Matilde Villa, le phénomène du basket transalpin

La très jeune joueuse réalise d’incroyables prouesses en Série A.

A seulement seize ans, Matilde Villa est déjà l’une des meilleures joueuses de la Serie A italienne. Un peu avant de souffler ses seize bougies, l’arrière de Limonta Costa Masnaga avait réalisé une performance exceptionnelle avec 36 points, 8 rebonds et 4 passes pour une évalution incroyable de 44. Et la victoire en prime !

Celle qui tourne à 15,6 points, et près de 5 rebonds, 5 passes et 2 interceptions par match au plus haut niveau italien vient de réussir une nouvelle perf’ de choix avec 8 points, 10 rebonds et 15 passes, soit presque un triple-double !

« C’est clairement le type de joueuse que tout coach veut. Une petite guerrière qui score, c’est rare » souligne Lola Paulus qui sera à la tête de la R1 des Panthers la saison prochaine.

Il n’y a pas à dire, Matilde Villa est bien l’avenir du basket transalpin.

Crédit photo: Philippe Collin

« Une surprise »

A la « Primavera », Jasper Stuyven a créé la surprise en surprenant les favoris à deux kilomètres de l’arrivée. Wout Van Aert complète un podium pratiquement noir-jaune-rouge.

 « Mais une surprise reste tout à fait possible, comme ce fut le cas avec Nibali. Dans ce cas-là, je table sur Pidcock » avait annoncé Arnaud Pinte avant la « Primavera ». Le coach de la R2 de Huy avait vu juste, une surprise eut lieu, mais c’est Jasper Stuyven qui en fut l’initiateur et qui a coiffé tous les favoris en partant à deux kilomètres de l’arrivée. Un superbe accomplissement pour le coureur belge formé par Axel Merckx. La Belgique s’est illustrée dans la course transalpine, Wout Van Aert venant compléter le podium – Ewan de Lotto est deuxième – au terme d’un final passionnant.

« Un très bon groupe en dehors du terrain »

Profitant d’un rare week-end libre, Ludo Lambermont s’est confié à Liège & Basketball sur le dernier match à la Mons Arena, la première partie de saison de Liège, l’objectif de Playoffs des Liégeois et leurs concurrents directs qui montent en régime, sa discrétion statistique, son feeling au sein du chouette groupe des Principautaires et la finale de Coupe entre les archi-favoris d’Ostende et les ambitieux outsiders de Malines. Entretien avec un chic type qui possède indéniablement dans ses veines l’ADN de la Cité Ardente.

Ludo, qu’as-tu pensé de votre prestation à Mons ?

Dans l’ensemble, nous avons fait un bon match vendredi… Nous avons tenu trente-sept minutes et nous nous sommes malheureusement relâchés pendant trois minutes (ndlr: à la fin du second quart), ce qui a permis aux Renards de creuser le petit écart.

Avec deux victoires en treize matchs après avoir repris après toutes les autres équipes, quel bilan fais-tu de cette première partie de saison ?

Nous ne faisons pas une mauvaise saison. C’est vrai que nous ne gagnons pas comme nous le voudrions, nous avons toutefois accroché quelques équipes et des victoires supplémentaires auraient peut-être pu tomber. Mais, à côté de ce bilan chiffré, nous donnons toujours tout sur le terrain et nous nous battons jusqu’au bout pour pouvoir rentrer dans les vestiaires sans un seul regret.

La montée en puissance de Louvain contrarie-t-elle vos ambitions de Playoffs ?

C’est vrai que les Bears sont dans une bonne spirale mais nous devons encore les affronter à deux reprises, nous devrons donc tenter d’obtenir deux victoires contre eux !

Vos concurrents directs sont Louvain, Charleroi et le Brussels ?

Oui, ces trois équipes qui sont un peu devant nous au classement sont nos concurrents désignés pour la huitième place. Nous ne pouvons pas nous permettre de trop les laisser s’éloigner… Cependant, la saison est encore longue et comporte encore beaucoup de matchs. Nous allons entrer dans la dernière ligne droite, il va être crucial de remporter l’un ou l’autre match pour continuer à briguer cette huitième place.

Comment te sens-tu cette saison, toi qui a été perturbé par des problèmes de santé ?

Je me sens bien. J’ai connu une petite période avec des « downs » mais j’ai continué à bosser pour remonter la pente. Nous avons un très bon groupe en dehors du terrain, cela aide aussi dans ces moments-là !

