L’Ouest domine l’Est

Toujours sans LBJ et AD, les Lakers ont émergé contre l’effectif G-League d’Orlando. Les Suns se sont eux sortis du piège tendu par les Hornets.

LeBron James et Anthony Davis toujours blessés et Drummond pas encore autorisé à jouer avec sa nouvelle formation, ce sont Harrell (18 points et 11 rebonds), Schröder (24 points et 6 passes) et Kuzma (21 points, 11 rebonds et 4 passes) qui ont permis aux Lakers de vaincre le Magic 96-93.

Courte victoire aussi de Booker (35 points) et des Suns chez Graham (30 pions) et les Hornets, 97-101.

« Très fier des Liégeois »

Engagé dans la seconde partie du championnat de LEB Oro pour décrocher un ticket pour les Playoffs, Justin Kohajda n’en oublie pas de suivre ses anciens coéquipiers de Liège. Interview.

Justin, vous avez commencé votre seconde partie de championnat par une victoire contre Almansa avant de vos incliner à Castello ce week-end, 87-79 après avoir fait très longtemps jeu égal.

Nous avons débuté par une bonne première victoire mais, paradoxalement, je pense que nous avons montré un meilleur visage contre Castello.

Depuis ton exode ibérique, continues-tu de suivre les résultats de Liège et les performances de tes anciens coéquipiers ?

Oui, je suis tous les faits et gestes des Liégeois ! Je suis très fier d’eux car ils travaillent dur pour créer quelques surprises qui finiront par devenir la routine. Ils finiront enfin par recevoir le respect qu’ils méritent et c’est vraiment chouette pour eux !

Crédit photo: Philippe Collin

Joli coup de Namur

Les St-Servaitoises pourront s’appuyer sur les services de Diawakana, ex-Braine et spécialiste du 3×3 outre-Quiévrain. Demi-finales des playoffs en vue tant pour Chloé Bully que pour Emmanuella Mayombo. Reste Montpellier qui connait son rival en finale de la coupe de France. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 dames : Braine assure sa « pole », Namur ne se contente pas du top 2

C’est en sur-classement que Castors (Lisowa 23 p) a fait joujou (61-104) avec Waregem (Claessens 20 p). Grâce à cet énième succès, les championnes en titre sont assurées de la « pole » à la fin de la phase classique du championnat. Même privées de Bourlioux, les Lummenoises (Celus 20 p et où le coach Wolk rempile) ont signé une excellente prestation aux dépens (78-71) des Courtraisiennes (Gaspar 17 p). Accrochées à 13 partout (10e), les Liégeoises (Doppée 14 p) ont alors enclenché le turbo pour laisser sur place (80-52) le Sparta Laarne. Because « Covid », le duel opposant Namur à Malines a été reporté à une date ultérieure. Ce qui n’a pas empêché les décideurs mosans d’enrôler la dynamique Française Diawakana, passée par Braine (photo), jusqu’en fin d’exercice. En sens inverse, O’Sullivan annonce son départ prochain pour Neufchâteau (R1).

Les Principautaires hors frontières font l’affaire

Ca s’accélère outre-Rhin où l’on déjà entamé les playoffs féminins. En quarts de finale (deux manches gagnantes), pas de souci pour Keltern (Mayombo 16 p) qui explose (79-63) Halle. Herner (Bully 0 p et temps de jeu trop limité) a dû se concentrer pour évincer (68-56) les Fribourgeoises. Au Luxembourg, Fuger doit désormais se priver de sa dernière Américaine. D’où la dégelée (82-38) subie par Contern des œuvres des Musel Pikes. Le duo Allemand-Petit connait son rival en finale de la coupe de France : il s’agira de Charleville, vainqueur (84-62) de Landerneau. Rendez-vous fin avril à Paris ! Au rayon masculin, De Zeeuw (4) et l’Hapoel Holon sont venus à bout (82-75) de l’Hapoel Be’er. En Espagne, Valladolid (Kohadja 2 p) tenait la comparaison jusqu’au repos (43-43) à Castello avant de s’incliner à 87-79.

Etranger : ex-Bruxellois en Italie et ancien Limbourgeois en Israël

En vue de l’ultime ligne droite des différentes compétitions, les Lombards de Cantu ont jeté leur dévolu sur Ivica Radic (30 a, 2,08 m) en provenance d’Anwil (Pologne). Force est de constater que le géant croate n’avait pas vraiment crevé l’écran lors de son passage au Brussels, en 18/19. Quant à Austin Price (26 a, 1,93 m, Limburg United 18/19 aussi), il prend la direction d’Ironi Nes-Zioana (D1 israélienne). Le jeune meneur étasunien était sans club depuis le début de saison.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Castors Braine

Libert et les jeunes talents carolos créent la surprise à Anvers !

