Crochet par l’Evêché

Le Vertbois, ci-dessus, a longtemps réalisé des miracles dans la cour de l’Evêché. C’est que les Liégeois croyaient en leur bonne « Etoile ». Sans Obasohan, Nymburk croque Bamberg et ses « Belgicains » en… Bosnie. Reste les Ostendais qui sont de nouveau privés de « tour de contrôle ». Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, l’Etoile Vertbois

Au moment où a été pris le cliché, l’équipe du centre-ville évoluait en 2e Provinciale. Elle s’appuyait sur Alain Hockins qui la quittait rapidement pour prêter ses services à une D2 nationale. Cette anecdote encore : il faut savoir que l’Etoile Vertbois (dénomination exacte) a longtemps joué dans la cours de l’Evêché. Quand j’ai entamé l’an passé la série consacrée aux terrains extérieurs, j’ai contacté ce même Evêché afin de savoir s’il était possible d’obtenir une photo d’époque de l’aire de jeu. La réponse tenait, en résumé, en ces termes : « Une piscine a bel et bien été construite dans nos installations, mais nous n’avons jamais accueilli un terrain de basket. » Décidément, les voies du Seigneur sont impénétrables…

Ligue des Champions : de Bamberg à Holon en passant par Nymburk

Hier soir, les playoffs de la Ligue des Champions faisaient notamment étape en Bosnie où… Bamberg offrait l’hospitalité à Nymburk. Covid oblige. L’équipe allemande et sa kyrielle de « Belgicains » (Larson 2, Thompson 0, Fieler 19, Ruoff 0) s’inclinait (80-91) devant des Tchèques privés d’Obasohan. C’était encore 58-56, à la demi-heure. Nymburk est d’ores et déjà qualifié. Aujourd’hui (20 h), l’Hapoel Holon recevra les Italiens de Brindisi. Au match-aller, les troupes de Maxime De Zeeuw (entretien à découvrir ici) avaient coiffé sur le fil (85-87) celle de Josh Bostic, ex-MVP de Liège Basket. Il y a donc comme de la revanche dans l’air…

Parcours du combattant pour Ostende afin de trouver un substitut à Welsh

Au soir de la victoire en coupe, le club du littoral annonçait le départ précipité de Thomas Welsh devant se faire opérer aux Etats-Unis. Les Côtiers croyaient avoir déniché le substitut idéal en la personne de Jonathan Teske. On savait que le gaillard avait un caractère assez particulier et ne tardait pas à le démontrer. C’est ainsi qu’en début de semaine, il invoquait son mal du pays pour regagner sans autre forme de procès ses pénates outre-Atlantique. Moralité : les champions en titre sont de nouveau en quête de la perle rare ( ?) devant protéger leurs raquettes. A suivre, donc…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Boukichou cartonne mais Dijon gagne

Le « match des Belges » entre la JDA Dijon et le BCM Gravelines-Dunkerke fut remporté par les locaux malgré l’excellente prestation de Khalid Boukichou.

La logique fut respectée ce mardi pour la rencontre entre la JDA Dijon – deuxième en Jeep Elite – et le BCM – dixième au général. Les locaux, toujours privés d’Hans Vanwijn victime d’une fracture de la tête du péroné, sont parfaitement rentrés dans le match pour mener 22-17 après dix minutes et 42-30 à la pause. Au retour des vestiaires, en s’appuyant sur la productivité de Boukichou (15 points et 6 rebonds) inside, les Nordistes réduisaient l’écart à 62-56 à la demi-heure mais les Dijonnais ne tremblaient pas dans la dernière ligne droite et, plus adroits de loin, pliaient l’affaire, 83-73.

« L’idée dans cette ligue est quand même de monter la meilleure équipe possible »

En signant Blake Griffin et LaMarcus Aldridge, les Nets ne sont pas faits que des amis. Idem pour les Lakers dont la signature d’André Drummond fait grincer des dents.

