« Venu à Spa grâce à mon ami Bruno Dagnely »

Une page se tourne pour Mike Laboureur qui quitte Spa pour rejoindre Henri-Chapelle.

Dans la jeune équipe de Spa, Mike Laboureur était la « caution expérience », amenant sa présence inside et sa capacité a étirer le jeu en plantant quelques banderilles à l’occasion tout en mettant de l’huile dans les rouages du collectif. Mais une blessure a terni la saison de l’intérieur. « J’ai dû subir une petite opération au coude fin septembre et été en convalescence pendant plusieurs semaines. J’ai ensuite mis du temps à retrouver de meilleures sensations et je reste déçu de ma saison » regrette-t-il. « Ce championnat pourrait se résumer pour nous à des montagnes russes avec du très bon – comme s’offrir le scalp du leader alors invaincu qu’était Saint-Louis – et du très mauvais – notre non-match à l’Etoile. »

Des résultats en dents-de-scie qui ont plongé Spa dans la lutte pour le maintien, ou presque. « Nous étions trop inconstants que pour mériter mieux qu’une place dans le ventre mou du classement. Nous avons perdu plusieurs matchs par manque de cohésion ou de caractère. En P1, ça ne pardonne pas » reconnait le fils de l’ancien Président de SFX. « Le niveau du championnat était équivalent aux autres années mais avec un grand nombre d’équipes capables de se neutraliser. Il suffit de regarder le classement pour constater qu’aucune équipe n’était condamnée d’avance. »

Le noyau des Bobelins était assez inédit lors de cette dernière saison. « Ce nouveau groupe avec de très jeunes joueurs m’a énormément apporté humainement. Nous avons passé de chouettes moments ensemble et je garde aussi en mémoire les après-matchs mémorables avec les autres équipes seniors et, notamment, avec mon ami Bruno Dagnely grâce à qui je suis venu à Spa » nous confie Mike. « Je reste très déçu de la fin prématurée du championnat même si c’était la seule décision à prendre. Je n’aime pas ce sentiment de travail inachevé, nous avions encore des prestations très importantes à livrer et nous ne saurons jamais qui aurait fini par craquer dans la lutte pour le maintien. J’ai ce sentiment du capitaine qui quitte le navire alors que le périple n’est pas terminé. »

Ce sera en effet du côté d’Henri-Chapelle qu’évoluera l’expérimenté intérieur la saison prochaine. « Je profite de cet article pour souhaiter le meilleur à mes super coéquipiers, que cela soit à Spa ou ailleurs, et la bienvenue à Michel Pluys dans la cité thermale » ajoute Mike en guise de conclusion. « Le basket liégeois est avant tout une grande et belle famille dans laquelle on aime rire, jouer, se chambrer et, parfois, se disputer. »