Un énorme Butler terrasse le Jazz

Utah n’est pas imbattable. Jimmy Butler et le Heat l’ont démontré cette nuit.

Butler (33 points, 10 rebonds et 8 passes), Dragic (26 points en sortie de banc) et Adebayo (19 points, 11 rebonds et 7 passes) ont mis les bouchées doubles pour infliger une rare défaite au Jazz, 124-126.

https://www.youtube.com/watch?v=RuuUGe5wQIY

Kemba Walker retrouve des couleurs

Tout comme les Kings, les Celtics ont profité d’un grand Kemba Walker pour retrouver des couleurs tandis que les Suns continuent sur leur lancée et que la jeunesse du Thunder fut plus performante que celle des Hawks.

A domicile, les Celtics ont profité d’un grand Kemba Walker (32 points) pour retrouver des couleurs et venir à bout des Pacers de Sabonis (24 points, 6 rebonds et 9 passes – qui remplacera Durant au ASG – , 118-112.

A l’identique, les Kings, qui continuaient de s’enfoncer dans les tréfonds de la Conférence Ouest malgré des débuts prometteurs, ont profité d’un déplacement à Detroit pour renouer avec la victoire, 107-111. Merci qui ? Merci Fox (27 pions) et Holmes (19 points et 17 rebonds).

Les Suns ont réussi à renverser une situation compromise à Chicago pour s’imposer 97-106. CP3 a distribué du caviar: 15 passes décisives pour le vétéran de Phoenix. Le soleil continue de briller en Arizona.

Le collectif du Thunder a eu raison de Clint Capela (17 points et 21 rebonds) et des Hawks, 118-109. Atlanta demeure toujours aussi irrégulier tandis qu’OKC continue d’impressionner favorablement.

Les Raptors plus forts que le Covid (et que les Rockets)

Bien que partiellement décimés par le Covid, les Raptors ont infligé leur dixième défaite de suite aux Rockets.

Privés de Nick Nurse, d’une partie du staff et de plusieurs joueurs, les Raptors ont tout de même réussi à dominer le tandem Wall/Oladipo (48 points en combiné). Toronto (enfin, Tampa) s’en est remis au duo Powel/Van Vleet (55 points à eux deux) mais surtout à Kyle Lowry (20 points, 11 rebonds et 10 passes) en triple-double pour vaincre Houston 122-111 et prolonger encore davantage la mauvaise série de leur adversaire du jour.

Morant expulsé, Clippers victorieux

Les Clippers ont battu les Grizzlies pendant que Ja Morant devait suivre la fin de rencontre depuis les vestiaires.

Expulsé pour deux fautes techniques, Ja Morant (20 points) a vu ses coéquipiers baisser pavillon 99-119 face à « The Klaw » (30 pions) et les Clippers.

https://www.youtube.com/watch?v=8OJMuzas1vM&t=181s

Angelo Chol, la bonne pioche du Brussels

Le nouveau pivot du Brussels se montre déjà déterminant pour sa nouvelle équipe.

Depuis l’arrivée d’Angelo Chol, le Brussels est invaincu. Stabilisateur défensif mais aussi précieux au scoring et au rebond offensif, l’explosif intérieur se sent bien dans la Capitale.

Bx1 est parti à la rencontre de Chol dans un excellent reportage à découvrir ici.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Choisir entre la « Bob Team » et Wanze aurait été difficile »

Ayant élu domicile en Toscane, Mehdi Aouini n’en reste pas moins un spectateur attentif du basket liégeois.

C’est désormais sur un terre ocre, aux paysages superbes et à l’histoire aussi riche qu’importante que Mehdi Aouini s’épanouit. « J’ai en effet décidé de poursuivre mes aventures en Toscane où je vis à plein temps depuis septembre » nous confie celui qui fut du titre avec Waremme en P1. « Mais je dois bien avouer que si j’avais été en Belgique, choisir entre Flémalle et sa « Bob Team » et Wanze aurait été très difficile. »

Depuis cette région transalpine magnifique, où la gastronomie sublime un patrimoine architectural exceptionnel et une culture aussi foisonnante que diversifiée, l’ancien meneur des Sucriers reste un spectateur attentif et enthousiaste du basket liégeois. « J’ai vraiment l’impression que les championnats provinciaux seront excitants l’an prochain. Je me ferai un plaisir de venir en tant qu’observateur quelques week-ends par an » conclut-il.

