« Tout le tralala du CP »

Pour Liège & Basketball et avant de prendre en main Welkenraedt, Gino Fortuna fait le bilan de sa deuxième et dernière saison à la tête d’Andrimont.

La saison:

« Une saison avec différentes confirmations et son lot de surprises comme souvent… Notre équipe était beaucoup plus complète et plus forte à tous les niveaux que l’année précédente mais lorsque les blessures et le manque d’opposition surviennent, les choses deviennent compliquées. »

Les résultats:

« Avec les renforts et le groupe au complet, nous pouvions espérer de meilleurs résultats et croire au minimum à la première partie de tableau. Les blessures font toutefois partie du jeu même si avoir deux meneurs blessés à la même période pour une longue durée a complexifié notre tâche. Notre combat fut donc similaire à celui de la précédente saison mais nous nous en sommes sortis. »

L’élite provinciale:

« C’est un magnifique championnat car il y a des équipes au-dessus et d’autres plus faibles mais tout le monde peut battre tout le monde. Certaines équipes profitent du règlement avec la possibilité de faire redescendre leurs joueurs régionaux ou nationaux – sept formation pouvaient le faire cette année – mais c’est le jeu et nous le savons.« 

Son coaching:

« Je reste convaincu que le groupe est plus fort qu’une seule individualité… Des résultats positifs furent forgés au caractère et collectivement alors que certaines défaites eurent lieu lorsque nous nous basions trop sur l’un ou l’autre joueur. »

Les moments marquants de cette campagne 2019-2020:

« Il y en a eu trois. Le premier fut l’écartement de Delrez et Liégeois pour cause de virus – pas celui que nous connaissons actuellement. Le second fut notre reprise à la trêve avec de grosses victoires contre des membres du Top 5 et un quatre sur cinq. Enfin, la fin de saison écourtée – sans parler de mon écartement par le comité – à cause du Covid-19 et tout le tralala du CP. »

Ses coups de cœur:

« Non seulement mon groupe était sportivement de qualité mais extraordinaire en-dehors également. J’ai aussi eu la possibilité de retrouver Adolfo Gonzales, un vrai ami avec qui j’ai joué une dizaine d’années. Son envie et ses qualités étaient toujours bien présentes!« 

Ses regrets:

« Le choix d’une seule personne frustrée et vexée mettant fin à ma collaboration avec le groupe. Mais c’est le jeu, on le sait dès le départ… Toutefois, que cela lui plaise ou non, le maintien appartient surtout au club, aux joueurs et à moi-même. »