Quel duel entre Lambrecht et Fall-Faye !

Tim Lambrecht et Ibrahima Fall-Faye se sont tirés la bourre au Dôme et les Giants l’ont emporté, 65-78.

A l’issue du premier quart, Fall-Faye (32 points à 12 sur 15 aux tirs pour 32 d’évaluation) et Anvers menaient 15-24 à Charleroi. Mais Lambrecht (27 points, 8 rebonds et 5 steals) et le Spirou profitaient du second quart pour inverser la tendance et recoller au score, 41-42 à la pause.

A la peine au retour des vestiaires, les Carolos voyaient les troupes de Christophe Beghin creuser l’écart. C’était 51-61 à la demi-heure. Le Spirou poussait pour revenir dans la dernière ligne droite mais n’y parvenait pas, les visiteurs se montrant très sérieux. La victoire revenaient aux Anversois, 65-78.

Un bon Ajay Mitchell et Limburg dominent Alost

Si Mihailovic fut éblouissant à Limburg, la victoire est revenue à un bon Ajay Mitchell – auteur d’un panier spectaculaire – et à ses coéquipiers.

Nous l’avions écrit, cette double confrontation entre Limburg et Alost serait l’occasion pour Ajay Mitchell de se jauger face à l’un des meilleurs attaquants du pays. Et si Mihailovic (27 points, 8 rebonds et 6 passes) a fait honneur à sa réputation, le fiston de Barry n’a pas à rougir de sa prestation. Avec 10 points (à 50%), 3 passes et 2 steals en seulement 15 minutes, Ajay a fait le taf (avec un panier spectaculaire à voir ici), tout comme sa formation qui prenait l’avantage dès le début pour mener 20-18 après dix minutes et 49-44 à la pause.

Le troisième quart, bien plus pauvre en paniers, allait permettre aux Okapis de refaire leur retard et de passer devant, 58-59. Mais les troupes de Sacha Massot réagissaient parfaitement pour s’imposer finalement 81-76. Le match retour aura lieu dimanche dans un Forum malheureusement toujours privé de son public.

Crédit photo: Limburg United

Saddiq Bey, la surprise des Pistons

Les Pistons se sont imposés au TD Garden grâce à la performance inattendue de leur rookie Saddiq Bey.

Au TD Garden, Tatum (33 points, 11 rebonds et 7 passes) et Brown (27 pions) ont fait ce que les Celtics attendent d’eux. Mais ce que l’historique franchise de Beantown n’attendait pas, c’était la performance de Saddiq Bey. Le rookie a compilé 30 points et 12 rebonds pour porter Detroit à un tout aussi inattendu succès à Boston, 102-108.

« Scary Terry » on fire !

41 points pour Terry Rozier et la victoire pour les Hornets.

Cette nuit, Charlotte l’a emporté 120-114 contre les Wolves. Le grand bonhomme de cette rencontre fut « Scary Terry » auteur de 41 points dont 6 triples.

Vucevic cartonne les Kings !

Le pivot européen a collé 42 pions aux Kings pour offrir la victoire au Magic, 112-123.

Vucevic n’a rien raté (17 sur 22 dont 6 sur 8 de loin) pour marquer ses 42 points et a aussi bien contribué dans les autres secteurs de jeu (9 rebonds et 4 passes) pour une splendide évaluation de 50 !

Hold-up parfait des Nuggets

Menés toute la rencontre contre OKC, les Nuggets ont réussi le hold-up parfait, 97-95.

Si la défense était aux abonnés absents à Dallas, ce n’était pas le cas à « High Mile City » hier, ni Denver ni OKC n’atteignant la barre des 100 points. Menés toute la rencontre, Jokic (22 points, 13 rebonds et 9 passes) et les Nuggets réussissaient le hold-up parfait pour l’emporter 97-95.

Les cartons de Luka Doncic et Zion Williamson !

Luka Doncic et Zion Williamson, les deux visages de la NBA de demain, ont profité de leur affrontement pour exploser les compteurs et battre leur record de points !

Avec 46 points et 12 assists, Luka Doncic fut déterminant pour permettre aux Mavs de vaincre les Pelicans d’un super Zion Williamson (36 pions), 143-130. Pour la défense, par contre, il faudra repasser…

https://www.youtube.com/watch?v=_ntwNV4lDfE

Iaro superstar !

Avec une raquette prolifique dont un Iarochevitch incroyable, Liège a longtemps cru tenir sa première victoire avant de malheureusement craquer dans la dernière ligne droite.

A nouveau pour Liège, l’homme du match s’appelait Ioann Iarochevitch. Le technique intérieur, véritable métronome des Principautaires, a livré une prestation éblouissante comme en atteste son évaluation de 43 ! Avec 28 points (à 8 sur 12 aux tirs et 11 sur 11 aux lancers-francs), 11 rebonds, 3 assists et 3 interceptions, l’ancien Spirou fut tout simplement éblouissant. Il reçut le précieux soutien des son comparse de raquette, Amaury Gorgemans (18 points à 100% et 5 rebonds), et de Milos Bojovic, auteur de 15 points en sortie de banc. A contrario, Lovre Basic (9 points et 9 passes mais 2 sur 11 aux tirs et 9 balles perdues) livra une prestation très moyenne.

