« La course à pied est arrivé au bon moment dans ma vie »


Compétitrice dans l’âme, Delphine Thirifays a déjà, à seulement vingt-trois ans, un palmarès qui en ferait rêver plus d’un(e). Plus de cinquantes victoires régionales à son actif, une victoire en catégorie « espoir » sur le semi-marathon le plus prestigieux du monde à New York ou encore un titre de championne de Belgique juniore en duathlon. Rencontre avec une athlète qui a fait ses débuts sur les parquets avant de bifurquer vers le bitume.


En partenariat avec KLAK Magazine, Liège & Basketball vous propose un entretien fleuve avec Delphine Thirifays, ancienne basketteuse et coach au BC Ninane et figure montante de la course à pied belge.

Delphine, avant d’arriver à la course à pied, tu as d’abord pratiqué d’autres sports.

Oui, j’ai commencé le basket à cinq ans. J’ai aussi fait un peu de tennis et puis je me suis mise au vélo à seize ans. Durant l’inter-saison de basketball, je faisais quelques footings afin de garder la forme. En 2013, je me suis inscrite sur un 5 kilomètres pour voir ce que c’était et j’ai remporté la course. Plusieurs personnes de mon entourage m’ont conseillé de perserver dans cette voie là.

Pourquoi avoir choisi cette discipline ?

Dans un premier temps, ce fut parce qu’apparemment j’étais faite pour la course de fond et que l’on m’y garantissait un bel avenir. J’ai rapidement accroché, cela m’a apporté du renouveau dans mes activités sportives et de nouveaux challenges. Au fil des mois, je me suis vue évoluer, ce qui a décuplé ma motivation. En fait, la course à pied est arrivé au bon moment dans ma vie.

Qu’est-ce qui te plait dans cette discipline ?

La course m’a apporté et m’apporte énormément. Sur le plan physique, cela m’a appris à connaître mes limites et à tenter de les repousser. Sur le plan social, j’ai pu faire plein de rencontres grâce à ce sport. C’est l’une des rares pratiques sportives où vos adversaires peuvent devenir vos partenaires d’entrainement, et mêmes vos amis par la suite. Selon moi, c’est le sport où existe le plus de fair-play. Il n’y a pas de différenciation entre les coureurs. Vous courez donc vous êtes considérés.


La suite de l’entretien est disponible gratuitement ici.