A Anvers et sous la direction des Liégeois Renaud Geller et Laurent Beck, Libert et la jeune escouade carolo ont créé la surprise en s’imposant 74-77.

Pour cette rencontre dominicale dirigée par les Liégeois Renaud Geller et Laurent Beck, les Carolos débarquaient en pleine confiance et convaincu que le moment était idéal pour créer un petit exploit. Libert (25 points, 3 rebonds et 2 passes) et le Spirou cueillaient à froid des locaux pour mener 12-19 après dix minutes. Dudzinski (18 points et 9 rebonds) et Kesteloot (14 points et 11 rebonds) sonnaient alors la révolte mais les jeunes carolos – Bronchart (4 points), Botuli (7 points et 4 rebonds), Fogang (5 pions) – résistaient bien et à la pause, le Spirou était toujours devant, 34-38.

Au retour des vestiaires, les Anversois poussaient et Charleroi pliait mais ne rompait pas. Les hommes de Sam Rotsaert se démenaient et parvenaient à contenir les assauts locaux même si Anvers passait devant à la demi-heure, 57-56. Toutefois, en réelle progression depuis quelques matchs, les Carolos repartaient de plus belle et, dans un final à suspens, s’en remettaient à Libert pour faire basculer la victoire dans leur besace, 74-77.

Crédit photo: Philippe Collin

Lara Gaspar score et les Panthers gagnent

A Lummen, pour l’un de ses derniers matchs en TDW1, Lara Gaspar a réussi une nouvelle excellente prestation. Bonne performance aussi des Panthers qui ont évité le faux-pas contre la lanterne rouge.

Pour l’un de ses derniers matchs en D1, Lara Gaspar (longue interview à découvrir mercredi sur Liège & Basketball) a brillé. L’intérieure spadoise a compilé 17 points, 9 rebonds et 3 passes. Malheureusement, Courtrai s’est incliné 78-71 à Lummen.

Victoire en revanche pour les Panthers qui ont évité le faux-pas face à la lanterne rouge Laarne. Les visiteuses ont toutefois crânement défendu leurs chances et après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 13 partout. Dans le second quart, Manon Descamps (12 points à 3 sur 5 de loin) et ses coéquipières se forgeaient un petit viatique pour rejoindre les vestiaires sur le score de 35-30. A la reprise, Doppée (14 points et 4 passes) et les locales creusaient encore un peu leur avance pour compter huit unités à la demi-heure mais il fallait attendre le dernier quart pour voir Maes (10 points et 8 rebonds), Schmidt (13 points, 4 rebonds et 5 assists), Henket (11 points, 5 rebonds et 3 passes) et les Panthers prendre définitivement le large pour s’imposer 80-52.

Le reportage vidéo de RTC sur le match des Panthers est à voir ici.

Crédit photo: Kortrijk Spurs / Philippe Dekoker

« Au CFWB, nous sommes une famille »

Futur joueur de Gent en TDM1, Sami Demirtas revient sur les quatre années passées au CFWB. Entretien.

Sami, combien d’années as-tu passées au CFWB ?

J’y ai passé quatre années, de 2010 à 2014.

Quel était ton programme quotidien à l’époque ?

Le petit-déjeuner avait lieu vers 7h15, ensuite nous partions à l’école pour une journée complète. Toutefois, si nous avions des heures de fourche pendant la journée, nous retournions au Centre pour faire des entrainements individuels avec les préparateurs physiques ou avec les coachs de basket. Après le goûter, nous avions un entrainement qui durait généralement deux heures avec une alternance de basket et de physique. Ensuite, c’était la douche et le souper. La soirée était consacrée aux devoirs ou à la détente avec les autres pensionnaires.

Que t’a apporté ta formation au CFWB ?

Au niveau sportif, cela m’a énormément apporté même si je venais de Belgrade, une bonne école de basket. Il n’y a aucun autre club qui offre autant de facilités que le CFWB. Sur place, nous avions des préparateurs physiques, des coachs basket de qualité, de bonnes infrastructures. On ne peut qu’y évoluer. Les entrainements quotidiens m’ont permis de m’améliorer sur le plan individuel, notamment au niveau du « ball handling », du shoot, de la vision du jeu… Nous étions corrigés quotidiennement donc nous apprenions tous les jours.

Et au niveau humain ?

Au CFWB, nous sommes une famille, que ce soit les filles ou les garçons. De lever au coucher, nous sommes ensemble, le côté humain est donc très présent. Nous apprenons aussi à connaître de nouvelles personnes chaque année et une relation se crée au fur et à mesure avec les éducateurs.

Et concernant l’aspect scolaire ?

