« Nous ne punissons pas assez après une bonne défense »

Désormais privés de Yacine Baeri et Lionel Colson, les Liégeois d’Olivier Macfly doivent construire un nouveau collectif offensif et se montrer plus décisifs sur jeu rapide.

Au Royal IV Brussels, les Liégeois pouvaient compter sur un Bojovic (23 points) très performant pour claquer un 11-21 d’entrée afin de prendre les devants au marquoir. Dix premières minutes d’excellente facture malheureusement gâchées par un deuxième quart-temps bien moins réussi. A la pause, 31-32.

Au retour des vestiaires Malu (13) et les Sang et Marine résistaient bien aux assauts bruxellois mais ceux-ci égalisaient à la demi-heure, 49 partout. Bojovic moins présent offensivement, les Liégeois calaient dans la dernière ligne droite et devaient laisser filer la victoire, 67-60.

Pour cette rencontre et les futures, Olivier Macfly était privé des services de Yacine Baeri et Lionel Colson qui ont obtenu des contrats professionnels au Maroc et en Grèce. « Deux joueurs dominants de mon cinq de base qui n’ont pas été remplacés. Cela fait beaucoup », constate le coach des Sang et Marine qui avait changé quelques systèmes pour ce duel contre les Bruxellois. « Même si nous avons commis beaucoup d’erreurs, nous n’avons encaissé que 67 points à l’extérieur, ce qui est vraiment bien. »

C’est en attaque que les Liégeois ont éprouvé davantage de difficultés. « Nous nous sommes bagarrés avec l’anneau tout le match. Et quand cela ne va pas, nous forçons, ce qui n’arrange rien. Il n’y a plus de collectif, chacun y va de son propre tir. Même si cela part d’une bonne intention, notre force est notre collectif. »

Pour compenser les départs des deux pierres angulaires du système liégeois, les Sang et Marine vont devoir davantage s’appuyer sur la force du groupe et le jeu rapide. « Nous devons retrouver un collectif offensif et absolument marquer plus en contre-attaque et aller chercher des paniers faciles. Nous ne punissons pas assez après une bonne défense », conclut l’entraineur des Principautaires qui n’a jamais eu peur des défis.

Crédit photo : Léa Collin