« C’est l’occasion de parler aux joueurs et de les filmer »

A Spa, les entrainements sans contact étaient envisagés avant que les nouvelles mesures gouvernementales ne les interdisent. Les restrictions obligeant les sessions à avoir lieu sans contact étaient pourtant aussi des opportunités de travailler différemment sur des aspects parfois délaissés lorsque la saison bat son plein.

A Spa, les entrainements étaient initialement suspendus jusqu’au 21 octobre. La suspension fut prolongée de quelques jours avant que le gouvrnement wallon ne décide finalement d’interdire tous les entrainements, même sans contact. Pourtant, ceux-ci pouvaient aussi apporter une plus-value à des joueurs forcément toujours motivés pour taquiner la balle orange. « Il faut dès lors travailler les fondamentaux, effectuer des spécifiques sans oublier la condition physique. Idéalement, chaque joueur sur un anneau » détaille Bruno Dagnely à propos des entrainements sans contact. « Il faut alterner l’intensité avec du travail technique et constamment avoir des concours entre les joueurs pour garder l’esprit de compétition. »

Ces nouvelles règles à respecter pour éviter la propagation du virus pouvaient aussi servir d’opportunité pour s’occuper d’aspects plus ou moins délaissés lorsque la saison bat son plein. « C’est aussi l’occasion de parler avec chaque joueur pour voir comment il se sent, ce qu’il aime dans le basket mais aussi lui demander ce qu’il considère comme ses points faibles et forts et travailler sur ceux-ci » continue le mentor spadois. « C’est une occasion pour filmer les joueurs individuellement afin qu’ils puissent se voir exécuter certains mouvement et montrer les corrections que l’on désire travailler. » Et de conclure: « Il faut donc personnaliser l’entrainement tout en gardant un esprit de compétition. » Des principes que le mentor spadois gardera en mémoire en vue d’une éventuelle reprise lorsque la situation le permettra.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que le gouvernement fédéral ne décide d’un reconfinement jusqu’au 16 décembre.

Crédit photo: Charnikon Prod.