Avec une rotation très courte – seul Bojovic reçu un temps de jeu significatif parmi les remplaçants (Lhoest 10 minutes, Lambermont 8, Potier 5) – choisie par Lionel Bosco, Liège crut longtemps tenir sa première victoire avant de craquer dans le dernier quart-temps. Les dix premières minutes étaient équilibrées et c’était 20 partout à l’issue du premier « time ». Dans le second quart, les louvanistes creusaient un petit écart (24-28 puis 27-31) mais le trio Iaro/Bojovic/Gorgemans permettait aux Principautaires de recoller au score et même de passer devant à la pause, 43-40.

Au retour des vestiaires, les échanges étaient toujours aussi équilibrés mais les troupes d’Eddy Casteels – ayant lui aussi opté pour peu de rotations – réussissaient néanmoins à recoller au score. A la demi-heure, c’était l’égalité parfaite, 61 partout.

Malheureusement, le début du dernier quart voyait les Liégeois connaitre une séquence difficile que les Bears exploitaient parfaitement pour se forger un intéressant viatique, 65-74 à la trente-sixième minutes. Les locaux allaient tenter de revenir au score mais n’y parvenaient pas totalement et s’inclinaient 78-82.

Louvain empoche donc sa première victoire alors que les Liégeois n’ont pas démérité. Avec un tel impact de ses intérieurs et, enfin, une (courte) domination au rebond, les pensionnaires du Country Hall ne peuvent que regretter les trop nombreux ballons perdus (22 dont 9 pour le seul Basic !). Un point à améliorer pour tenter d’inverser le résultat dimanche chez les Bears.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le groupe demeure identique »

Pepinster mise sur la stabilité et la continuité pour sa TDM2.

« J’aimerais recommencer tout court, match amicaux ou championnat, peu importe parce que je dois bien avouer que cela commence tout doucement à me manquer ! Participer à un championnat resserré serait déjà mieux que rien et j’en serais ravi » nous avait confié Jordan Maucourant avant que l’AWBB ne siffle la fin de toutes les compétitions amateurs.

Les espoirs du meneur, qui se remet de sa fracture à la mâchoire, sont donc reportés à la prochaine saison pour laquelle il portera toujours le maillot et l’attaque des Pepins. Le plus célèbre club verviétois a décidé de miser sur la stabilité et la continuité, comme le révèle La Meuse Verviers, en prolongeant son coaching staff et tous les joueurs – hormis Akinbodu qui ne sera plus en double affiliation – pour la prochaine saison.

« Une expérience que je voulais vivre »

« J’ai décidé de rester à Pepinster car le groupe demeure identique et que nous n’avons quasiment rien vécu ensemble cette saison. Je me voyais mal partir ailleurs » nous explique l’excellent meneur ce vendredi. « En plus, je vais avoir la chance de donner des entrainements spécifiques à des jeunes durant la saison. C’est une expérience que je voulais vivre. »

En cette période assez spéciale, il est délicat de se projeter trop en avant. « C’est difficile de déjà évoquer nos ambitions et objectifs après être restés un an sans jouer » reconnait Jordan. « Tout d’abord, l’essentiel sera de reprendre du plaisir sur le terrain grâce à une bonne préparation physique qui sera, à mon avis, encore plus importante cette année. »

Et en attendant de faire à nouveau rebondir le ballon et de transpercer les défenses de TDM2, le meneur pepin termine de soigner sa mâchoire meurtrie. « Il ne me reste plus que quatre séances de kiné, assez espacées, pour voir si ma mandibule reste bien stable. Mais, depuis, janvier, j’ai le feu vert du chirurgien pour reprendre le sport. Mais je n’ai évidemment pas pu encore en profiter » conclut Jordan.

Crédit photo: RBC Pepinster

« Il est d’un autre monde »

Très bon cette saison et encore davantage depuis quelques matchs, Stephen Curry se replace dans la course au MVP.

Stephen Curry pourrait-il remporter un troisième trophée de MVP ? « Comment ne pourrait-il pas être dans la course au MVP ? Il est d’un autre monde » répond Steve Kerr sur ESPN.

Le principal intéressé n’en fait toutefois pas une fixation. « Le jeu parle de lui-même. Évidemment c’est un incroyable accomplissement et être dans cette conversation avec tout ce que nous avons traversé lors des deux dernières années, ça signifie quelque chose. Ces récits se font d’eux-mêmes au cours de la saison, et moi mon boulot c’est d’être évidemment au niveau où je m’attends à être et en général c’est synonyme d’être au top en fin de saison. J’essaye vraiment de ne pas être distrait par tout ça parce que cela gâche en quelque sorte le moment. Si je fais mon boulot, j’y serai à la fin de la saison, et tout se fera naturellement » précise « Chief Curry ». « Ça l’a toujours été et ça le sera toujours. Tu peux juger en te basant sur ce qui a de l’importance pour toi, ce que tu vois, l’impression laissée, les stats, les victoires et les défaites, et ce genre de choses. C’est ce qui fait la beauté de ce trophée parce que tout le monde a un avis différent sur les paramètres à prendre en compte.  Parfois les règles du jeu changent. Donc l’important c’est de faire mon boulot et si les gens veulent me mettre dans la conversation avec les autres, alors c’est génial. Sinon, cela ne va pas changer la façon dont j’approche le jeu. »