Sans Loubry, les Kangourous ont tenu la dragée haute aux Renards.
Les Renards ont dû s’employer au Winketkaai face à des Kangourous accrocheurs. A la pause, Deroover (12 points, 4 rebonds et 6 passes), Thompson (12 points et 6 rebonds) et Kok (18 pions) étaient toujours au contact, 40-43. La seconde période ressemblait à la première et Mons s’imposait 70-77. Ces deux formations pourraient bien se retrouver au premier tour des Playoffs…
Crédit photo: Philippe Collin
Après deux défaites à Opava, Francis Torreborre – sacrément embêté par une blessure au pied – et ses coéquipiers retrouvent leurs installations pour un game 3 sous haute tension. Interview.
Francis, vous vous êtes inclinés pour la deuxième fois lundi à Opava. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous ?
Nous avons reproduit les mêmes erreurs que dimanche. Les locaux ont mieux fait tourner la balle, nous ont vraiment fatigués en défense et nous ont eu à l’usure dans une rencontre que nous avons subie. Alors que nous étions dans le match, nous avons aussi craqué physiquement, l’absence de certaines rotations nous a fait mal.
Toi-même, tu n’as pu participer à cette rencontre.
Exact, j’ai un souci au pied depuis le game 3 contre Pardubice. J’espérais que cela se règlerait rapidement mais la douleur est toujours bien présente et m’a empêché de tenir ma place. J’avais joué quelques minutes lors du game 1 mais j’avais rapidement du sortir à cause de la douleur.
Vous voilà dos au mur !
Oui, nous sommes dos au mur, en effet. La seule réaction à avoir, c’est d’arracher la victoire jeudi pour encore espérer rejoindre la finale. Il va falloir redoubler et même retripler d’efforts pour nous offrir l’opportunité de disputer un game 4 chez nous.
Pourras-tu tenir ta place ?
Je n’en suis pas certain. Tout dépend de mon pied, malheureusement. J’ai envie de jouer, je suis un compétiteur. Mais là, j’ai vraiment mal.
Vous évoluerez à domicile ce jeudi. Cela peut-il inverser le cours de la série ?
Oui, cela pourrait nous aider. Nos adversaires auront eu quatre heures trente de route et nous serons motivés de jouer dans nos installations et devant notre public. Cela peut être un plus pour nous.
Crédit photo: Kolin
Voici quelques jours, Romain Nicaise a redécouvert le plaisir de taquiner la balle orange et ses « potos » de Spa.
Début mai, Romain Nicaise a eu la chance de retrouver le cuir. « C’est très chouette de reprendre le basket » sourit l’ancien Calidifontaine. « Le soleil était au rendez-vous, ce qui était encore plus plaisant. Rrevoir les coéquipiers et retoucher le ballon, c’était vraiment sympa. Dommage qu’il faille encore attendre pour retrouver des jeux d’opposition. »
Contrairement à d’autres, l’ailier à tout (bien) faire n’avait pas totalement délaissé « Spalding ». « Perso, j’ai continué à toucher la balle du côté de Cointe, les sensations n’étaient du coup pas trop mauvaises. Enfin, ça allait encore quoi » rigole-t-il. « Ce qui m’avait toutefois le plus manqué, ce sont les petites piques à l’entrainements avec mes coéquipiers Martin, Pierrick et Nicolas. »
Crédit photo: Charnikon Prod.
Les Liégeois, particulièrement déforcés, ont tout donné contre Ostende en titre mais devaient logiquement reconnaitre la supériorité des nonuples champions en titre.
Le début de rencontre était paradoxal pour Brieuc Lemaire (4 points et 2 rebonds), auteur des deux premiers paniers des Liégeois avant de sortir sur blessure suite à un contact fortuit pour récupérer un ballon qu’il venait de perdre. Privés de Bojovic et Iarochevitch (et visiblement de Basic), les locaux avaient débuté la partie par un contre de Lhoest (13 points, 6 rebonds et 2 steals) et une interception de Potier (11 points et 3 passes). Une présence défensive qui n’allait pas diminuer lors de cette première mi-temps. Offensivement, par contre, la tâche s’avérait plus complexe pour des Sang et Marine privés d’adresse. En tout fin de premier quart-temps, une jolie pénétration de Ludo Lambermont (8 points, 4 rebonds et 3 interceptions) venait, enfin, ajouter deux points au marquoir, 6-16.
Si les Liégeois marquaient (très) peu, leur assise défensive leur permettait de rester au contact. Sans Lemaire, toute la classe biberon du Country Hall défilait sur le parquet avec une certaine réussite, à l’image de Romain Bruwier (4 points) qui débutait le second quart par un alley-oop. Lhoest rajoutait deux points en pénétration et Potier l’imitait à mi-distance pour faire 12-19 et même 14-19 suite à un contre illégal sur Bruwier. Gilmore (9 points, 3 rebonds, 2 passes et autant de steals) se faisait alors remarquer positivement – après avoir raté un dunk, comme Stilmant, fantomatique,- l’avait fait en début de rencontre – pour redonner un peu d’air aux Côtiers mais Potier, via un tear drop puis Ludo Lambermont, enfin agressif vers le cercle pour profiter de son toucher, permettaient aux locaux de rester très proches de leurs invités. Avec un fade-away sacrément culotté, Romain Boxus (7 points et 2 rebonds) bouclait la première mi-temps sur le score de 25-30. Malgré l’absence de plusieurs cadres et la sortie de Lemaire, malgré l’impressionnant déficit physique à tous les postes ou presque, malgré la légitime fatigue, les Liégeois tenaient la dragée haute aux nonuples champions en titre.
