« Nous n’avons mené qu’une seule fois : c’est ce qu’on peut appeler un hold-up ! »

Parfait hold-up des Spadois de Jean-Louis Pire qui ont infligé aux Abeilles d’Harimalia leur seconde défaite de la saison.

Jean-Louis, comment s’est déroulé votre déplacement à Spa ?

Ce fut un match un peu bizarre. Nous savions que les locaux étaient premiers à égalité avec le Croatia Oupeye et le BC Réveil. Nous sommes donc venus à Spa sans pression mais avec une grosse envie de bien faire. En première mi-temps, nous ne fûmes pas très bons, commettant des erreurs en défense tout en ayant un mauvais pourcentage aux shoots.

Vous etiez menés 36-27 à la pause.

Exact. A la mi-temps, nous avons rectifié certains aspects de notre défense et nous savions que tout était encore possible. Grâce à une grosse défense, nous sommes progressivement revenus au score, jusqu’à 41-40 à la fin du troisième quart.

Le dernier quart s’annonçait palpitant.

Au début de celui-ci, les Abeilles reprirent quelques longueurs d’avance, un arbitre ayant exclu un de mes joueurs alors que, selon l’avis de tous, une anti-sportive aurait suffi. Nous sommes cependant restés concentrés malgré cette injustice et sommes parvenus à égaliser à 51 partout à moins d’une minute de la fin de la partie. Les locaux ne parvinrent alors plus à marquer alors que François Wirzfield plantait une bombe à 0,8 seconde du coup de sifflet final.

Vous n’étiez pourtant pas au bout de vos peines !

Nous pensions que c’était fini. Mais l’arbitre décida de remettre deux secondes au chrono. Les locaux avaient la rentrée et un de mes joueurs était sanctionné d’une faute alors que le chrono n’avait pas changé. Heureusement, notre adversaire ne réussit qu’un seul de ses deux lancers. Voilà ce qu’on peut appeler un hold-up ! Nous n’avons mené qu’une seule fois !

Comment allez-vous aborder la dernière ligne droite de cette saison ?

Nous allons essayer de maintenir notre quatrième place et de continuer à être la meilleure défense de la série. Cet objectif me tient à coeur.