Sans forcer, toujours dans le collectif, Romain Boxus compense ainsi les absences de Bojovic et Lhoest sans nuire à la bonne alchimie de l’équipe. Un vrai plus pour Liège qui tient là un excellent joueur pour cette saison et les prochaines.
Les highlights de Romain sont à (re)découvrir ici.
Au bout du suspens et d’une prolongation de tous les dangers, Maxime De Zeeuw a inscrit le « buzzer beater » qui a permis à Hapoël Holon de venir à bout de Brindisi et et de décrocher son ticket pour le « Final Eight » de la Champions League.
« Nous jouons notre saison en Coupe d’Europe ce mercredi contre Brindisi »nous assurait Max De Zeeuw avant de recevoir la formation transalpine. « Nous devrons jouer notre jeu en évitant de laisser les Italiens prendre confiance. Nous jouons chez nous, devant nos fans, et nous aurons donc un coup de boost supplémentaire. »
Un soutien populaire qui a sans doute permis aux locaux de se transcender en prolongation. En effet, menés 13-16 après dix minutes et 25-30 à la pause, Max De Zeeuw (5 points et 3 rebonds) – véritable héros de la soirée ! – et ses coéquipiers revenaient au jeu le couteau entre les dents. Allumant de partout (11 sur 31 de loin), les locaux renversaient la situation dans le troisième quart pour faire 52-49 à la demi-heure. Mais les Italiens n’avaient pas dit leur dernier mot et s’en remettaient à Darius Thompson (23 points et 4 passes) pour revenir à la hauteur de leurs hôtes au coup de sifflet final, 72 partout. Dans les cinq minutes additionnelles, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Holon finissait par émerger, 81-79 grâce à un buzzer beater de Max De Zeeuw, remportant ainsi une victoire ô combien importante !
— Basketball Champions League (@BasketballCL) March 31, 2021
L’intérieur belge et ses partenaires sont d’ores et déjà assurés de terminer à la première place de leur groupe et sont qualifiés pour le « Final Eight » de la compétition. Mazal Tov Max !
Les Montois ont prolongé leur coach et son assistant pour trois saisons supplémentaires.
« Bonne nouvelle! Nous venons de prolonger, pour trois saisons, le coach Vedran Bosnic ainsi que l’assistant coach Frank De Meulemeester » annonce le club montois sur sa page Facebook. « Vedran Bosnic est arrivé la saison dernière (2019-2020) et comptabilise 26 victoires en 42 matchs au total (Championnat, Europe et Coupe de Belgique) ; dont 74,2% de victoires en championnat. Frank De Meulemeester, quant à lui, entamera sa 11ème saison au sein du club.Bien connus de la Diamonte mons.arena et appréciés de nos supporters le duo restera à la tête de l’équipe montoise pour les trois prochaines saisons. »
En Champions League, Nymburk s’est imposé à Bamberg, 80-91.
Privés d’Obasohan, les visiteurs buvaient la tasse en première période et se retrouvaient menés 44-32 à la pause. La seconde période était totalement différente. Les Teutons ne parvenaient plus à contenir les assauts adverses et éprouvaient de sérieuses difficultés à alimenter le marquoir. Le score passait à 58-56 à la demi-heure avant dix dernières minutes en forme de feu d’artifice pour Nymburk qui s’imposait 80-91.
L’ancien pivot All-Star va s’engager avec les Clippers.
Les Lakers ont réalisé un gros coup en signant Andre Drummond mais les Clippers ne sont pas en reste en attirant DeMarcus Cousins. En potentiel pur, DMC est le meilleur pivot de la ligue avec Embiid et Jokic. Reste à voir comment ses deux lourdes blessures l’ont affecté mais il a déjà prouvé à Houston en début de saison qu’il savait encore sacrément bien jouer. En Playoffs, nul doute que l’apport de Cousins sera déterminant, tant dans sa capacité à scorer de près et de loin qu’à manger du rebond et à distiller des assists depuis le poste haut.
Contrairement à d’autres joueurs, Russell Westbrook n’est pas obnubilé par la quête d’une bague.
A l’inverse de certains de ses pairs, Russell Westbrook se soucie davantage de ce qu’il est capable de faire et de réussir hors des terrains pour aider la jeunesse et sa communauté et ne voit pas dans l’obtention d’un titre la seule manière de laisser un héritage positif et de valider sa carrière. Une position plus qu’intéressante que Westbrook a pris le temps de développer pour ses interlocuteurs.
