Francis Torreborre a noirci la feuille de stats mais les Lions se sont inclinés chez les Alligators.
Pour ce long déplacement, les Lions de Dornbirn étaient privés de leur coach, tiraillé par des maux de dos. « Il ne pouvait pas venir, il ne sait pas rester debout plus de dix minutes sans avoir mal. Sept heures de route, cela aurait été trop dur pour lui » nous précise Francis.
Le Liégeois, lui, a encaissé le long trajet jusque chez les Deutsch Wagram Alligators. Et cela ne l’a pas empêché de compiler 22 points, 11 rebonds, 4 assists et 3 steals. Malheureusement, Dornbirn s’est incliné 75-84.
Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Philippe Clément, à l’instar de feu Robert Waseige, est un passionné du ballon orange et s’en inspire encore aujourd’hui au FC Brugge.
S’il y a bien un entraineur de football faisant actuellement l’unanimité en Belgique, c’est sans conteste de Philippe Clément qu’il s’agit. On l’ignore souvent, mais le premier amour sportif du mentor des « Blauwe en Zwarte » fut le basket. Il s’en est souvent ouvert à différents médias du nord du pays. Voici donc un panel de morceaux choisis qui en disent long sur une authentique passion tournant en quelque sorte en profonde frustration…
« En réalité, je suis né à Sinte-Anneke, un quartier semi-rural situé sur la rive gauche de l’Escaut juste en face d’Anvers dont on a une vue imprenable », se souvenait-il, « Et tout un chacun sait que le basket est une véritable institution dans la cité portuaire. » En fait, deux éléments déclencheurs sont à prendre en compte : « D’une part, mon père a longtemps évolué au sein de plusieurs clubs de la région (photo, n°6), il a ensuite coaché Saint-Nicolas à un niveau national et il m’a logiquement transmis le virus de la balle au panier. De l’autre, dès mes 7 ans, il m’a inscrit à Sobabee qui a, en principe, toujours privilégié la formation des jeunes. En outre, j’ai de suite accroché en découvrant l’incroyable talent de mes aînés de quelques années. Comme Steve Ibens, les frères De Boeck et, surtout, les frères Bayer. » Il y a évidemment pire en matière d’exemplarité.
Pas de chance, mais le rêve a vite tourné au cauchemar. Ici, aussi, deux paramètres sont à prendre en considération. « J’adorais vraiment ce sport et je désirais progresser au maximum, via les équipes d’âge. Malheureusement pour moi, notre coach de l’époque passait plus de temps à la buvette du club qu’à nous initier aux fondamentaux. En outre, mon papa n’a jamais rien fait pour me soutenir. Les week-ends, il n’était ainsi jamais disponible ou avait toujours une bonne excuse pour éviter un déplacement en compagnie de mes équipiers successifs. Je dois bien avouer que je luien ai longtemps voulu. » Et, peu après son dixième anniversaire, le petit Philippe se tournait vers le football et son encadrement plus adéquat.
« C’est dommage car j’ai toujours apprécié l’aspect tactique du basket et je m’en inspire toujours à l’heure actuelle lors de mes séances de préparation de matches », conclut-il avant d’ajouter, « Sans oublier que, le lundi matin, je m’empresse encore de prendre connaissance des résultats de basket. » C’est bien connu : l’essayer, c’est l’adopter !
Tant Jokic que Westbrook ont claqué un triple-double pour offrir la victoire aux Nuggets et aux Wizards.
Les Nuggets n’ont pas fait dans la dentelle à Oklahoma City. Jokic (19 points à 80%, 11 rebonds et 13 passes) et ses « pépites » se sont largement imposés, 96-126.
Victoire aussi pour les Wizards contre les Wolves, 128-112 et nouveau triple-double (19 points, 14 rebonds et 12 passes) pour Russell Westbrook.
Jamais Thibaut Marien n’avait autant été privé de son sport favori et de sa petite routine basketballistique. Interview.
Thibaut, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?
