivot US qui devrait probablement partir sous d’autres cieux pour la prochaine saison.

 

Gerald, comment as-tu atterri à Liège?

Je suis arrivé à Liège par l’intermédiaire de mon coach en G-League.

Qu’as-tu pensé de votre fin de saison?

J’estime que nous avons fini assez fort. Après une saison difficile, nous finissons sur une bonne note.

Que penses-tu du niveau de l’EuroMillions Basketball League?

Il est assez relevé selon moi. Les différentes équipes de l’élite comptent de nombreux joueurs et entraineurs talentueux, des éléments qui prouvent la valeur de cette compétition.

Quelles sont les plus grosses différences entre le basket US et celui pratiqué en Belgique?

La plus grosse différence se situe au niveau de la longueur des matchs. En G-League, les quarts-temps durent douze minutes, contre dix en Belgique. De plus, les trois secondes défensives n’existent pas ici.

 

 

« La NBA reste le but ultime »

 

Souhaites-tu poursuivre ta carrière en Europe ou rentrer aux Etats-Unis?

Je suis ouvert à toutes les options. Il est encore trop tôt pour décider quelle sera la meilleure opportunité pour moi, mais je suis totalement « open » à l’idée de revenir en Europe.

As-tu eu la chance de découvrir Liège? Qu’as-tu apprécié dans cette ville?

Oui, j’ai pu découvrir cette ville. J’adorais me promener dans le centre et dans le quartier de l’université. Et j’ai été impressionné par la gare!

Quels sont tes buts pour le futur?

Mon but ultime, si Dieu le veut, est d’arriver en NBA.

 

Avec l’aimable contribution de Morgan WEY.

 

« Trois belles années à Verlaine »

 

Ces trois dernières années, Gilles Jacques faisait partie de l’aventure du BC Verlaine. La saison prochaine, ce passionné portera les couleurs d’Ohey, en P2 Namuroise. Pour Liège & Basketball, il revient sur ses années verlainoises et ses nouveaux défis.

 

« Je suis allé à Ciney pour disputer un match avec la P3, qui se veut ambitieuse. Cela s’est très bien passé mais l’effectif est un peu trop jeune pour moi. Pour m’intégrer, il y a mieux » nous explique Gilles Jacques. « J’ai donc décidé de rejoindre Ohey, en P2 Namuroise et à 15-20 minutes de la maison. L’objectif est de monter en P1 et je me mettrai à la disposition de l’équipe pour l’aider au maximum. »

Après trois saisons à Verlaine, c’est une page qui se tourne pour ce passionné de la balle orange. « J’ai passé trois belles années à Verlaine, avec une préférence pour les deux premières. La création du club, des maillots, de l’équipe Dames… C’était un peu comme une deuxième famille » sourit Gilles. « Lors du dernier exercice, l’ambiance n’était plus trop la même, nous savions que nous allions monter mais je trouvais la dynamique différente. Et puis, je suis repassé à l’aile, ce que j’ai moins apprécié. Mais un coach doit faire des choix et cela ne se discute pas. »

Reste tout de même énormément de positif et de bons souvenirs pour ce Nivellois d’origine. « Je retiendrai bien évidemment le titre, ainsi que la belle progression en Dames sur trois ans » continue-t-il. « Nous passons d’une première saison à une seule victoire à dix victoires et une belle cinquième place cette saison. La création des « babies » basket fut aussi une vraie réussite. Mais cette année, je fais une pose coaching car cela demande énormément d’énergie et je préfère être plus présent à la maison. »

Après le basket liégeois, c’est désormais au basket namurois que se frottera Gilles. Liège & Basketball lui souhaite beaucoup de réussite dans son nouveau challenge.

 

« Cela va être costaud »

 

Champion de P1 au terme d’une saison palpitante, le Rebond Neuville évoluera l’an prochain à l’échelon supérieur. Kevin Reyserhove évoque le futur championnat, la préparation de ses ouailles et le derby face à Tilff.

 

Kevin, qu’est ce que tu penses de votre série de R2?

Je suis content des Liégeois avec qui nous sommes tombés mais si cela avait été d’autres, cela aurait été sympa aussi. Je regrette de ne pas avoir Mariembourg dans notre série, nous avions vécu de bons moments avec ce club lorsque nous étions à Huy.

Il semble qu’il n’y ait pas de véritables ogres mais plutôt un gros rassemblement d’équipes capables de jouer les Playoffs. C’est aussi ton impression?

