« Nous sommes assurés de pouvoir jouer pour le titre »

Dimanche, Justin Kohajda s’est à nouveau montré précieux pour aider Valladolid à conquérir un second succès consécutif qui qualifie sa formation pour la suite de la compétition. Les Ibères ont désormais quinze jours pour préparer la prochaine échéance.

Dans un festival de paniers, Valladolid s’est imposé ce dimanche contre Oviedo. « Je suis super content car cela nous assure d’être qualifiés pour le second tour et de pouvoir jouer le titre, quoi qu’il arrive lors des deux prochains matchs » sourit Justin Kohajda.

Dans une bonne dynamique, le pivot liégeois et ses partenaires devront attendre quinze jours pour disputer leur prochain match. « C’est un peu frustrant quand même, j’aimerais bien un peu plus de rythme mais nous aurons dix matchs à jouer au second tour, donc ça va venir » conclut Justin d’un franc éclat de rire.

Crédit photo: Ana Puente

« Que chacun soit resté une abeille et pas devenu un bourdon »

Kevin Lesoinne a fait le choix de quitter la Vaillante Jupille pour retourner à Harimalia, en troisième provinciale.

« J’ai décidé de retourner à Harimalia, avec les ‘Los Barlos’ en P3 » nous informe Kevin Lesoinne. « Quand j’avais quitté Hermalle il y a deux ans, nous en avions déjà parlé avec certains de l’équipe mais cela ne s’était pas fait. Après deux ans, maintenant, cela me semble être le bon moment. » Et d’ajouter: « Avec ma pépite Benjamin Peters, cela fait déjà quelques temps que nous voulions jouer ensemble. Le temps semblait venu de concrétiser cette envie. »

Le shooteur retrouvera rapidement ses habitudes au sein d’un effectif qui allie talent et bonne humeur. « Je rejoins une bien bonne équipe d’amis où tout le monde se connait sur le bout des doigts Cela promet » assure Kevin. « J’espère juste que chacun sera bien resté une abeille et ne sera pas devenu un bourdon au moment de la reprises (rires) ! »

Les Abeilles en liberté.

Si Kevin n’est pas parvenu avec ses coéquipier à ramener la Vaillante au sein de l’élite provinciale, son passage aux Argilières restera tout de même une réussite. « Je n’en retiens que du positif. Sur le terrain comme en dehors, j’ai rencontré de chouettes personnes. Nous avons vécu un paquet de bons moments et je ne pense pas avoir assez de mes dix doigts pour tous les compter » sourit-il. « Je suis content d’avoir pu rejouer avec certains gars et d’en avoir découvert d’autres. Mon seul regret est de partir sur une saison blanche, mais c’est comme ça. En tout cas, je souhaite le meilleur pour la suite aux Jupillois et je ne pense pas me tromper en affirmant que je vais en revoir certains, et souvent (rires) ! »

Lesoinne n’est pas le seul à venir renforcer la P3 des Abeilles. Thibaut Sacré (P2 Harimalia) vient aussi compléter l’effectif. « Notre ambition sera de jouer le plus haut possible. Les Barlos seront dans le « game » la saison prochaine » conclut Alexandre Bodson.

« Saisir ma chance »

Pour remplacer Dorian Muller, Spa a décidé de mise sur Maxence Bonaventure.

« Maxence Bonaventure vient remplacer Dorian Muller » nous informe Greg Jamar ce mardi. Un choix audacieux des Bobelins qui misent sur un joueur qui a du basket plein les mains. A la place d’un sérial shooteur, sans doute l’une des plus fine gâchette de la Province, Spa mise sur Maxence, qui, s’il est adroit de loin, est avant tout un excellent créateur, pour lui même et pour les autres.

