« Se laisser porter par le voyage »

 

Radu Ulea était absent lors du match  de la P1 de Visé ce weekend. Une situation qui se répétera prochainement puisque le Visétois s’embarquera, en octobre, pour un tour du monde -mais pas en quatre-vingt jours. Il nous explique la genèse de son projet et ses futures destinations, sans oublier d’évoquer la préparation de sa formation.

 

Radu, comment se déroule votre préparation?

Je pense que toute l’équipe est satisfaite de ce que met en place notre duo de coachs. Comme à la fin de la saison dernière, ils nous donnent l’impression d’être à la hauteur du défi qu’ils ont relevé (ndlr: sauver Visé de la relégation en P2). Nous savons que la saison risque d’être ardue, cela me fait d’ailleurs mal de devoir abandonner l’équipe à partir d’octobre pour un tour du monde. Mais nous pouvons compter sur les recrues et, notamment, sur deux jeunes prometteurs qui pourraient nous aider à ne pas nous retrouver dans la même situation que la saison dernière.

Champion P2 16-17.

Tu évoquais le tour du monde dans lequel tu te lanceras en octobre. C’est une envie que tu avais en toi depuis longtemps?

Oui, tout à fait. En 2015, à la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité de parcourir une belle partie de l’Amérique Centrale pendant près de six mois avec deux amis. Depuis notre retour, j’ai constamment eu l’envie de repartir pour un vrai tour du monde. Il est évident que cela n’est pas évident de tout plaquer, démissionner, louer mon appart, arrêter le basket, quitter sa famille et ses amis…  Quitter le système est loin d’être facile. Heureusement, ma copine avait des idées similaires et nous avons pu mettre nos projets en commun et nous partirons ensemble.

 

Quels pays comptes-tu visiter en priorité?

Nous avons choisi de commencer par le Sri Lanka le premier octobre prochain. Cela nous semblait être un bon point central pour débuter notre aventure. Ensuite, nous devrions nous rendre en Inde, puis passer au Népal pour profiter des Himalyas et continuer vers l’Asie du Sud-Est. Nous comptons travailler en Nouvelle-Zélande et en Australie avec un WHV (Working Holidays Visa). Et si tout se passe bien, nous finirons par passer de l’autre côté du Pacifique et remonter la Cordillère des Andes.

Un sacré programme!

Oui mais il s’agit du projet « initial ». Nous sommes tous les deux conscients qu’il y aura des modifications en cours de route. Nous allons vraisemblablement plus nous laisser guider par le voyage lui-même que le planifier.