Je ne connais pas vraiment toutes les équipes, mais tout le monde me répète que cela va être costaud car plusieurs formations ont joué les Playoffs l’an dernier ou descendent de R1.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Nous visons le maintien et nous espérons gagner un maximum de matchs rapidement pour vivre une saison tranquille, sans trop de pression.

Tu vas changer quelque chose à votre préparation?

La préparation sera semblable à la précédente même si, à la place d’un stage à Neuville, cette année, j’aimerais le faire à la mer ou ailleurs. Je suis d’ailleurs à la recherche d’un endroit pour cela. Cela avait été compliqué à mettre en place la saison dernière mais, cette fois, cela devrait aller.

Le derby contre Tilff risque d’être épique sur bien des points…

J’espère que les Porais se sont améliorés car, lorsque nous nous rencontrions en P1, à part voler nos chansons, nous ne les avons pas entendu (rires).

 

« Nous faire violence pour être rapidement à niveau »

 

Au terme d’une belle campagne de Playoffs, Aubel a remporté son ticket pour la R2. Une nouvelle aventure pour Xavier Hubert et les Herbagers.

 

Xavier, que penses-tu de votre future série de deuxième régionale?

Je ne connais pas tous les adversaires mais Visé me semble costaud, tout comme Brainois. Nous avons sept déplacements plus importants sur la saison mais nous allons nous arranger pour que cela soit agréable.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je souhaite que nous vivions une saison qui se rapproche de celle que nous allons clore ce soir tous ensemble. Cela signifie prendre du plaisir avec des gens que j’apprécie, mais cela passe évidemment par des victoires.

Vous grimpez d’un échelon, cela va-t-il changer quelque chose à ta préparation?

Nous nous sommes vus jeudi dernier avec le nouveau groupe et nous avons un programme de crossfit naturel à faire chez nous, à raison de trois séances par semaine, avec du renforcement musculaire et de la cardio. J’avais pour habitude, durant l’intersaison, de courir quarante-cinq minutes à une heure, de jouer au tennis et de nous retrouver à la salle en essayant d’être huit ou dix. Ce nouveau programme va remplacer cela en partie. La R2 est plus physique. A nous de nous faire violence pour être rapidement à niveau.

 

Kenny Boers, de Porais à Haricot

 

Cette saison, Kenny Boers faisait profiter Tilff de ses qualités de scoreur. La saison prochaine, le Porais deviendra Haricot et aidera Belleflamme à réussir une belle saison en première provinciale.

 

Lors de la saison qui vient de s’écouler, Kenny Boers portait le maillot de Tilff. « C’est un super club composé de bons gars » sourit Kenny. « J’essaierai d’être présent le plus possible aux matchs de mes anciens coéquipiers, surtout pour ceux qui les opposeront à Wanze de « tonton Kate » (ndlr: André Yon, qui jouera pour les Sucriers l’an prochain). » Car c’est de vert que sera vêtu Kenny à partir du mois d’août. « Belleflamme est un club familial et accueillant » poursuit l’ailier. « J’ai eu l’occasion d’essayer dans plusieurs équipes de P1, qui est la division dans laquelle je souhaitais évoluer. Mais, chez les Haricots, je connais déjà pas mal de joueurs avec qui j’étais à Liège Atlas. Cela me fait plaisir de les retrouver. »

Cette année, Belleflamme a dû batailler dur pour se sauver mais y est néanmoins parvenu avant la fin du championnat. « Je suis heureux d’évoluer en première provinciale la saison prochaine » continue Kenny. « La série s’annonce particulièrement attractive avec, notamment, deux équipes qui étaient dans la nôtre en P2 cette année et qui montent (ndlr: l’Etoile et Sainte Walburge), et de gros poissons comme Waremme et Haut-Pré qui accueille un pote, Sebo Lussadissu. Ca promet! »

Un nouveau défi pour Kenny pour une saison qui s’annonce, une nouvelle fois, particulièrement alléchante.

Nouvelle aventure allemande pour Antoine Braibant

 

A la tête de la D1 féminine de Pepinster cette année, Antoine Braibant a décidé de s’exporter outre-Rhin pour la prochaine saison. 

 

Antoine, où coacheras-tu la saison prochaine?

