« Les belles années ne sont pas derrière moi »

Avant de rejoindre Haut-Pré pour écrire un nouveau chapitre de sa prolifique carrière, David Iliaens revient sur sa dernière campagne avec les Dragons du « moustache club » d’Esneux.

La saison:

« L’objectif de la saison de décrocher une place en Playoffs fut rempli même si le club avait décidé de ne pas nous y inscrire suite aux départs et arrivées pour la prochaine saison. Sans cette pandémie, si nous avions participé à ces Playoffs, je crois que nous avions toutes les armes pour les gagner.« 

La position des Dragons:

« Nous ne nous sommes uniquement entrainés que quelques fois au complet au mois d’août, notre contrat est rempli même si nous aurions pu finir un peu plus haut avec un rien plus d’automatismes pour finir certains matchs. »

La première provinciale:

« Venant de P2 où nous avions vraiment survolé les débats, cela faisait un bien fou d’avoir davantage de compétitivité en face chaque weekend. Cela m’a beaucoup plu de devoir jouer les matchs dans leur entièreté et ne de pas me dire à la mi-temps que la partie était pliée. Le championnat P1 est le plus agréable car en plus de jouer uniquement dans notre province, quand on arrive à mon âge, on connait pratiquement tout le monde dans chaque salle (rires). »

Ses performances:

« Je suis satisfait de mes prestations car je ne m’entraînais cette saison que maximum une fois toutes les trois semaines avec l’équipe. Mes performances n’en ont pas été impactées et cela tient aussi à la grande confiance que le groupe m’a accordé car ce n’était pas une situation simple. Je remercie d’ailleurs mes coéquipiers pour cela. Mon objectif caché aurait été une sélection au All Star mais, vu la situation, ce ne sera pas pour cette année et cela me motive d’autant plus pour la prochaine saison. »

Les moments forts:

« Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que l’arrêt de la saison suite à la crise sanitaire est le fait le plus marquant tant par son impact humain et social que par le manque qu’il suscite quant à la pratique de notre sport. Dans une moindre mesure, avoir figuré dans le Top 5 des marqueurs malgré mon faible nombre d’entrainements sur la saison me donne envie de sourire et me fait penser que les plus belles années ne sont pas derrière moi.« 

Ses coups de cœur:

« Tout et l’équipe ainsi que Le coach « Hub la moustache » et avoir rejoué avec mon pote Boris Blanchy plus de dix ans après avoir quitté le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas où nous nous étions rencontrés. Mon passage à Esneux restera l’un des meilleurs de ma carrière. »

Ses regrets:

« Ce n’est pas un regret mais ne plus jouer avec Eliott Alderson « The Flying Dragoon » me manquera sûrement malgré nos douze ans d’écart et sa passion pour l’arbitrage. Mon unique regret sera de ne plus pouvoir admirer la « touch » et la créativité hors-norme de ce précurseur de la balle orange qu’est Olivier Matray alias MacFly qui me fait rêver depuis près de vingt ans. Je l’affirme, on ne peut apprendre ce qu’il arrive à faire, cela doit être inné (rires).«