« Existe-t-il un pivot de libre? »

Le maintien de Waremme en P1, le niveau du basket liégeois, les armadas qui refusent de monter, celles qui déclinent les Playoffs, son job de coach et les relations franches et sincères qui unissent les Wawas, le small ball et la recherche de la denrée rare: autant de sujets développés par Nicolas Gerads pour Liège & Basketball.

Le bilan des Wawas:

« Nous pouvons être heureux de ce que nous avons accompli – bien que je ne suis jamais content (rires) – même si je suis certain que nous aurions pu figurer trois ou quatre places plus haut en ne laissant pas filer certains matchs. Nous avons toutefois fait le boulot qu’il fallait contre les équipe du bas du classement afin d’avoir toujours l’average. Le reste n’était que du bonus. »

Le maintien en P1:

« Notre but premier était simplement de nous sauver. Beaucoup de personnes et même au sein du club – je pense d’ailleurs avoir parié une grosse fête si nous nous maintenions (rires) – nous voyaient directement descendants car nous avions pratiquement le même effectif qu’en P2. Nous avons voulu prouver le contraire et nous y sommes parvenus. Malgré les nombreuses blessures qui ont décimé l’équipe, nous ne fûmes jamais en position de reléguable. »

La première provinciale:

« Nous savons tous que le niveau du basket à Liège est assez connu. C’est le meilleure de Wallonie. Les équipes montantes en régionale se maintiennent la plupart du temps sans forcer. Tout le monde pouvait battre tout le monde et les matchs devaient tous se jouer. C’est quelque chose d’assez chouette. Les équipes du bas du classement créaient des surprises – même si certaines étaient aidées par des joueurs de l’équipe A. Le règlement le permet, il faut faire avec. Ce que je trouve par contre dommage, c’est de bâtir de grosses teams ou de jouer le haut du classement chaque année sans jamais vouloir accéder à l’étage supérieur. Cela peut fausser le championnat. Mais, bien entendu, je n’en veux à personne car je comprends bien les arguments légitimes des uns et des autres. Pour ma part, je voulais m’inscrire en Playoffs cette année. Je trouve que ce n’est pas quelque chose qui se refuse. »

Son job de coach:

« Cette P1, ce n’est pas une équipe, c’est une famille. Voilà pourquoi j’apprécie coacher ces gars. Nous n’avons pas peur de nous dire que ce nous pensons et nous sommes là pour chacun en cas de soucis sur le terrain ou en dehors. C’est très appréciable. »

Les moments forts:

« Il n’y en a pas vraiment eu… Tous les matchs que nous devions gagner le furent et les « branlées » que nous nous sommes prises nous ont ressoudés. La Coupe – qui n’était pas un objectif – nous a fait du bien car nous sommes de nouveau arrivé en quarts de finale en jouant souvent à cinq ou six. »

Ses coups de cœur:

« Revoir des personnes que je n’avais plus vu depuis un certain temps, apprendre à connaître d’autres coachs et leurs différentes philosophies basket et, bien sûr, les folies d’après-matchs avec mes gars. »

Ses regrets:

« Les regrets ne riment à rien, ile ne faut pas rêver, on ne sait jamais revenir dans le passé. Les seuls, à la limite, sont de n’avoir pu finir la saison et offrir une meilleure fin à Greg Dierckx qui méritait mieux que cette blessure. »

La prochaine saison:

« S’il existe encore un pivot de libre et possédant un bon foie, qu’il n’hésite pas à se faire connaître: je suis preneur. »