« Après la finale de la Coupe au Hall du Paire, j’avais discuté avec Fred Delsaute qui est un ami et qui me conseillait de profiter que j’étais dans la force de l’âge pour relever un bon challenge sportif » nous explique Maxence qui a ensuite reçu la proposition spadoise. « J’ai décidé de saisir ma chance, n’ayant jamais pu vraiment me consacrer au basket à cause de mon boulot. De plus, je connais tout le monde à Spa, ce n’est pas bien loin de chez moi et Bruno est un ancien de Stavelot. »

« Un au revoir, pas un adieu »

A bientôt vingt-neuf ans, le dernier vainqueur de la Coupe s’offre un beau défi sportif pour sa première vraie expérience en nationale. « Je n’y vais pas pour faire de la figuration mais toutefois sans pression » nous précise-t-il. « Je souhaite me fondre dans le collectif spadois bien rôdé, tenter d’apporter ma pierre à l’édifice, m’entrainer dur et boire un verre après les matchs et les entrainements dans un club sympa. »

Quitter Stavelot fut forcément une décision difficile à prendre, d’autant qu’à l’instar de sa famille, Maxence souhaite s’investir dans le club. « Mais je n’ai pas encore des années de basket à « haut niveau » devant moi, je me devais donc de saisir cette opportunité et je reviendrai forcément à Stavelot, ma ville, mon club. C’est un aurevoir mais absolument pas un adieu » conclut le Blanc-Moussi.

Le « air ball » aux lancers-francs, un classique indémodable

Mieux que le « air ball » de plein jeu, le « air ball » depuis la ligne des lancers-francs. Un moment suspendu, hors du temps, pour apprécier une action indémodable.

Cela arrive à chaque match à des basketteurs amateurs. Un tir bien parti et qui finit finalement sans rien toucher, provoquant la gêne ou l’hilarité du shooteur et de ses coéquipiers. Mais mieux que le « air ball » en pleine action, il y a le « air ball » depuis la ligne de réparation. Les spectateurs ont alors tout le loisir d’observer l’inédite trajectoire du ballon qui, parfois à côté du cercle, souvent trop court, surprend le shooteur qui – toujours ! – l’assure: « c’est la première fois que ça m’arrive ! »

Quid de Skelin ?

L’ancien assistant de Niksa Bavcevic pourrait payer les conséquences de l’échec de Split en finale de la coupe de Croatie. Plusieurs successeurs sont d’ores et déjà cités. Quant à Jakob Cebasek, bien connu au Country Hall, il défendra dorénavant les intérêts du Dinamo Bucarest. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (luxembourgeoise) du mardi

Il ne fait pas bon être footballeur en D1 luxembourgeoise. Jugez plutôt : là-bas, la compétition est arrêtée depuis l’automne dernier. Oh miracle, elle devait reprendre voici une dizaine de jours et les équipes avaient repris les entraînements depuis un gros mois. A quelques heures des premières rencontres du samedi, ce sont les autorités de Differdange qui interdisaient subitement l’accès au stade (communal) pour raisons sanitaires. Afin de placer toutes équipes sur un strict pied d’égalité, la fédération décidait d’une remise générale. Bref, on allait enfin redémarrer en ce week-end de carnaval. C’était sans compter sur les effets d’un gel des plus sévères rendant tout simplement impossible la pratique du football aux quatre coins du Grand-Duché. Les plus optimistes misent désormais sur cette prochaine fin de semaine. On croise les studs…

Cette vieille connaissance d’Ivica Skelin sur un siège éjectable à Split

Pour l’ancien technicien de Pepin, Louvain et Charleroi (47 ans, photo), la soirée de samedi passé devait être une immense fête. Elle s’est transformée en abominable scénario-catastrophe. Pour l’occasion, Split, l’équipe de sa ville, retrouvait la finale de la coupe de Croatie. Et ce, pour la première fois depuis 2004. Pas de chance, Zadar se montrait le meilleur (79-70) et les partisans des perdants de réclamer, sur les réseaux sociaux, la peau du pauvre Ivica. Celui-ci faisait preuve de son éternelle élégance dans la presse de son pays : « Je sais ce qu’il se passe en coulisses en pareille occasion et c’est le sort de n’importe quel coach. Je me plierai donc aux décisions de mes dirigeants. Je fais juste remarquer que nous venons de remonter au plus haut niveau, que certains ne nous prédisaient aucune victoire cette saison et que nous nous qualifions quand même pour cette finale. Je sais que j’ai le soutien de mes joueurs et, pour moi, c’est le plus important. » Parmi ceux-ci, on retrouve Marin Maric (27 a, 2,11 m, Ostende 18/19 et Alost 19/20). Quant aux éventuels successeurs de Skelin, on cite Danijel Jusup et Aramis Naglic. Affaire à suivre…