« Un an de perdu pour ceux qui sont l’avenir du club »

Aussi bien comme joueur que comme coach, Maxime Clavier est privé de sa passion. Interview.

Max, comment vis-tu ce second confinement ?

Je vis ce confinement de façon normale comme je continuer à bosser sans arrêt. Je me suis mis en ménage donc je profite de ma petite femme tous les soirs… Mais le basket me manque. Je m’étais bien préparé, j’étais à mon poids de forme, j’avais bossé avec un préparateur physique. Cette interruption est donc arrivée au pire moment pour moi, mais je reste motivé.

En tant qu’entraineur, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est à l’arrêt ?

Mes joueurs me manquent, ne pas pouvoir les voir jouer avec une mentalité de guerrier me manque et les moments où je suis fier d’eux me manquent aussi. Tout me manque en fait… Pour eux, c’est une catastrophe, c’est un an de perdu pour des joueurs qui sont l’avenir du club. Mais je suis persuadé qu’ils font le nécessaire pour ne pas trop perdre le rythme et nous avons d’ailleurs repris des séances physiques en extérieur.

Et en tant que joueur ?

Tout comme en tant qu’entraineur, la compétition me manque terriblement. Je suis un compétiteur, j’adore ça, je m’en nourris. J’ai besoin de résultats, de gagner…

Cette longue trêve a-t-il influé sur ta passion pour le basket-ball ?

C’est indéniable que cela nous pousse à réfléchir à l’investissement énorme qu’on place dans le basket pour, parfois, pas grand chose. Mais dans mon cas, je ne compte pas mes heures passées au basket et ma passion est toujours la même. Je suis en manque. Comme coach, j’adore développer des projets pour les jeunes et essayer de les garder chaque année tout en ajoutant de la qualité au groupe. L’année prochaine, mes petits gars auront l’âge d’aller en seniors, c’est donc un gros projet qui doit être mis en place.

As-tu, comme d’autres coachs, des craintes que cette trêve ait un impact sur la motivation des joueurs ? Crains-tu des arrêts ?

Ce que je redoute le plus, c’est que nous ne puissions pas nous entrainer ou avoir accès à la salle avant l’été. En effet, je pense que si nous pouvons recommencer à nous entrainer vers mars, alors cela ira.

Comment défendre sur Luka Doncic ?

Comment faire pour défendre sur Luka Doncic ?

Luka Doncic a connu un petit retard à l’allumage et reste en délicatesse avec son tir mais il est tout de même diablement difficile à arrêter, ce que concède aisément Draymond Green, spécialiste es défense des Warriors. « En tant que défenseur, ton seul objectif c’est de pousser le gars en face à faire ce qu’il n’a pas envie de faire. Si tu arrives à faire ça, tu seras généralement un bon défenseur. Le problème avec Luka Doncic, c’est que tu ne peux pas l’obliger à faire ce que tu as envie qu’il fasse » explique Draymond Green. « Tu ne peux pas le pousser à accélérer. Il va à son propre tempo. S’il veut driver jusqu’au cercle mais que tu l’en empêches, il va réussir à placer un step back. Si tu veux lui interdire le step back, il va aller au cercle. La vraie difficulté, c’est vraiment ça : tu ne peux pas le brusquer et l’obliger à faire ce que tu veux. »

Crédit photo: Luka Doncic

« Un championnat très médiatisé »

Lorsqu’il évoluait à Oldenburg, Maxime De Zeeuw avait souligné la qualité des structures du championnat allemand qui grandissait à toute allure. Brillant en Euroleague, le Bayern Munich est sur le point de décrocher la précieuse licence A, une preuve supplémentaire que le basket teuton est en plein boum !

