« Deux temps-morts coup sur coup n’ont rien changé »

Alors qu’elles étaient dans le match à Fleurus, les Prayonnaises de François Sgobba ont subi un horrible 20-2 à la reprise, douchant leurs espoirs de victoire.

Si les paniers se faisait rare pour ce déplacement de Prayon à Fleurus, Beltran (7), Crelot (9) et les Trooziennes étaient dans le match à la mi-temps, 21-18. Malheureusement, au retour des vestiaires, c’était la panne sèche pour les protégées de François Sgobba qui subissaient un terrible 21-2. Malgré une belle réaction dans les dix dernières minutes, Mangiatordi (8) et ses coéquipières s’inclinaient 50-38.

François, comment as-tu vécu ce terrible 21-2 subi au retour des vestiaires ?

Au vu de la première mi-temps lors de laquelle notre jeu était bien posé et construit, j’étais confiant pour la reprise du troisième quart. Les consignes était claires à la pause. Cependant, Fleurus nous a pris à la gorge à la reprise avec une grosse pression tout terrain et nous avons voulu jouer le jeu de notre adversaire en retombant dans nos travers sans travailler en équipe. Cela se réduisait à courir après le score en forçant et en faisant de mauvais choix, ce qui a donné beaucoup trop de contre-attaques aux locales alors que notre repli était absent.

Difficile d’endiguer la vague adverse dans ce cas-là.

Deux temps-morts coup sur coup n’ont pas permis de casser le rythme adverse et nos changements n’y changeaient rien. Un quart-temps vide lors duquel nous avons pris vingt points en huit minutes. Nous avons eu un sursaut d’orgueil dans les cinq dernières minutes du match, en mettant une grosse pression et du rythme devant. Malheureusement, à ce niveau-là, les absences durant le match se paient directement. Les Fleurusiennes méritent leur victoire alors que pour nous la manière n’y était pas.