Spécial Coupe de Belgique

Notre basket principautaire vivra un moment d’exception de son histoire avec la présence des Panthers liégeoises en finale de la coupe. L’occasion de cerner les enjeux du duel et de revenir sur l’ensemble des finales disputées par nos joueuses avec des surprises à la clé. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Panthers en outsiders face aux arguments physiques des Kangoeroes

Si les calculs sont justes : il y a exactement… 52 ans qu’une équipe liégeoise n’a plus raflé la coupe de Belgique. Bref, les Panthers succèderont-elles enfin aux Standardwomen ? Début de réponse demain sur le coup de 20 h 30 à Namur. « Grâce à un tableau assez dégagé, notre but était d’atteindre la finale : mission accomplie, donc », observe Pierre Cornia, « Ceci dit, il est clair que sur un match tout est possible. Dès lors… ». Pas de chance, une épidémie de grippe s’est abattue sur le groupe angleurois. En face, Arid Diels est sur ses gardes : « Les Kangoeroes partiront favorites mais, attention, les Wallonnes s’apprêtent à revêtir le costume d’outsider qui leur va à merveille. Elles ont tout à gagner et rien n’à perdre. » Ces deux infos pour conclure : Becky Massey a repris l’entraînement et sera sur la feuille alors que la finale sera dirigé, pour la première fois, par trois femmes. Soit, un trio exclusivement néerlandophone.

Six finales en Principauté comme à Huy, Esneux, Cointe ou au Paire

Il faut remonter à 1984 pour trouver trace de la première d’entre elles. Cette année-là, Coxyde (coaché par Werner Rotsaert) venait à bout (62-53) de Monceau à l’ombre de l’Alfa d’Esneux. En 89, le Théâtre des Sports devenu Salle Gaston Deckers voyait le même Monceau prendre le meilleur (59-41) sur Osiris Denderleeuw. Situation exceptionnelle en 87 avec une finale se décidant en aller-retour (lire ci-dessous) et dont la seconde manche trouvait refuge à Cointe avec le revers in extremis du Fémina. Le hall du Paire servait de cadre à l’explication au sommet de 2002 voyant St-Servais rayer de la carte (85-49) son voisin du Mosa Jambes. Neuf ans plus tard (’11), le parquet hutois était foulé par les Kangoeroes Boom dictant leur loi (75-72) à Namur. Des Boomoises qui, en ’15, s’inclinaient (96-59) devant Castors Braine au Country Hall.

La Coupe : une spécialité du Standard, vainqueur à 4 reprises en 5 finales

Au niveau des finales disputées par des phalanges principautaires, on arrive à un total de 7 finales. Dont une assez particulière. Par ordre chronologique, il est clair que le Standard fait figure de précurseur et de spécialiste de la C2 belge. Les « Rouches » montaient sur la plus haute marche du podium en 64 (50-27 contre Joli-Bois (D2), une équipe de Woluwé) et en 65 (89-50 aux dépens du Canter (D2) de Schaerbeek). L’année suivante, les Mosanes s’inclinaient (49-51) devant Woluwé alors qu’en 67, elles refaisaient surface (61-35) face à Pont-de-Loup avant de récidiver en 1970 (71-58) contre le Spartacus Anvers. Depuis, plus aucune équipe de la province n’a brandi le trophée. A noter qu’en 87, la finale se déroula en aller-retour. Le Fémina s’en alla d’abord partager l’enjeu (49-49) à Runkster Hasselt, mais mordait la poussière à Cointe sur le score étriqué de 82-83 et après… deux prolongations. Dernière « participation-maison », celle de… Herve/Battice qui, en 2005 à Louvain, ne pouvait rien (40-101) face à l’armada namuroise. Sachez encore que le « Carnet » du week-end sera consacré à la première victoire en coupe d’Ostende. Il y a 60 ans exactement.

La télé crève l’écran

Vendredi : Monaco – Efes Istanbul (19 h 45, VOOsport World 1) ; samedi : Clippers – Hawks (1 h 30, Eleven Sports 2), Dijon – ASVEL (20 h 20, Sport en France) ; Ostende – Limburg (17 h 15, VRT), Bucks – Warriors (20 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Liège Panthers