Ce dimanche aura lieu le remake de la dernière finale des Playoffs entre Ostende et Mons. Si les effectifs des deux équipes ont quelque peu évolué, Dusan Djordjevic est toujours au poste.
Après avoir dû en passer par une prolongation pour se défaire d’Anvers, les Ostendais s’apprêtent à disputer un nouveau match au sommet ce dimanche au Versluys Dôme en accueillant les Renards pour un remake de la dernière finale des Playoffs. Une rencontre pour laquelle le « Général » Djordjevic sera à nouveau déterminant pour les Côtiers. « Je dois vous avouer quelque chose, je n’aime pas tellement le surnom (NdlR : le Général) qu’on me donne parce que la continuité qui existe à Ostende depuis de longues années facilite ma longévité » confesse le meneur dans un long entretien accordé à la DH.
A trente-huit ans, Dusan Djordjevic est toujours l’un des meneurs les plus coriaces et efficaces de notre D1. Et si pas mal de choses ont pu changer en onze ans, Ostende reste toujours la locomotive du basket belge. « Oserais-je dire l’aspect financier ? » répond le Serbe sur ce qui a pu changer au BCO sur ces onze dernières saisons. « Dans le sport, beaucoup de choses dépendent de cela. Il a fallu s’adapter et donner plus d’importance aux jeunes éléments. Ostende l’a compris et fait du bon travail quand on énumère les talents sortis de ce club. Les jeunes savent qu’en signant au BCO, ils peuvent quitter le pays en étant prêts pour un tout autre palier. C’est la clé, selon moi. »
Forcément, la longévité et l’excellence du leader des Côtiers forcent le respect. « Je pense que je dirais que si on croit en ce qu’on aime, on peut faire de ses rêves une réalité. J’ai voulu devenir un professionnel, j’ai travaillé pour et aujourd’hui, j’ai un grand sentiment de fierté quand je regarde dans le rétroviseur » assure Djordjevic lorsqu’il lui est demandé de résumer sa carrière en une phrase.
Crédit photo: BCO