Au TG Tiger Neuss, en Bundesliga 2 women. C’est un club qui se situe un peu avant Dusseldorf et qui est habitué à jouer les premiers rôles dans son championnat. Cette saison, l’équipe a été éliminé en demi-finale des Playoffs.

Qu’est ce qui a motivé ta décision de rejoindre ce club?

J’avais envie de découvrir l’étranger et c’est ici un excellent compromis, Neuss se trouvant seulement à 115 kilomètres de mon domicile, ce qui me permet de ne pas déménager et de continuer à voir ma famille. De plus, cette équipe est habituée à réaliser de bons résultats et, après une saison de vaches maigres en terme de victoires, cela me tenait à coeur de renouer avec cela. Enfin, c’est un club qui met l’accent sur la formation, un domaine que j’affectionne.

Le club possède en effet plusieurs jeunes talents dans son noyau…

Oui, quatre de nos jeunes joueuses -mais une qui quitte Neuss pour aller en Bundesliga 1- sont en sélection nationale allemande. L’effectif reste d’ailleurs considérablement le même en ce qui concerne les autochtones, il reste encore à trouver deux américaines, ainsi qu’un assistant-coach. Pour ma part, j’y donnerai trois séances d’entrainement ainsi que le match hebdomadaire.

 

 

« Un basket différent »

 

Comment as-tu atterri là-bas?

C’est via mon ami Jean-François Loop ainsi que la coach actuelle, que je connaissais un peu et qui a admirablement travaillé avec cette équipe durant les six dernières années. Après des négociations, nous sommes tombés d’accord pour un contrat d’un an, avec possibilité de rediscuter par la suite si les choses se passent bien.

Tu connais un peu le basket allemand?

Par le passé, j’ai déjà, en préparation, affronté quelques équipes de Bundesliga 2. Selon moi, le niveau est celui des équipes moyennes de D1 belge. J’ai déjà regardé plusieurs matchs de ma future équipe et ce qui m’a, actuellement, le plus frappé c’est que là-bas, le jeu se fait beaucoup via des écrans loin du ballon alors que dans notre pays, c’est plus axé sur le ball-screen. Physiquement aussi, il existe quelques différences. Les Allemandes sont peut-être un peu moins à l’aise en dribble mais sont, par contre, bien plus imposantes. En terme d’infrastructures, enfin, c’est vraiment le top, tout est pensé pour évoluer dans les meilleurs conditions.

Que représente pour toi ce nouveau contrat?

Bien sûr, c’est une récompense, un beau cadeau. C’était un objectif de découvrir l’étranger et je suis très satisfait. C’est une marche supplémentaire dans ma carrière et ce sera une toute nouvelle expérience. Je devrais m’adapter à un nouvel arbitrage -j’ai déjà pu constater que celui-ci était différent- et un nouveau basket ainsi qu’à une autre culture et une autre langue. Je me suis d’ailleurs engagé à prendre des cours d’allemand de mon coté car j’estime cela nécessaire quand on entraine dans un autre pays.

 

 

« Une nouvelle expérience »

 

Quels seront vos objectifs la prochaine saison?

Cette année, l’équipe était un peu en sur-régime. La volonté du club est de finir dans le top 6, afin d’accéder à la première poule pour la suite du championnat. Après, nous verrons bien, le club de met pas de pression supplémentaire. L’autre objectif du club est d’intégrer au fur et à mesure les jeunes joueuses les plus méritantes et les plus douées. Neuss privilégie vraiment la formation, c’est dans l’ADN du club et c’est un élément que j’apprécie.

Et à titre personnel, quels objectifs t’es-tu fixés?

Je souhaite, à moyen terme, réussir aussi bien que la coach qui était en place et, pourquoi pas, m’établir dans la durée.

Que retiendras-tu de ton aventure pépine?

Le titre de champion de Belgique avec les U16 lors de mon dernier match avec Pepinster. Cela n’arrive pas si souvent dans une carrière. Ensuite, de façon plus générale, je garde en mémoire tout le travail fournit avec les différents acteurs du club pour relancer la section féminine.

La saison de D1 t’a-t-elle permis de tirer des enseignements?

Bien sûr. Nous étions les petits poucets et ce ne fut pas toujours facile. Mais comme le disait Mandela: « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » J’ai beaucoup appris au cours de cette dernière saison, notamment à relativiser la défaite et à comprendre qu’à un moment donné, il faut faire avec les armes dont on dispose. J’ai pris quelques claques qui m’ont fait grandir.