Les Nets en attirant Griffin et Aldridge et les Nets en engageant Drummond – tous pour le salaire minimum – sont les grands gagnants sur le marché des joueurs libres. Dotés d’un contrat massif, les trois gaillards ont négocié un buy-out et se sont engagés ensuite avec un contender pour le minimum vétéran. Brooklyn attire ainsi deux vrais renforts, certes plus dans leur prime, tandis que les Lakers s’offrent pour peanuts un pivot All-Star dans la fleur de l’âge. De quoi faire grincer pas mal de dents. « Honnêtement, je n’entends pas ce qui se dit. Je vis dans un cocon et n’ai aucune idée de ce que disent les gens. Mais on a fait venir James Harden et perdu de très bons jeunes joueurs, avec un paquet de picks. Les deux gars que l’on a recrutés sur le marché du buy-out sont de grands noms, avec de grandes carrières, toujours capables de contribuer, mais ce n’est pas comme si nous avions fait quelque chose d’illégal (rires). Je ne sais pas ce que l’on est censés faire. Ne pas essayer d’améliorer notre roster et rester inactifs ? L’idée dans cette ligue c’est quand même de monter la meilleure équipe possible, mais ça ne garantit rien » a ainsi réagi Steve Nash dont le noyau semble taillé pour le titre suite à ces deux récentes arrivées pour entourer un trio de superstars. « Rien n’est figé dans une équipe et tant que tu peux essayer de monter la meilleure équipe possible, tu dois le faire. Puis cette équipe doit réussir à se connaître, à développer une cohésion, une compréhension et une alchimie. On espère avoir toutes ces pièces et que tout se jouera sur la rigueur de notre travail. »

Blake Griffin a, lui, préféré en rire. « Voilà un an que j’entends que je suis mauvais. Et là, d’un coup, les gens se mettent à dire que ce n’est pas juste que j’ai rejoint Brooklyn. Je trouve que c’est assez drôle » a rigolé « Quake ».

Reste à voir si les Lakers et les Nets se retrouveront en Finals. Mais avec de tels effectifs, ne pas y parvenir serait à coup sûr ressenti comme un échec.

Bastien Winkin rejoint l’Etoile

L’ancien Calidifontain vient compléter le noyau P4 de l’Etoile Jupille qui aura fière allure.

Patrick Noel pourra compter sur douze joueurs pour la prochaine saison suite à l’arrivée de Bastien Winkin, meneur formé à Ninane et passé par La Spéciale Aywaille. Nul doute que les Etoilés pourront lutter pour la montée lors de la future saison.

Le noyau de l’Etoile: Corentin Collette, Ludo Bodson, Kenny Boers, Mickey Jordan, Xavier Jacot, Sébastien Maréchal, J-B Bardot, Olivier Coheur, John Bal, Sébastien Konings et David Disbechl.

« Pour le futur, j’ai pris la décision de me faire opérer »

Comme d’autres basketteurs avant lui, Tom Malempré a dû se résoudre à se faire opérer de la hanche. Nul doute que ce gros potentiel de Liège Basket reviendra plus fort.

Contrairement à d’autres jeunes, Tom Malempré n’a guère disputé de matchs avec la D1 de Liège Basket. Ce n’est évidemment pas le talent du gaillard qui est en cause – Tom est indubitablement le plus gros potentiel liégeois avec Romain Bruwier, James Potier semblant d’ores et déjà faire partie des joueurs confirmés – mais bien le physique de l’ancien scoreur vedette de Verviers et membre de l’équipe nationale belge en jeunes. « Je me suis fait opérer de la hanche car j’avais un conflit de hanche » nous explique Tom Malempré. « Je pouvais toujours jouer mais, pour le futur, j’ai pris la décision de me faire opérer maintenant. »

Une décision intelligente d’un jeune joueur qui mène sa carrière avec sérieux et enthousiasme. « Je suis privé de basket jusque fin juin. Je n’ai pas encore pu commencer la revalidation car cela fait à peine une grosse semaine que je me suis fait opérer. Je suis toujours en béquilles et je commencerai la rééducation dans plus ou moins quatre semaines » ajoute Tom.

Débarrassé de ses pépins physiques, l’ancien… Pepin sera un atout de plus dans la manche de Lionel Bosco la saison prochaine.

Crédit photo: Philippe Collin

« Il ne faut pas diaboliser Mike James »

Mike James est à nouveau suspendu par son coach et le CSKA Moscou et le point de rupture semble être pratiquement atteint.