A titre personnel, tu réalises une saison très discrète – 1 point, 1,5 rebond et 1,1 passe en neuf minutes – au niveau statistique. Comment l’expliques-tu ?

C’est vrai que concernant les stats, je suis très discret. Mais en ayant neuf minutes par match, ma première option est de tout donner en défense – encore plus que ce que le coach demande – et, en attaque, de jouer sur les hommes forts à l’instant T et de prendre mes options quand elles viennent.

Ce dimanche aura lieu la finale de la Coupe de Belgique entre Ostende et Malines. Vas-tu la regarder ?

Je garderai un oeil dessus mais pour une fois que nous avons un week-end de libre, je vais profiter un peu avec ma famille et mes amis. Les week-ends se font rares cette saison.

Crois-tu qu’Ostende, archi-favori, va remporter le trophée ?

Ostende a tout pour gagner, c’est clair. Mais il ne faut pas prendre les Kangourous à la légère car ils possèdent aussi une belle équipe. Ce sera leur première finale, ils risquent de vouloir absolument faire tomber les Côtiers. Cela promet un beau match.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un Dirk Nowitzki moderne »

 Engagé dans la meilleure saison de sa carrière, le « Belge » Nikola Vucevic n’en finit plus d’épater la galerie.

Avec 38 points contre le Heat ainsi que 10 rebonds et 6 passes, le fils de Boro Vucevic (passé par Liège) fut à nouveau irréprochable.« Cela fait plusieurs années qu’il est génial, et il nous donne des cauchemars. Mais cette année, c’est encore différent… C’est comme si on voyait un Dirk Nowitzki moderne » assure le coach du Heat aux médias US.

22 mars 2016 : Séba, Brandon et tous les autres…

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour cette chronique, retour sur une date terrible pour la Belgique et Bruxelles.

C’est donc lundi que l’on commémorera le 5e anniversaire (déjà) des abominables attentats de Bruxelles. Une offensive terroriste sanglante qui avait failli d’ailleurs coûter la vie à Sébastien Bellin. A l’époque, je couvrais le Brussels pour « La Capitale », l’édition brabançonne de Sudpresse. Autrement dit, je me suis retrouvé indirectement aux premières loges. Comme vous allez pouvoir le constater…

Lors de la saison 2015-2016, Serge Crevecoeur avait notamment sous ses ordres les Muya, Loubry, Brown, Sims, Gamble et autre Ubel. D’une réelle disponibilité, ce dernier a toujours été le « chouchou » du chaudron de Neder-over-Hembeek et est souvent revenu sur ces évènements dramatiques dans la presse américaine : « Il faut savoir que mon appartement est situé à 5 minutes de l’aéroport. Quelques jours auparavant, j’étais encore passé par la station de métro « Maelbeek » avec mes parents. Au moment des attentats, je venais de quitter mon domicile. En revanche, ma sœur et mon beau-frère y logeaient et s’apprêtaient à visiter le centre-ville. Je me suis empressé de leur téléphoner pour qu’ils restent calfeutrer à la maison et qu’ils se tiennent au courant. »

Sur un plan plus personnel, je me demande encore comment, moi le Spadois pur jus, j’ai hérité de la chronique (quasi) quotidienne du principal club de basket de la capitale ? Qui se situe quand même à près de 150 bornes du Pouhon… D’autant plus mystérieux que mon responsable rédactionnel ainsi que l’ensemble de mes collègues l’ignoraient totalement. A peine l’info de cette double attaque était-elle relayée par les médias que je recevais de leur part une grosse dizaine de messages m’implorant de me mettre au plus vite à l’abri et/ou me demandant si tout allait bien ? En province, on a l’habitude de considérer le « Brusseleer » comme un affreux snobinard. Je peux vous affirmer le contraire tant j’ai sans cesse été charmé par leur vraie gentillesse. Bref, pour les rassurer, je leur ai fait savoir qu’il ne se tracasse pas moi car étant dans les Ardennes. Ils doivent encore s’interroger quant à la raison exacte de mon déplacement là-bas ce triste mardi 22 mars 2016…

Retour à Brandon Ubel qui, aujourd’hui, a intégré le staff technique de l’Utah State University dont l’équipe s’est ouverte les portes de l’actuelle « March Madness ». Mais, quelque chose me dit que le géant du Nebraska n’est pas prêt d’oublier « Bruxelles, ma belle » comme la chante si bien Dick Annegarn.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Twitter

Mavs et Blazers, même combat

Les Mavs et les Blazers ont de nombreuses similitudes qui ont sauté aux yeux lors de la confrontation de cette nuit.

