« Liège Basket était devenu ma deuxième famille »

      

Véritable cheville ouvrière de Liège Basket, au four et au moulin pour son club de coeur, Margaux Michel a pourtant pris la décision de quitter l’ensemble de ses fonctions au sein du club principautaire. Pour Liège & Basketball, elle explique les raisons de son choix et revient sur ses neuf années passées à Liège Basket.

   

Margaux, tu as pris la décision de quitter l’ensemble de tes fonctions à Liège Basket, tu n’es pas trop triste?

Si, c’est triste, mais je n’avais pas le choix. J’étais désormais obligée de quitter le club. Plusieurs choses m’ont fait comprendre qu’il était temps de partir.

Pourquoi avoir pris cette décision?

Tout d’abord, la nouvelle direction et présidence m’ont fait, à plusieurs reprises, une promesse de contrat, vu que je venais d’être diplômée en juin dernier. Malheureusement, il y a quelques jours, j’ai été avertie qu’il n’était désormais plus question de m’engager. De plus, beaucoup de personnes qui ont fait ce que Liège est actuellement ont été remerciées ou sont en préavis. Cela me chagrine de voir que l’on ne respecte pas ces personnes qui ont tant donné pour le club.

Cette décision est-elle irrévocable?

Oui, tant que la direction et la présidence restent telles quelles, je ne reviendrais pas sur ma décision.

C’est une page qui se tourne… Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Liège Basket?

J’ai passé neuf ans dans ce club. Des souvenirs, j’en ai plein la tête. J’ai vu passer énormément de joueurs. D’ailleurs, depuis l’annonce de ma décision, j’ai reçu beaucoup de messages d’anciens joueurs, belges comme américains, qui m’ont remerciée pour le travail que j’ai fourni. Au niveau purement sportif, je retiens la finale de la Coupe de Belgique et les matchs de Playoffs qui étaient toujours très stressants. Plus globalement, je garde en mémoire les nombreuses personnes que j’ai rencontrées et qui sont devenues de vraies amies et amis. Je pense notamment à Laurent Costantiello, Sacha Massot, Françoise Pessotto, Philippe Desmedt, Véronique Peulen et bien d’autres que j’oublie. Liège Basket était vraiment devenu ma deuxième famille. Je venais tout juste de passer mon examen pour avoir ma licence FIBA pour réaliser les statistiques. Elle servira peut-être pour d’autres clubs. Je sais que Charleroi a besoin d’aide pour les matchs de Coupe d’Europe.

    

Contactée par nos soins, la Direction de Liège Basket ne souscrit pas aux propos tenus dans cette interview mais ne souhaite pas y réagir pour ne pas rentrer « dans une polémique stérile ».

     

Crédit photo: JPH Ciraolo