Lorsqu’il évoluait en Espagne, Maxime De Zeeuw avait relevé quelques différences entre le basket ibérique et les baskets belge et allemand. « Le niveau de chaque rencontre est élevé. Il n’y a pas un seul match où tu peux te dire que cela va être facile. Tout le monde peut battre tout le monde et tous les joueurs sont plus techniques qu’en Allemagne ou en Belgique. Chaque erreur se paie cash. De plus, les coachs sont tous d’énormes tacticiens et les playbooks sont généralement assez étoffés » nous avait ainsi expliqué celui qui brille actuellement en Israël.

Ayant connu plusieurs pays, l’ancien Pepin nous avait livré son opinion sur la Bundesliga. « J’apprécie ce championnat et son style de jeu, assez physique. Cela me convient bien. Le niveau est assez élevé ici, c’est différent de l’Italie où j’ai joué par le passé. Là-bas, les Américains avaient toutes les cartes en main et on s’en remettait à eux. Mais il n’y avait pas de continuité au sein des clubs, avec beaucoup de va-et-vient » nous avait confié Max qui avait vraiment apprécié son passage à Oldenburg. « C’est très bien organisé ici. Les équipes sont d’excellente qualité et aucun match n’est facile. Le niveau est très bon et tout le monde peut réellement battre tout le monde. De plus, le championnat est très médiatisé, cela s’inspire un peu de la NBA. Tous les matchs sont, notamment, retransmis en live sur un site internet. »

Force est de constater que le taulier des Belgian Lions avait totalement raison tant le championnat allemand monte en puissance depuis une petite dizaine d’années, tant du point de vue sportif que médiatique, économique ou structurel. De quoi désormais permettre aux phalanges teutonnes de briller en Euroleague.

A ce titre, le Bayern Munich assure dans la compétition reine. Et les Bavarois sont sur le point de décrocher la licence A, précieux sésame assurant la participation à l’Euroleague pour dix ans. « Je suis très optimiste sur le fait que le Bayern Munich deviendra co-actionnaire en plus des onze clubs et actionnaires actuels » a même avancé Jordi Bertomeu en conférence de presse. « Tout ce qui a été dit lors de notre première réunion à Munich a été conservé, et pour nous, il est très important qu’un associé ait une vision claire. Le Bayern a une très bonne structure et comprend comment les opérations économiques doivent être gérées. Ce n’est pas seulement une marque incroyable mais aussi une cohérence qui est nécessaire au niveau professionnel.« 

Qu’il semble loin le temps où des clubs belges participaient à la compétition phare du vieux continent…

Les Belges et la NBA !

Manu Lecomte va cotoyer un vrai ancien bon joueur NBA alors que Bako aurait pu défier une légende vivante.

Ce vendredi soir, l’ASVEL affronte le FC Barcelone. Les Blaugranas ont fait l’actualité ces derniers jours en engageant la légende ibère, Pau Gasol. Cette rencontre aurait pu être l’occasion pour Ismaël Bako de se frotter au double champion NBA. Ce ne sera malheureusement pas le cas pour le pivot belge vu à son avantage pour son retour en équipe nationale puisque Gasol n’est pas encore arrivé en Espagne.

Manu Lecomte, lui, va avoir l’occasion de pourvoir en caviars un ancien vrai bon joueur NBA. En effet, Pau vient d’engager Tony Wroten, un combo-guard qui tournait à plus de dix points par match outre-Atlantique, avec les Sixers et les Grizzlies. Une bonne pioche pour l’Elan Béarnais. « Tony Wroten fait partie des joueurs d’impact dont on a besoin à l’heure de ce défi d’une grosse série de matchs qui nous attend. C’est un joueur qu’on connait bien pour l’avoir croisé l’an passé en BCL alors qu’il évoluait sous les couleurs de Wloclawek. C’était un très bon joueur NBA, il dispose d’une grosse expérience. Il n’a pas joué depuis avril dernier, alors il va falloir le remettre en rythme. Il a besoin d’avoir le ballon en main, de créer du jeu, d’avoir les clés du camion. On va essayer de trouver un mix entre notre jeu d’équipe et son jeu à lui pour arriver à l’incorporer le plus rapidement possible » a déclaré le coach Palois dans un communiqué.