« Je joue au basket depuis toujours. Comme ma femme l’a dit, il est capital de ne pas laisser les gens vous dissuader de vos objectifs, de votre plan. Le meilleur exemple, ce sont les matches universitaires que je regarde. On dit n’importe quoi sur ces gamins à la télévision. On ne connait pas ces jeunes, ni leurs familles, ni d’où ils viennent, ni ce qu’ils ont traversé. On ne connait pas leurs peurs ou leurs douleurs. Mais ce qui est dit à la télévision peut déterminer notre vision de ces gamins, ce qui va influencer leur façon d’atteindre leurs buts. Peut-être qu’un de ces gamins ne sera pas drafté, qu’il ne pourra pas prendre soin de sa famille et ainsi créer de la richesse pour sa communauté. Ça va bien plus loin que le basket. Ma vie est concentrée sur ce sujet-là. Ma femme l’a dit : je reste en retrait, je ne parle pas beaucoup car je n’aime pas polémiquer avec les gens. Mais il y a une chose que je ne vais plus tolérer : qu’on raconte des histoires et de la merde sur moi, sans raison »explique Russell Westbrook dans des propos traduits par Basketusa. « J’essaie d’aider des gens dans le monde entier avec ma position et personne ne peut m’enlever ça. J’ai la chance d’être dans cette position. Un titre NBA ne changerait pas ma vie. Je suis heureux. Je suis un champion depuis que je suis arrivé en NBA. J’ai grandi dans la rue. Je suis un champion. Je n’ai pas besoin d’être champion NBA. Je connais beaucoup de champions NBA qui sont misérables, qui ne font rien pour les autres, ni pour les gens du monde entier. Mon héritage n’est pas celui du terrain, car je vais jouer au basket toute ma vie. Mon héritage, c’est ce que je fais en dehors des parquets, les gens que je peux aider et inspirer. C’est pour ça que je continue, et c’est important de ne pas laisser la négativité s’installer. Ça a toujours été comme ça dans ma carrière, aucun joueur ne prend autant que ce que j’encaisse constamment. Mais je prends le côté positif car, si on parle de moi, c’est parce que je fais quelque chose de bien. C’est comme ça que je vois les choses. »
Dans la Capitale de l’Oncle Sam, l’ancien MVP peut sans doute trouver un terreau fertile pour développer ses projets « off the court ».
En cette période troublée par une crise sanitaire d’envergure, l’EuroMillions Basketball League réinvente son All-Star Game.Pierre-Antoine Gillet, Olivier Troisfontaines, Romain Boxus et Iaro pour le concours à trois points et Ajay Mitchell, James Potier et Ludo Lambermont pour le Skills Challenge: ça aurait de la gueule, non ?
« EuroMillions Basketball propose un nouveau concept : Orange All Star GamesLa Pro Basketball League belge n’organisera pas d’All Star Game avec public cette année. Ce match où les meilleurs joueurs locaux affrontent une équipe des meilleurs joueurs étrangers, fait place à un nouveau concept digital. L’objectif du All Star Game reste le même : offrir au grand public le spectacle et le divertissement du basket-ball à travers les meilleurs joueurs de notre ligue. L’événement physique sera rebaptisé « Orange All Star Games » pour cette quatrième édition. Au lieu de réunir les meilleurs joueurs des clubs en un seul endroit, nous irons les chercher dans les clubs eux-mêmes. Nous nous rendrons sur place avec une équipe de tournage et les joueurs se lanceront à fond dans les trois défis connus des All Star.Concrètement, les joueurs des dix équipes de l’EuroMillions Basketball League s’affrontent par club dans un skills challenge, un 3pts contest et un dunk contest. Le tout sera combiné en un spectacle passionnant de 6 à 8 minutes qui sera diffusé à la mi-temps de l’un de leurs matchs télévisés sur Play Sports, VOO Sport et Proximus Sports.À partir du vendredi 2 avril, il y aura un épisode des « Orange All Star Games » par semaine. On commence ce vendredi avec le VOO Liège Basket.Au final, le champion du 3pts contest et du skills challenge sera déterminé sur la base des classements. Le champion du dunk sera élu par les fans via les réseaux sociaux EuroMillions Basketball ! », partage l’AWBB sur les réseaux sociaux.
Alors amis liégeois, n’hésitez pas à plébisciter vos représentants ! Pierre-Antoine Gillet, Olivier Troisfontaines, Romain Boxus et Ioann Iarochevitch seraient parfaits pour le concours à trois points. Ajay Mitchell, James Potier et Ludo Lambermont pourraient fièrement défendre les couleurs de la Principauté au Skills Challenge, par exemple. Et Kevin Stilmant et Romain Bruwier pour le dunk contest ?
