« Je reviens de loin »

Jeune talent au parcours atypique, Quentin Fassotte est l’un des atouts offensifs des Sang et Marine. Avant un déplacement de Saint Walburge chez le leader Saint-Louis, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce déroutant spécialiste du « un contre un ». Entretien.

Quentin, peux-tu nous retracer ton atypique parcours basket?

J’ai commencé le basket à la bulle de Fléron avant de passer, en jeunes, par la Vaillante et Bellaire. Je suis revenu à Liège Basket pour jouer en minimes et cadets et, mes premières années en seniors en P4 et P3. Finalement, à mes dix-huit ans, je jouais uniquement en P1. L’équipe a ensuite été scratchée et je suis parti deux ans en P4 à Bellaire avec des potes. J’ai ensuite été blessé une demi-saison et j’ai passé une année sans jouer.

Tu as en fait repris le basket la saison dernière?

Exactement. J’ai repris en P1 à Sainte Walburge. J’y suis allé m’entrainer quelques fois et Chris Camus m’a proposé de rejoindre l’équipe. Je reviens donc de « loin » vu que j’ai passé deux ans en P4 et une année et demie sans jouer.

Qu’apprécies-tu dans le club de Sainte Walburge?

C’est un club familial avec un mélange de jeune et de joueurs plus expérimentés. L’entente dans l’équipe est bonne, l’ambiance est top et je prends du plaisir à y jouer.

« Il faut être fort mentalement pour jouer au basket »

Qu’aimes-tu particulièrement dans le basket-ball?

J’aime ce sport car c’est un sport d’équipe. Je trouve qu’il faut être fort mentalement pour jouer au basket car il faut être concerné à chaque seconde, tant en attaque qu’en défense. Toutes les équipes peuvent se battre, il suffit d’un jour sans et tout peut arriver.

Tu es particulièrement doué en « un contre un » et précis à distance. Est-ce deux aspects de ton jeu que tu travailles plus particulièrement?

Je joue mon « un contre un » assez naturellement sans forcément le travailler à l’entrainement. Je dois parvenir à devenir plus constant au shoot et je travaille en ce sens à l’entrainement. Je dois également essayer de travailler davantage sur ma défense et rester dans mon rôle sans trop aller dans l’aide quand cela n’est pas nécessaire.

Comment décrirais-tu ton jeu?

Offensivement, je pense être assez complet même si je dois travailler ma main droite. Je dois aussi me perfectionner défensivement. Dans tous les cas, je peux toujours m’améliorer des deux côtés du terrain. J’ai un jeu assez rapide et je cours tout le temps partout. C’est positif à certains moments mais je dois apprendre à calmer et poser le jeu dans certaines situations.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

Mon match contre Timothy Casamento (rires). Autrement, je n’en ai pas spécialement.

Quelles sont tes ambitions dans ce sport?

Sincèrement, je m’entraine avec la R1 de Sainte Wal’ cette année et le jeu, plus rapide qu’en P1, me convient assez bien car j’aime courir et le jeu rapide. Cela fait seulement deux ans que j’ai repris le basket et j’espère évoluer peut-être en régionale un jour.

Comment expliques-tu le premier tour mitigé de ton équipe?

Au niveau de la préparation, nous nous y sommes pris tard, ce qui ne nous a pas arrangé. Ensuite, avec les nombreux changements d’entraineurs, il a chaque fois fallu un temps d’adaptation à l’équipe sur le terrain car chaque coach avait sa vision et nous devions changer notre jeu. Les blessures et les absences aux entrainements et aux match n’arrangent rien non plus… Je pense que nous avons un effectif complet mais, dans la réalité, il ne l’est pas souvent.

C’est un tout gros match qui vous attend ce vendredi à Saint-Louis. Que devrez-vous réaliser si vous voulez avoir une chance de vous offrir le scalp du leader?

Il faudra jouer avec une grosse rigueur défensive, faire les bons choix devant pour ne pas encaisser de contre-attaque et, surtout, contrôler le rebond. Nous devrons également jouer avec nos tripes, tous ensemble. Et puis, il faudra bien marquer un point de plus que notre adversaire (rires).