Aussi bien Portland que Dallas peuvent s’appuyer sur l’un des meilleurs joueurs de la ligue et sur l’une des moins bonne défense de la compétition. Ce ne sont là que deux similitudes parmi tant d’autres (un coach en place depuis longtemps, une ribambelle de shooteurs, des pivots européens, un lieutenant à moitié blessé) qui sautèrent aux yeux ce vendredi lorsque les Texans se sont rendus dans l’Oregon.

A domicile, les Blazers ont su résister à un grand Doncic (38 points, 9 rebonds et autant de passes). Il faut dire que les locaux pouvaient compter sur Lillard (31 points), McCollum (32 unités) et Anthony (18 pions) pour arracher la victoire, 125-119.

Jokic indécent, Campazzo délivre des caviars et les Bulls s’écroulent

Grâce à leur super pivot, les Nuggets ont effectué une « remontada » décisive pour vaincre les Bulls, 131-128.

Avec 34 points, 15 rebonds et 9 passes, Jokic a frôlé le triple-double mais peut se consoler avec la victoire. Les Nuggets ont également pu compter sur Murray (34 pions), Porter Jr (19 unités) et Campazzo (8 assists).

43 points dans le vent…

Kyrie Irving a beau avoir scoré 43 points, les Nets s’inclinent face au trio Fournier/Gordon/Vucevic.

Cette nuit, Kyrie Irving avait adopté la température floridienne: chaude. Le meneur des Nets a planté 43 points mais cela s’est révélé insuffisant face à Gordon (38 points), Fournier (31 unités) et Vucevic (22 points, 14 rebonds et 8 passes). Le Magic s’est imposé 121-113 alors qu’Harden passait une soirée délicate: 19 points et 9 assists mais 4 sur 16 aux tirs.

https://www.youtube.com/watch?v=T-Waq0NtAF8

Mazette, quelle adresse !

Nouveau revers des Celtics au TD Garden, dix-neuvième défaite pour Houston, les Suns prennent leur revanche sur les Wolves, les inconnus des Spurs gagnent, la rotation réduite des Raptors échoue d’un rien contre le Jazz et les Pacers font tomber la pluie.

Nouveau revers des Celtics au TD Garden, 96-107 contre les Kings. Tatum, Walker et Brown ont shooté à un horrible 20 sur 54 ! En face, les Californiens alignaient trois joueurs à 22 points ou plus.

Dans le sillage de Johnson (23 points et 21 rebonds), les illustres inconnus des Spurs se sont imposés à Cleveland malgré l’apport offensif de Sexton et Garland (29 points chacun), 110-116.

« Et ça continue, encore et encore »… Ces quelques paroles de chanson s’appliquent parfaitement aux Rockets qui « réussissent » à enchainer une dix-neuvième défaite consécutive. Cette fois, c’est par les Pistons que furent battus les Texans, 100-113.

Chris Finch et les Wolves n’ont pas pu enchainer dans l’Arizona, battu cette fois 113-101 par le collectif local (huit joueurs à 8 points ou plus).

Les Pacers ont fait parler la poudre à Miami. Avec une adresse démentielle de loin (20 sur 36 !), le collectif d’Indiana (sept joueurs à dix points ou plus) s’est largement imposé, 110-137.

Avec une rotation réduite (six joueurs ont marqué106 des 112 points), les Raptors se sont inclinés contre Mitchell (31 points) et le Jazz, 112-115.

Il n’y a pas que Curry aux Warriors !

Depuis le début de saison, Steph Curry semble un peu seul aux Warriors. Cette nuit, le double MVP, épargné, a eu le bonheur de voir ses coéquipiers – dont un super Wiggins – abattre un excellent boulot pour scalper les Grizzlies.

Celui-ci est venu d’Andrew Wiggins (40 points, 8 rebonds et 4 passes), de Jordan Poole (25 points) et de Lee (21 unités), tous les trois auteurs de leur meilleure prestation de la saison. De quoi permettre à Golden State de s’imposer 103-116. A noter l’étonnant double-double de Draymond Green (2 points mais 11 rebonds et 13 passes).