Nouveau triple-double de mammouth pour Russell Westbrook mais cette fois les Wizards se sont inclinés contre Charlotte.
Vingt-quatre heures après une performance historique, Russell Westbrook a récidivé avec un nouvel énorme triple-double: 22 points, 15 rebonds et 14 passes ! En l’absence de Beal, le meneur de Washington a pu compter sur l’apport de Hachimura (30 pions) mais cela s’est révélé insuffisant face à Hayward (26 points, 11 rebonds et 6 passes) et Rozier (27 points). Washington s’est incliné 104-114.
Les Nuggets ont dominé les Sixers, les Suns ont battu les Hawks et Orlando a créé la surprise en s’imposant chez les Clippers.
Sans leader offensif, les Sixers se sont inclinés contre les Nuggets de Murray (30 pions), Porter (27 points et 12 rebonds) et Jokic (21 points, 10 rebonds et 5 passes), 104-95.
Le collectif des Suns (sept joueurs à dix points ou plus) a eu raison des Hawks de Young (19 points et 13 passes) et Capela (14 points et 16 rebonds), 117-110.
Les Clippers se sont inclinés 96-103 à domicile malgré la ligne de stats surprenante de Nico Batum: 10 rebonds, 5 passes et 2 points.
Jeune meneur de vingt-deux ans qui étudie à HEC, James Potier est en progression constante avec la D1 de Liège Basket. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce Verviétois bourré de talent.
James, ton parcours basket est particulièrement linéaire.
Il n’est pas très compliqué à retracer, en effet (rires). J’ai joué à SFX-Saint-Michel à Verviers jusqu’à mes quinze ans. Ensuite, je suis venu à Liège où l’on m’a donné ma chance.
Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket-ball ?
Il n’y a pas une chose qui me plaît plus particulièrement. J’adore simplement le basket-ball, j’oublie tout quand je suis sur un terrain.
Quels sont tes caractéristiques comme joueur ?
Tout d’abord, j’adore le « un contre un » et je pense aussi être un créateur en attaque et capable également de scorer. Mais j’adore aussi la défense, faire des stops et partir en contre-attaque.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?
Ce sont simplement les années passées quand je suis arrivé à Liège car j’ai vraiment joué avec toute une bande de potes qui, en même temps, travaillaient dur pour s’améliorer. Nous nous amusions super bien « on and off the court » !
Qu’apprécies-tu dans la vie de basketteur pro ?
Ce que j’aime bien, c’est cette rigueur. Je veux dire, nous bouffons du basket tous les jours ! Comment ne pas s’améliorer dans ces conditions ?
Et à Liège ?
A Liège, le plus gros point fort est que nous possédons un groupe soudé. Nous rigolons toujours bien ensemble même s’il y a de la compétition une fois sur le terrain.
Explosif et spectaculaire !
Qu’est-ce qui te frappe dans le basket pratiqué en EuroMillions Basketball League ?
Oufti, la plus grosse différence par rapport aux autres divisions, c’est la vitesse d’exécution et le rythme. Le physique aussi est différent. Il faut clairement passer un « step » à tous ces niveaux-là.
Comment juges-tu votre début de saison ?
Je trouve qu’il n’est pas si mauvais que ça. Certes, nous ne comptons pas beaucoup de victoires mais cela ne reflète pas notre manière de jouer. Nous nous améliorons de jour en jour et je pense que nous serions capables de faire tomber n’importe quelle équipe de ce championnant.
Comment analyses-tu vos trois derniers matchs contre Alost ?
Vendredi, vous irez à Louvain défier des Bears qui semblent monter en puissance. Comment allez-vous aborder cette rencontre et que devrez-vous faire pour ramener les trois points ?
Nous allons aborder ce match comme tous les autres, en commençant par suivre les tactiques et conseils du coach. Ensuite, le reste dépendra de nous.
Vous enchainerez par la réception de Malines dimanche. N’est-ce pas trop difficile d’enchainer les matchs à cette cadence ?
Honnêtement, si, c’est dur de jouer à cette cadence. Mais nous avons la chance d’être bien encadrés et d’avoir de bons stretchings, notamment, qui aident à rester en forme.
Impossible de ne pas te poser la question vu l’évolution de tes performances depuis la reprise: quelles sont tes aspirations et envies pour la suite de ta carrière ?
J’aimerais juste devenir la meilleure version de moi-même et voir jusqu’où je peux aller.