« Les Playoffs, c’est un peu comme Voldemort: on ne prononce pas ce mot »


On n’arrête plus Tilff! En déplacement à Erpent, les Porais ont enchainé une cinquième victoire consécutive et sont désormais quatrièmes du classement en R2B. Jérôme Niedziolka revient sur cette rencontre, le discours brillant de Quentin Pincemail à la mi-temps et la fin de saison de sa formation. Entretien teinté de cinéphilie, entre « L’enfer du dimanche » et « Harry Potter ».


Jérôme, que retenir de cette belle victoire 63-79 à Erpent?

Ce que nous devons retenir, c’est que nous sommes une équipe composée de joueurs qui ont chacun un rôle déterminé. Si nous essayons de sortir de ce schéma, cela ne fonctionne pas.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ce samedi?

En première période, nous nous entêtions à jouer des isolations et des situations de « un contre un ». Mais Erpent défend bien sur ce type de jeu. Un discours de notre coach digne d’Al Pacino dans « L’enfer du dimanche » à la mi-temps nous a fait nous recentrer. Nos adversaires n’ont plus marqué pendant sept minutes dans le troisième quart, ce qui nous a permis de débouler devant et de conclure des contre-attaques. Le dernier quart fut du même acabit.

Vous voilà avec une cinquième victoire consécutive et une belle quatrième place. Commencez-vous à songer aux Playoffs?

Concernant les Playoffs, nous sommes plutôt superstitieux. C’est un peu comme pour Voldemort dans Harry Potter: on ne prononce pas ce mot. Nous savons que nous avons notre sort entre nos mains. A nous de rester lucides et de continuer à jouer notre jeu.