« Je constate juste qu’il n’est pas là »

James Harden ne s’est toujours pas pointé à Houston. La crise couve dans le Texas. Le coach des Rockets s’agace de l’absence du « Barbu », la maman de ce dernier monte au créneau pour défendre son rejeton.

James Harden et Russel Westbrook avaient tous les deux réclamé leur bon de sortie après un nouvelle saison conclue en eau-de-boudin. Si « Russ » a eu la chance (?) de quitter le Texas pour rejoindre Washington – John Wall faisant le chemin inverse – et y retrouver Scott Brooks, James Harden est toujours dans le Texas – même si, aux dernière nouvelles, il serait plutôt à Vegas – et le front office des Rockets semble vouloir le convaincre de revenir sur sa décision et de repartir pour un tour avec la franchise qui a cédé à tous ses caprices ces dernières années.

Toutefois, Harden semble pour l’instant très peu concerné par le futur des Rockets. Après avoir nié le début du camp d’entrainement, le barbu a séché une session individuelle. De quoi attiser la crise qui couve à Houston. « On a aucune timeline sur son retour. C’est un contretemps pour nous. On veut évidemment que notre meilleur joueur soit présent. (…) Je ne sais pas quel est son message honnêtement. Je constate juste qu’il n’est pas là. Il n’y a que lui qui sait pourquoi. C’est à lui de dire pourquoi » s’agace Stephen Silas.

La maman d’Harden est montée au créneau pour défendre son rejeton. « J’ai élevé mon fils pour qu’il soit le jeune businessman attentionné et généreux qu’il est devenu. Il prend ses propres décisions et je suis fier de lui. Maintenant, quant à son boulot, vous ne comprenez clairement pas ce qui se passe vraiment. Ce n’est pas un problème. Vous savez, si les gens s’occupaient de leurs affaires et n’essayaient pas de prendre des décisions pour les autres, le monde s’en porterait mieux. Ses décisions dans la vie, parce que ce sont ses décisions, ne vous regardent pas. Il fait ce qui est le mieux pour sa carrière. Comprenez bien la situation. Il a bossé dur depuis qu’il a commencé son boulot en se donnant à 210%. Il demande à avoir une chance de remporter une bague, c’est tout. Il faudrait être fou pour ne pas vouloir ça » balance Monja Willis.

Allo Brooklyn ?