Au début, il faut un petit temps d’adaptation pour la plupart car c’est un autre rythme qui engendre de la fatigue. Mais, dans l’ensemble, avec l’aide des éducateurs, des autres joueurs, des profs particuliers aussi parfois, c’est également top.

Selon toi, quelles sont les forces principales du CFWB dans la formation des élites sportives ?

Premièrement, les infrastructures qui permettent, notamment, de pouvoir aller shooter ou aller à la muscu dès que nous le souhaitons. Ensuite, la qualité des différents coachs ainsi que la qualité des différents joueurs du Centre qui permet d’avoir une excellente adversité. Enfin, l’aspect humain avec la création de différents liens d’amitié.

Si tu devais résumer ton passage au CFWB en trois mots, lesquels choisirais-tu ?

Evolution, indépendance et amitié.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de tes quatre années au CFWB ?

Les meilleurs souvenirs ce sont le quotidien, les rencontres avec d’autres personnes avec qui je suis toujours en contact maintenant, les différents délires partagés, les journées de fin d’année, les différents matchs gagnés au buzzer. Que de bons souvenirs.

Quelles sont tes aspirations pour la suite ?

En observant comment la D1 est en train d’évoluer et ayant trouvé un bon boulot qui me plaît vraiment bien, j’ai décidé de continuer de combiner le boulot avec le basket. J’ai signé avec la D2 de Gent pour la prochaine saison, la TDM1 reste un très bon niveau. Ce sont des choix à faire mais, pour ma part et d’autant plus vu la situation, ce fut vite fait et il n’y avait pas photo. Pour la génération future, j’espère que la situation de la D1 belge va s’améliorer d’année en année.

N.B. : Cette interview est le second article d’un partenariat entre Liège & Basketball et l’AWBB. La parution originale est à voir ici. Le premier volet de la série consacré à Giuliano Neri est à lire ici ou ici.




Que de regrets !

Au Forum, Liège, dans la sillage d’excellents Boxus et Lemaire, a compté jusqu’à seize points d’avance mais s’est finalement incliné 91-80. Les Liégeois ont montré de très belles choses mais doivent nourrir de sérieux regrets d’avoir laissé échapper cette quatrième victoire.

« Regret. Nom masculin. Peine causée par une perte, l’absence de quelqu’un, de quelque chose. Chagrin, repentir d’avoir fait ou de ne pas avoir fait. Mécontentement, contrariété, déplaisir causés par quelque chose que l’on déplore, par la non-réalisation d’un désir, d’un souhait. » (Larousse)

Il y a deux façons de juger la prestation de Liège dimanche à Alost. Soit féliciter de la bonne réaction après le lourd revers subi vendredi, d’autant plus en l’absence de deux pions importants tels que François Lhoest et Milos Bojovic. Soit nourrir de très sérieux regrets de ne pas avoir pu décrocher une quatrième victoire à la suite d’une rencontre dans laquelle les Liégeois ont mené de seize unités (!), 14-30. La manière dont les troupes de Lio Bosco percevront le résultat enregistré hier au Forum soulignera sans doute leurs ambitions dans une saison qui semble plus ouverte que jamais.

Privés, donc, de Bojovic et Lhoest, Liège allait majoritairement se reposer sur Boxus (17 points à 5 sur 8 derrière l’arc et 4 rebonds), Basic (19 points, 6 passes mais 7 turnovers), Gorgemans (13 points), Iaro (13 points, 5 rebonds et 4 passes) et Lemaire (14 points et 4 passes) pour alimenter le marquoir. L’entame de match était particulièrement favorable aux visiteurs qui se détachaient à 7-15 après un peu plus de quatre minutes de jeu et continuaient sur le même rythme, profitant d’une bonne adresse (55%) de loin. Ludo Lambermont (2 points, 2 rebonds, 2 passes, 2 interceptions en 20 minutes) puis Lemaire faisaient même 14-30 avant que Geukens (16 pions) ne plante un triple pour faire 17-30 à l’issue des dix premières minutes.

Romain Boxus fut létal derrière l’arc. L’ancien Templier est d’ailleurs à 15 sur 29 à trois points sur les cinq derniers matchs !

Il allait ensuite falloir attendre plus de quatre minutes pour que Liège ne score dans le second quart. Un panier de Romain Bruwier (2 points, 2 rebonds et 1 interceptions) mais qui ne fut suivi d’un second panier – de Iaro cette fois – qu’après près de quatre autre minutes. Cela va sans dire, entre-temps, Maras (15 points et 13 rebonds), Vujosevic (17 points et 7 passes) et les locaux étaient non seulement revenus au score mais avait également pris près de dix points d’avance. Une meilleure séquence offensive permettait tout de même aux visiteurs de faire 45-39 à la pause.