Malheureusement, les espoirs principautaires étaient douchés d’emblée par la précision de Schwartz (11 points, 4 rebonds et 4 passes) et Mwema (18 points, 8 rebonds et 3 passes). Les Ostendais, bien plus précis que les Liégeois derrière l’arc tout au long de la rencontre (3 sur 15 pour Liège et 11 sur 17 pour Ostende), infligeaient un 0-8 aux locaux qui voyaient Bosco craquer rapidement un temps-mort. Les visiteurs, en configuration « small ball », offraient une défense agressive que les Sang et Marine peinaient à percer. Comme un symbole, « Oli3 » (12 points), sur un caviar de Gillet (2 points et 3 rebonds), faisait 33-59 à la demi-heure.
Alors que nous aurions pu craindre le pire après un troisième quart particulièrement difficile des locaux, ceux-ci n’abdiquaient pas à l’image de Potier qui inscrivait un gros tir d’entrée, imité ensuite par Boxus dans le corner puis par Moons en pénétration et par Lhoest en contre-attaque pour faire faire 42-64. C’était encore « Franky » qui plantait une banderille. Une option également privilégiée par Duperroy (5 points et 2 steals) avant de s’offrir un panier en transition alors qu’Hubert aussi avait alimenté le marquoir. Comme un symbole là aussi, au milieu de tous ces jeunes prometteurs, c’était Lhoest qui scellait le score final, 58-87, d’un dernier lay-up.
Certes, Liège a perdu mais a fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation et a montré des choses vraiment intéressantes. Malgré des chiffres qui peuvent paraitre sévères, les Liégeois peuvent être fiers de leur prestation et boucleront leur saison, sur les rotules, ce dimanche contre Anvers.
Crédit photo: Philippe Collin
Ce soir, Mons et Ostende jouent pour la première place.
Les Ostendais se rendent à Liège tandis que les Renards vont visiter les Kangourous. A priori, Ostendais et Montois devraient l’emporter. Mais les Liégeois ont déjà montré qu’ils pouvaient créer des surprises tandis que dans un bon jour, Malines peut battre n’importe qui. Ces deux rencontres pourraient être décisives pour la première place au classement. Les Montois sont actuellement premiers avec une victoire d’avance (et un match de plus) qu’Ostende à qui il reste trois rencontres à disputer. Ces prochains jours s’annoncent chaud bouillants avant le début des Playoffs la semaine prochaine.
Crédit photo: Philippe Collin
Dans une bonne spirale, les Liégeois ont encore faim. Surmonteront-ils une fatigue légitime pour créer l’exploit ce mercredi contre Ostende ?
Malgré l’absence kilos et de centimètres dans la raquette, les Liégeois ont dicté leur tempo aux Kangourous afin de décrocher leur sixième victoire, sans doute celle de la maturité après avoir mené presque l’intégralité de la rencontre tout en évitant les trous d’air. De quoi ravir les Sang et Marine qui termineront leur saison par deux matchs de gala: Ostende mercredi et Anvers dimanche. « Nous allons aborder ces matchs comme toutes les autres » précise Ludo Lambermont. « Ce n’est pas parce que nous jouons contre Anvers ou Ostende qu’il faut changer notre façon de jouer ! Nous sommes dans un bon rythme, il faut continuer ainsi pour bien finir la saison. »
Bien que fatigués, comme bon nombre d’équipes, les Principautaires ont à coeur de finir en beauté. « Contre Louvain, nous sommes passés complètement à côté de notre match. La fatigue a peut-être joué un rôle car il s’agissait de notre quatrième match en sept jour. Mais nous avons très, très bien réagi à Malines » rappelle Ludo. « Cela prouve que nous sommes dans une bonne spirale pour le moment. » Assez pour créer l’exploit et s’offrir le scalp des nonuples champions en titre ?
Pour cela, les Sang et Marine connaissent la marche à suivre. « Nous devons continuer dans l’intensité, l’agressivité défensive et le respect des consignes, comme d’habitude » nous précise Romain Boxus. « Nous aborderons la réception d’Ostende avec la même mentalité que lors de tous les autres matchs. C’est-à-dire que nous ne jouons pas un match pour le perdre, peu importe l’effectif » ajoute James Potier. C’est clair: les Liégeois ont encore faim !
Crédit photo: Philippe Collin
De retour des States, Benjamin Bosman-Verdonk s’entraine avec Limburg tandis qu’Eddy Casteels n’a guère apprécié le lourd revers concédé contre les Okapis.
