« Cela fait un gros vide le week-end »

Instituteur primaire condamné à la quarantaine, joueur, arbitre et officiel de table, Simon Maréchal disserte sur la dramatique situation actuelle et analyse la saison vécue par le Haut-Pré en P4D.

Simon, le basket commence-t-il déjà à te manquer?

Bien sûr, sans basket, on tombe vite dans une routine ennuyante. Passer de quatre à cinq matchs en tant que joueur, arbitre ou officiel de table à zéro rencontre, cela fait un gros vide durant le week-end. De plus, je suis confiné en quarantaine suite à une suspicion de Covid-19 dans notre école.

Comment vis-tu cette situation?

J’essaie de m’occuper comme je peux: un peu de rangement, quelques menus travaux, la préparation de mes leçons pour une potentielle reprise des cours – il faut bien se préparer pour permettre aux élèves de passer un possible examen en fin d’année.

Ton coach aussi a été directement frappé par cette pandémie?

Oui, il est désormais sorti de l’hôpital, il a été testé négatif au Covid-19 mais doit rester en quarantaine par précaution.

La saison est officiellement terminée.

Comme tous les accros au basket, nous n’attendions qu’une chose: la reprise. Mais les problèmes de santé publique ont, à juste titre, changé la donne.

Quel bilan tires-tu de votre championnat que vous terminez à une honorable cinquième place en P4D?

J’estime que nous avons effectué une bonne saison. Terminer cinquième, je ne m’y attendais pas, surtout en début de saison. Nous sommes tous satisfaits du travail que nous avons accompli. Certains moments – comme le match remporté à Henri-Chapelle alors que nous étions menés de 27 points à la pause – furent plus marquants que d’autres. Notre collectif était notre plus grand atout.