Pourtant, l’Américain est fort, très fort, et un candidat crédible pour le trophée de Meilleur Joueur de l’Euroleague. Cela n’a pas empêché le CSKA de le suspendre à nouveau. « Malheureusement, le potentiel d’un travail conjoint avec Mike James est désormais invisible. Sa première saison au CSKA ne nous a pas posé de difficultés, c’est pourquoi nous l’avons signé pour un contrat de trois ans. Cette saison, le club a tout mis en œuvre pour coopérer et obtenir des résultats en équipe. Les problèmes qui se sont posés n’ont pas pu être résolus d’un seul coup, nous avons donc agi en mode « manuel », mais nous n’avons pas réussi à stabiliser l’équipe. Itoudis est un coach expérimenté et compétent qui a son propre point de vue sur la façon de construire une équipe, et il est responsable du résultat. Selon le staff, la décision de retirer Mike est pleinement dans l’intérêt de l’équipe, et nous pensons que tout s’arrangera » explique le Président du club russe dans une interview accordée à Metaratings. « Dans le même temps, il ne faut pas diaboliser Mike, c’est un grand basketteur qui a remporté des matchs plus d’une fois à lui tout seul et a étonné le public avec des actions spectaculaires. Mais il se trouve que la situation s’est transformée en un conflit insoluble. Malheureusement, il n’est pas possible de le régler, ce qui est très triste, mais il vaut mieux l’admettre et ne pas vivre avec l’espoir d’un miracle. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Aurait-il pu stopper Nowitzki, T-Mac ou Jordan ? »

Draymond Green est-il le meilleur défenseur de l’Histoire ? Lui le pense, ses pairs un peu moins.

Si Rudy Gobert et Ben Simmons se livrent une bataille par médias interposés pour le titre de DPOY, Draymond Green milite lui pour le titre de meilleur défenseur de l’Histoire, tout simplement. « « Lorsque je prends en compte toutes les facettes de la défense, je pense être excellent dans toutes. Je pense que je suis le meilleur défenseur à avoir jamais joué en NBA. Je le maintiens. Je n’ai à rougir devant personne » avait assuré l’aboyeur des Warriors.

« Il ne va pas dire que ce n’est pas lui, tu vois ce que je veux dire ? Draymond Green est en activité, et il a les récompenses et les distinctions, il a les stats pour appuyer son propos. Il a sa bouche, il a son jeu pour appuyer son propos. En aucun cas il ne va dire qu’il est le deuxième. En ce qui concerne son classement comme défenseur, je pense que pour son époque, il est l’un des meilleurs. De tous les temps ? Là, non, je ne pense pas. (…) Tu fais 6’’8, est-ce que tu aurais pu stopper Tim Duncan ? Est-ce que tu aurais pu stopper Dirk Nowtizki ? Tracy McGrady ? Jordan ? », a analysé Baron Davis. « Je pense que c’est un des meilleurs de son époque. Mais Draymond Green est-il capable de défendre sur moi ? Absolument pas ! Il ne pouvait pas me stopper à la Summer League à UCLA il y a deux étés, il est devenu dingue. Et moi je le séquestrais, je lui disais que j’étais le ‘Baby Draymond’. Il n’arrêtait pas de demander des fautes mais il ne pouvait pas scorer sur moi. Il essayait de me poster, et je continuais à lui crier ‘Je suis Baby Draymond’ et il était dégouté. Je comprends ce qu’il dit, il faut avoir cette confiance en soi et je l’adore pour ça. Je pense qu’il finira comme l’un des meilleurs de son époque, et il n’est pas supposé dire quoi que ce soit d’autre alors qu’il joue, il ne peut pas dire qu’il est le second. Il doit juste continuer à faire ce qu’il fait, à fermer des bouches, et c’est comme ça qu’il restera dans l’histoire. Mais il ne peut pas défendre sur moi. Même pas maintenant, frérot. »

Van Rossom et Valence trébuchent à Tenerife

Au terme d’une partie disputée, Sam Van Rossom et Valence se sont inclinés à Tenerife. Le meneur belge et ses coéquipiers recevront l’Olympiakos ce mercredi en Euroleague. Bako et l’ASVEL se rendront, eux, au Khimki Moscou.