Il est difficile d’établir un bilan après n’avoir pu seulement disputer qu’une poignée de rencontres. Mais une chose est certaine, c’est que nous nous réjouissons tous de nous retrouver sur le terrain afin d’enfin pouvoir repratiquer notre sport favori. Toutefois, cette coupure a pu me permettre de me concentrer pleinement sur mes stages pour la dernière ligne droite de mon bachelier.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le Covid a forcé les sports collectifs à s’arrêter ?
La routine me manque. Terminer l’école ou le boulot puis aller m’amuser et me vider la tête avec mes coéquipiers le soir sur le terrain: c’est ça qui me manque. Nous attendons tous que les salles ré-ouvrent pour reprendre nos habitudes.
Seconde victoire de suite pour les Knicks contre les Pacers.
Cette nuit, Randle (28 points, 10 rebonds et 6 passes) a remporté son duel contre Sabonis (15 points, 7 rebonds et 9 passes) et les Knicks ont à nouveau dominé Indiana, 110-107.
Comme à chaque fois ou presque lorsqu’il est opposé à un bon pivot, Rudy Gobert voit son opposant direct cartonner.
Lorsque le Jazz affronte les Nuggets, Rudy Gobert se fait manger tout cru par Jokic. Evidemment, le Serbe est un talent extraordinaire mais Gobert, qui se targue d’être le meilleur défenseur de NBA et fond en larmes quand il n’est pas sélectionné pour le All-Star Game, devrait tout de même proposer une meilleure opposition. Toutefois, cette situation n’est pas exceptionnelle. En vérité, face à la plupart des bons pivots – et particulièrement les pivots techniques – de NBA, Gobert a du mal, beaucoup de mal !
Cette nuit, c’est Vucevic (34 points dont 5 sur 7 à distance, 8 rebonds et 4 passes) qui s’est baladé face à l’orgueilleux Gobert (12 points, 0% aux lancers, 16 rebonds) comme pour confirmer cette impression que le Français est peut-être très utile en défense collective et pour dissuader les arrières de venir dans la raquette mais n’est sans doute pas un tellement grand défenseur sur l’homme. Sans oublier que ses difficultés à défendre au large rendent parfois l’équation encore plus compliquée.
Heureusement, Utah peut compter sur Mitchell (31 points et 6 passes) et une ribambelle de shooteurs. De quoi permettre au Jazz de s’imposer à Orlando, 109-124.
Le collectif de San Antonio sublimé par un excellent DeRozan a empêché les Pelicans de prendre leur envol.
32 points et 11 passes pour DeRozan et six joueurs à dix points ou plus: la recette du succès pour les Spurs ? En tout cas, ce fut suffisant pour vaincre Zion (23 points et 14 rebonds), Ingram (29 points et 5 passes) et les Pelicans, 117-114.
Malgré un match de mammouth de leur pivot, les Sixers se sont inclinés contre les Cavs.
On pourrait croire que si Embiid compile 42 points, 13 rebonds et 6 passes, Philadelphie gagne facilement contre l’un des cancres de la ligue. Et bien, il n’en est rien ! Malgré l’excellente prestation de leur pivot, les Sixers se sont inclinés contres les Cavs, 109-112.
Luka Doncic et les Mavs sont allés s’imposer à Big Apple.
Toujours privés de Kevin Durant, les Nets ont vu leur belle série prendre fin. Sans Kyrie Irving, James Harden (29 points, 7 rebonds et 6 passes) a fait le taf mais Doncic (27 points, 6 rebonds et 7 passes) et les Mavs étaient supérieurs et l’ont emporté 99-112.
Revenu en Belgique, Samuel Bisschop défendra toujours les couleurs d’Hannut la saison prochaine.
Parti en Erasmus en Espagne au premier semestre, Samuel Bisschop est de retour depuis trois semaines dans notre Plat Pays. « Le retour fut dur. C’était trop bien là-bas mais cela fait partie du voyage: s’il n’y a pas de fin, c’est moins magique » nous confie-t-il. »
Et le jeune intérieur continuera de porter les couleurs d’Hannut la saison prochaine après deux années passées en partie à l’étranger. « Oui, je reste chez les Hesbignons. Je n’ai pas du tout envie de repartir, que cela soit au niveau basket ou études, j’ai besoin de me poser un peu. J’arrête de voyager » conclut-il avec le sourire.