Parmi les meilleurs belges évoluant en NCAA, Benjamin Bosman-Verdonk est de retour en Belgique et s’entraine avec Limburg United, comme le révèle Basket 360. « J’ai demandé à Raymond Westphalen et Herman Reynders si je pouvais m’entraîner avec Limburg United. Après avoir consulté l’entraîneur Sacha Massot, j’ai obtenu la permission. Je suis ravi d’avoir cette chance. C’est très agréable de s’entraîner avec des joueurs avec qui j’ai grandi » explique l’ailier à Het Nieuwsblad dans des propos rapportés par Basket 360.
Eddy Casteels a lui très peu goûté au large revers concédé par les Bears contre les Okapis mardi. « Okapi a joué de façon impressionnante. Le club va vers quelque chose de beau. Ostende n’est plus Ostende et les Giants ne sont plus les Giants. Les règles du jeu sont beaucoup plus ouvertes que les autres années« a déclaré l’ancien sélectionneur national à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « A Alost, les gens s’en rendent compte et ils travaillent clairement pour les play-offs. Mes joueurs font de leur mieux en ce moment, mais j’ai l’impression qu’il y a d’autres choses dans leur tête. Le sentiment n’est plus le même qu’il y a quelques semaines. »
Crédit photo: Be U
Il n’y eut jamais que deux clubs germanophones : Eupen et Saint-Vith (ci-dessus). Week-end prolongé d’importance pour notre duo liégeois de Montpellier qui visera le doublé coupe-championnat. On a retrouvé la trace d’une ancienne Sprimontoise qui fait les beaux jours de sa fédé. Ce sont les infos d’EMCE.
« Qui est qui ? » : aujourd’hui : le BS Saint-Vith
Une fois n’est pas coutume, cap en cette veille d’Ascension sur les Cantons de l’Est. A savoir, sur un BC Saint-Vith dont voici la mouture « 2014/2015 ». Dans vos recherches, vous n’aurez sans doute aucun mal à distinguer le plus grand de tous qui a également fait le bonheur d’une équipe jupilloise (et de sa buvette). On l’ignore parfois, mais Jean-Luc Selicki a aussi été un habitué des lieux. Autre particularité, les St-Vithois partageaient leur salle avec des Roller Bulls ayant sévi jusqu’en 1.Bundesliga allemande. Mais, qui sont donc ces fringants germanophones ?
Dames : Petit-Allemand pour un doublé, Ortiz pour l’Estudiantes Madrid
Pour rappel, c’est demain à 20 heures que notre binôme Petit-Allemand entamera le Final 4 de la Ligue féminine française face à Bourges. Des Berruyères qui auront l’avantage d’évoluer à domicile (mais sans leurs supporters). Ceci dit, un doublé héraultais n’a rien d’impossible. A 17 h, Lyon – Basket Landes pour les trois coups. De l’autre côté des Pyrénées, Mariona Ortiz (29 a, 1,82 m) a lié sa destinée sportive à celle de l’Estudiantes Madrid. Faut-il rappeler que l’Espagnole avait transité par Namur Capitale en 17/18 avant de séjourner deux saisons (de 18 à 20) aux Castors Braine ?
Que sont-elles devenues ? Tessy Hetting (Point Chaud Sprimont 11/12)
Lors de la campagne 2011/2012, la D1 dames de Sprimont était dirigée par Bernard Schoonbroodt, assisté par… Pierre Cornia. Une des étrangères des « Carrières » n’était autre que Tessy Hetting (1,84 m) en provenance du Grand-Duché. Peu après, elle allait d’ailleurs devenir la capitaine de sa sélection nationale. L’originaire de Wiltz (34 ans) ne restait qu’une saison en Principauté puis rejoignait le Basket Esch. Elle est encore active à l’heure actuelle à Gréngewald, dernier champion luxembourgeois féminin en date. Sur le plan professionnel et depuis 2016, elle est directrice technique de la fédération de nos voisins du sud. Jolie carrière, s’il en est…
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : BC St-Vith
Le suspens aura duré dix minutes au SportOase de Louvain.
Dix minutes, c’est le laps de temps durant lequel le suspens a duré ce mardi au SportOase de Louvain. Alors que le marquoir affichait 21-20 à l’issue du premier quart-temps, Mihailovic (24 points) et McGriff (18 pions) mettaient alors la machine alostoise en route et celle-ci renversait tout sur son passage. Les locaux étaient renvoyés dans les cordes et, à la pause, le plus dur était fait pour Alors, 37-51.
Les troupes d’Yves Defraigne en remettaient une couche à la reprise pour assommer définitivement les Louvanistes et s’offrir une fin de rencontre en roue libre. Au final, les Okapis s’imposaient 69-96, continuant ainsi à mettre la pression sur Anvers pour la troisième place.
Crédit photo: Philippe Collin
Sans Serge Crevecoeur démis de ses fonctions mais avec Boukichou, le BCM a complètement explosé à Monaco.
Boukichou (1 points et 1 passe) et Gravelines ne furent pas en mesure de rivaliser avec les Monégasques et se sont complètement écroulés 122-69. La preuve que ce n’était évidemment pas le coaching de Serge Crevecoeur qui justifiait les résultats en dents-de-scie des Nordistes.