Après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 20 partout. Dans le second quart, Sam Van Rossom (7 points et 4 passes) et ses coéquipiers parvenaient à prendre cinq points d’avance. A la demi-heure, les visiteurs en comptaient encore trois longueurs d’avance mais allaient finalement s’incliner 90-86, la défense de Valence volant en éclats dans les dix dernières minutes.

Crédit photo: Splash by Raman

« Je ne veux éviter personne »

Pour Liège & Basketball, Maxime De Zeeuw évoque les deux victoires en vingt-quatre heures d’Holon, le match décisif de Champions League ce mercredi contre Brindisi ainsi que la qualification pour le prochain Euro des Lions. Entretien avec l’un de nos plus brillants représentants à l’étranger.

Max, bon bilan pour vous avec deux victoires en vingt-quatre heures. N’est-ce pas trop difficile d’enchainer les matchs à cette cadence ?

Le coach a fait reposer tous les joueurs « cadres » pour le deuxième match (ndlr: en Ligue des Balkans, gagné par Holon) et a donné du temps de jeu à ceux qui généralement en reçoivent moins. C’était aussi dans l’optique de ce mercredi où nous jouons notre saison en Coupe d’Europe.

Exact, vous recevez Brindisi ce mercredi. Que devrez-vous faire pour l’emporter ?

Nous devrons jouer notre jeu en évitant de laisser les Italiens prendre confiance. Nous jouons chez nous, devant nos fans, et nous aurons donc un coup de boost supplémentaire.

Vous êtes quatrièmes en championnat d’Israël et premier de votre poule en Ligue des Balkans. Vous êtes dans les temps de passage souhaité par le club ?

Dans la ligue israélienne, nous avons eu quelques défaites évitables mais le Top 3 reste l’objectif.

Avec les Lions, tu as participé à la qualification pour les prochains Championnat d’Europe. Vous avez même terminé premiers de votre poule. Y a-t-il des nations que vous souhaitez éviter lors de l’Euro ?

C’est toujours une fierté de porter le maillot belge et en plus de se qualifier. Et terminer à la première place de notre groupe avec des équipes comme la République Tchèque et la Lituanie, ce n’est pas rien ! Si nous jouons ce genre de tournoi, c’est pour jouer les premiers rôles, donc je ne veux éviter personne.

Crédit photo: Champions League

« On prend les mêmes et on recommence »

Comme tous ses coéquipiers, Romain Bruls est prêt à repartir pour un tour avec l’Etoile Jupille. Interview.

Romain, comment vis-tu ce second confinement ?

C’est de plus en plus compliqué. La vie sociale, le sport et plus particulièrement le basket me manquent beaucoup. Et, malheureusement, nous ne sommes pas proches de revenir à une vie normale.

Comme tes coéquipiers, tu as décidé de prolonger à l’Etoile Jupille.

Oui, je n’ai même pas hésité une seule seconde. L’ensemble du groupe et du staff reste inchangé, tout le monde prolonge et cela me convient très, très bien. On prend les mêmes et on recommence.

Quelles seront vos ambitions ?

Nous sommes toujours aussi motivés pour reprendre les entrainements et, éventuellement, la saison l’année prochaine. Dans un premier temps, nous aurons envie de reprendre plaisir à jouer ensemble. Pour ce qui est de nos ambitions, elles resteront les mêmes: gagner un maximum de matchs en prenant du plaisir.

La stabilité de votre noyau sera-t-elle un sérieux avantage pour vous, d’autant plus que vous aviez déjà pu apprendre à bien vous connaitre grâce à une longue préparation l’été dernier ?

Cela fait maintenant des mois que nous n’avons plus eu l’occasion de nous entrainer ensemble mais le fait que nous restions à l’affût des dernières nouvelles concernant la reprise et que nous soyons toujours prêts à reprendre prouve qu’au premier feu vert, nous serons déjà prêts à nous ré-entrainer autant et aussi intensément que nous l’avions fait lors de la préparation l’année dernière.