Etranger : Cebasek (ex-Liège) en Roumanie et Conger (ex-Anvers) en Israël

A l’évidence, Jakob Cebasek (29 a, 2,00 m) a du mal à se fixer après son passage sur les hauteurs du Sart Tilman (17/18). Lors de l’exercice en cours, l’ailier croate a dû se contenter d’une seule rencontre avec Trieste (Ita). Gageons que son prochain séjour au Dinamo Bucarest (9e sur 14 en Roumanie avec Freeman en provenance de Mons) dure un peu plus longtemps… Demetrius Conger (30 a, 1,98 m, Anvers 17/18), pour sa part, a entamé la saison à Ulm, mais prend désormais la direction de l’Hapoel Haïfa (5e sur 13 en Israël).

La télé crève l’écran

Mercredi à 2 heures, Pelicans – Grizzlies sera au rendez-vous proposé cette nuit par Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : KK Split

Retour contrarié à D.C. pour John Wall

Le nouveau meneur des Rockets fut impeccable face à son ancienne franchise mais Houston s’est encore incliné.

De retour à Washington, John Wall a reçu le traditionnel hommage pour ses années avec les Wizards. Visiblement très motivé, le meneur (29 points et 11 passes) a tout tenté mais les Rockets se sont inclinés 131-119 contre Beal (37 points) et Westbrook (16 points, 13 rebonds et 15 passes).

Le TD pour Butler, la victoire pour LA

Malgré un excellent tandem Butler/Adebayo, le Heat s’est incliné chez les Clippers pourtant privés de plusieurs cadres.

Butler (30 points, 10 rebonds et 10 passes) en triple-double et Adebayo (27 points, 12 rebonds et 7 passes) pas très loin ne furent pas suffisants pour que le Heat s’impose dans la Cité des Anges. Sans Leonard, George, Batum et Beverley, les Clippers s’en sont remis à Morris (32 points), Zubac (22 points et 8 rebonds) et Lou Williams (18 points et 10 passes) pour faire la différence, 125-118.

Green en mode record, Curry toujours aussi chaud

Les Warriors n’ont fait qu’une bouchée des Cavs grâce à un Steph Curry toujours aussi chaud et un Draymond Green en mode record.

L’intérieur de Golden State (6 points, 8 rebonds et 16 passes) a égalé son record de passes en carrière tandis que « Chief Curry » était toujours aussi chaud: 36 points et 6 passes et un très propre 7 sur 11 de loin.

C’était suffisant pour dominer des Cavs qui ont décidé de ne plus faire jouer Drummond afin de le transférer.

La quarantaine pour Simmons et Clarkson

Superbe duel de scoreurs cette nuit entre Ben Simmons et Jordan Clarkson !

En l’absence de Joel Embiid, Ben Simmons (42 points, 9 rebonds et 12 passes) a endossé avec brio le costume du patron. Mais les Sixers devaient défier le Jazz, l’équipe qui a sacrément le vent en poupe.

Fort de son collectif bien huilé, Utah pouvait aussi compter sur un Clarkson (40 points) étincelant en sortie de banc. C’était trop pour Philly qui laissait les Mormons remporter une dix-neuvième victoire en vingt rencontres, 134-123.

Kyrie Irving et les Nets étincellent derrière l’arc

Avec un Kyrie Irving « on fire » (40 points dont 9 sur 11 de loin), les Nets ont battu les Kings et le record de triples réussis par la franchise de Brooklyn.

Cette nuit, deux des trois moins bonnes défenses de la ligque s’affrontaient et la partie fut… offensive. Dans le sillage de Kyrie Irving (40 points dont 9 sur 11 from downtown) et James Harden (29 points, 13 rebonds et 14 passes), les Nets ont battu le record de triples de la franchise (27 convertis en 47 tentatives) et Sacramento, 125-136.