Au retour des vestiaires, les Okapis allaient tout doucement creuser leur avance qui culminait à dix-huit unités (69-51 à la vingt-neuvième minute). Dominés au rebond (33 à 21), perdant trop de ballons (15 à 19), les Taureaux pouvaient tout de même compter sur l’adresse de Boxus pour faire 74-60 à la demi-heure. Dans le dernier quart, les Liégeois allaient afficher leur combativité et même revenir à 79-74 grâce à deux lancers de Iaro. Mais une nouvelle panne offensive de près de deux minutes sonnait alors le glas des espoirs principautaires qui s’inclinaient 91-80 sans pour autant avoir démérité.

« Le match au Forum dimanche risque d’être plus compliqué mais nous aurons été rôdé toute la semaine et il nous suffira de nous rappeler de ce qu’il s’est produit en début de saison pour nous motiver. Ce sera le moment ou jamais de démontrer notre progression ! » assurait Romain Bruwier mercredi passé en rappelant le lourd revers des Liégeois dans cette même salle en janvier dans le cadre de la Coupe de Belgique. Au regard de la prestation de Liège et à la lecture des chiffres, les progrès sautent aux yeux. Mais les Liégeois doivent nourrir de sérieux regrets d’avoir laissé échapper cette quatrième victoire alors que, dans le même temps, Louvain et le Spirou enchainent les victoires de prestige.

Crédit photos: Philippe Collin

Benjamin Kamber vient compléter l’effectif de l’Etoile Jupille

La P1 de l’Etoile Jupille affiche désormais complet suite à la récente arrivée de Benjamin Kamber.

L’ancien de Ninane, notamment, vient renforcer l’effectif de l’Etoile Jupille qui devrait jouer les premiers rôles en P1 la saison prochaine. Un joli coup de la part de Michel Nihon dont le noyau sera compétitif avec un savant mélange de jeunesse et d’expérience et de vrais talents offensifs.

« Un vrai TGV »

Contre Dallas, Zion Williamson fut monstrueux, tout simplement.

Contre les Mavs, Zion Williamson a scoré 38 points avec une facilité déconcertante. De quoi s’attirer les éloges de Rick Carlisle. « C’est une force de la nature rare et évidemment un excellent joueur. Il fait ça à tout le monde. Il y a même eu des moments où nous avons bien défendu mais c’est une bête. Il représente un challenge pour les défenses et les arbitres. C’est une force de la nature à la Shaquille O’Neal avec des skills de meneur » a assuré le coach texan à ESPN. « Il faut beaucoup de courage pour rester planter debout devant lui parce qu’il vous fonce dessus à pleine vitesse. Un vrai TGV. »

Brèves de Qatar : Eric Gerets

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Dans cette chronique, quelques anecdotes savoureuses liées au ballon rond.

Il y a quelques temps, les « Brèves de Comptoir » – souvent narrées par le truculent Jean Carmet – ont fait un malheur (on dirait le buzz aujourd’hui) sur les écrans. D’où ces « Brèves de Qatar » où vous découvrirez un trait de la personnalité de Diables que j’ai eu la chance d’approcher… Pour cette première « pré-Mondiale » : Eric Gerets.

On est à la fin du siècle dernier et je squatte littéralement les travées de Sclessin pour la DH. Autrement dit, j’y croise souvent le « Lion de Rekem ». Dimanche 25 mai 97, je couvre le match opposant le Standard au Lierse en compagnie de mon excellent confrère Michel Dubois. En cas de succès, la phalange anversoise drivée par Gerets deviendra championne de Belgique. Ce qui ne pose aucun problème, via un marquoir se fixant à 0-3. C’est la seule fois où j’ai vu les supporters des « Rouches » applaudir à tout rompre leurs adversaires. Tant le Limbourgeois a laissé d’excellents souvenirs en bord de Meuse. Je fais le vestiaire des Lierrois où le champagne coule bien évidemment à flot. Quand, sous le regard de collègues néerlandophones médusés, Gerets, euphorique, me tend une bouteille de bulles. Clin d’œil appuyé en prime.

Il est de tradition lors des fêtes de Wallonie en Cité ardente que le bourgmestre fasse un discours, le dimanche matin, à l’opéra. La cérémonie est à peine commencée que l’ancien de mentor de l’Olympique de Marseille prend place à mes côtés. Willy Demeyer ayant terminé son speech, l’orchestre entame un vigoureux « Valeureux Liégeois » et les invités de se lever comme un seul homme. Sauf un. Comme de bien entendu mon néerlandophone de voisin me lançant un regard plus qu’interrogatif du fin fond de son strapontin. Alors qu’il se redresse, je lui explique qu’il s’agit quasiment d’un hymne national pour les Principautaires. « On en apprend tous les jours », me glisse-t-il à l’oreille avec un large sourire aux lèvres et son accent à nul autre pareil.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : SK Lierse