Stéphane Moris, la valeur sûre du 3X3

Aussi à l’aise sur les parquets de D1 que sur le bitume des tournois de 3×3, Stéphane Moris est un joueur complet, capable de scorer de loin et « in the paint ».

Cette saison, la blessure de Stéphane Moris a coïncidé avec la chute vertigineuse du Brussels qui se retrouvait incapable de gagner. Véritable « stretch four » de la Capitale, l’ancien Pepin est aussi précieux sur le terrain que dans les vestiaires où il permet à un collectif de gagner en cohésion. Et si le 5×5 lui permet de bosser comme joueur pro depuis de nombreuses années, Moris excelle aussi dans le 3×3. Le Brusseler est 33e belge dans l’exercice et a déjà défendu les couleurs de l’équipe nationale. « Joueur professionnel au Phoenix Brussels cette saison et membre de l’équipe nationale belge de 3X3, Stéphane sera sans aucun doute sur les terrains 3X3 cet été. A l’heure actuelle, son programme est encore inconnu mais on se souvient qu’il s’était qualifié pour la finale du Crelan 3X3 Masters en 2019″ peut-on ainsi lire sur le site de l’AWBB. Débarrassé de ses soucis de santé, l’intérieur-shooteur devrait pouvoir reprendre du rythme sur le bitume cet été.

Crédit photo: Cédric Warlop

« Pincemail est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence »

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club.

Finalement, Peter Delrez a décidé de troquer son costume de head coach de la P2 Tilff pour celui d’assistant de la R1 du même club. « Mon but premier en reprenant une équipe sans avoir d’expérience dans le coaching était d’apprendre petit à petit » rappelle-t-il. « Du coup, la proposition de Quentin (ndlr: Pincemail) de rejoindre la R1 colle parfaitement à ce que je cherche, dans un premier temps. »

Néanmoins, trancher ne fut guère aisé pour celui qui devrait à nouveau aligner les bombes en P2 avec la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. « La décision fut, effectivement, très compliquée à prendre tant les affinités commençaient à se créer et le travail à se mettre en place avec un groupe de qualité » reconnait Peter. « J’ai bien songé à remplir les deux rôles mais ce n’était pas réaliste. »

Aux côtés du génial Pincemail, Peter sera à bonne école. « Je souhaite apprendre et échanger. Je sais que « Pin » est toujours à la recherche du détail qui peut faire une différence et j’aime cela. J’essaierai de l’aider dans ce sens » conclut-il.

LeBron se proclame (encore) le GOAT…

Un mensonge répété plusieurs fois devient-il une vérité ?

Sur twitter, Sneaker News dévoile les nouvelles LeBron. Celles-ci font plusieurs fois références à la formulation GOAT (dans plusieurs langues) avec même un logo d’une chèvre dans un ballon. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir… Rappelons simplement que Michael Jordan n’a jamais dû affirmer être « The Greatest of all times » pour être considéré comme tel par la majeure partie des véritables connaisseurs de « ce jeu qu’est le basketball » comme il aimait à le décrire. Il n’a pas non plus dû changer plusieurs fois de franchise pour remporter quelques bagues. Qu’il n’a jamais perdu une seule série de « Finals » Et qu’il aurait sans doute une collection encore plus importante de bagues s’il n’avait pas voulu faire du base-ball alors qu’il était au zénith en NBA.

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Crédit photo: Sneaker News

« Il n’y a pas de solution universelle »

L’Euroligue va-t-elle devenir, à terme, une petite NBA ?

Dans une interview accordée à Match TV, le Président du CSKA Moscou a levé le voile sur les revenus générés par l’Euroleague pour les clubs qui disputent cette compétition. « Un peu plus de 30 000 euros pour une victoire en saison régulière, 70 000 en playoffs et environ un million pour une victoire au Final Four, c’était le cas avant la pandémie. Lorsque nous avons gagné à Vitoria en 2019, nous avons dépensé plus en bonus aux joueurs et entraîneurs prévus dans les contrats que nous n’en avons reçu au total de la part de l’Euroleague. Il est difficile de voir cela comme une source de revenus, en particulier pendant la pandémie de COVID, lorsque les revenus provenant des affluences dans les salles ont chuté. Plus précisément, c’est impossible. Une compétition fermée changerait la situation dans le bon sens. Les bénéfices des matches à domicile, ainsi que l’augmentation des revenus de l’Euroleague elle-même, lui permettraient de distribuer davantage et aux clubs de gagner plus. Mais nous continuons à nous contenter de ce que nous avons. Et nous sommes enclins à croire que les opportunités de marché n’ont pas été pleinement réalisées par l’Euroleague » a ainsi explicité Andrei Vatutine avant d’évoquer plus spécifiquement l’évolution vers une ligue fermée vers laquelle tend la compétition européenne majeure. “Cette perspective est en discussion. Mais l’interprétation doit être élargie. Selon la direction de l’Euroleague et un certain nombre de clubs de premier plan, l’option principale est la non-participation aux championnats nationaux. La saison régulière accueillera très probablement plus de matches et il n’y aura plus de place pour jouer dans le championnat national, du moins jusqu’aux playoffs. Le sujet est vaste et complexe. La participation du CSKA, du Real Madrid ou de Fenerbahce à leurs championnats est une impulsion de développement pour les autres, leur chance de battre un grand club, des recettes aux guichets. Pour cette raison, il ne sera pas très agréable de quitter les compétitions nationales, même s’il est plus rentable de remplir complètement quatre Megasports (NDLR: la salle du CSKA) avec le Real Madrid et Barcelone que d’accepter des adversaires d’un niveau différent. Trois scénarios sont discutés depuis de nombreuses années. Le premier est le retrait des participants de l’Euroleague à leurs championnats. Cela n’est pas de bon augure pour des problèmes juridiques, car le CSKA est délégué en Europe non pas sur la base des résultats du championnat, mais sous une licence de club à long terme. La deuxième option est de rejoindre la ligue nationale uniquement pendant les playoffs, ce qui n’est guère positif pour les autres participants. La troisième option consiste à avoir deux équipes, une européenne et une nationale, mais cela nécessitera une augmentation du budget. Tout est discuté, mais il n’y a pas de solution universelle. L’augmentation du nombre de matches mettra encore plus de pression sur les joueurs, ce qui les empêchera de jouer pour l’équipe nationale. En Russie, d’une manière ou d’une autre cela se traduira par un conflit avec la fédération, le ministère des Sports, le ROC, des critiques commenceront à poindre en raison l’effondrement du basket-ball national. Il est clair que l’Euroleague veut devenir similaire à la NBA. Mais là-bas, il y a deux pays (NDLR: Etats-Unis et Canada) juridiquement similaires, et voici 11 États avec des lois différentes. Les incohérences et les conflits sont garantis. Peut-être qu’un jour il y aura une solution, mais il est difficile d’imaginer laquelle.”

La stabilité ostendaise, un gage de succès

La stabilité, l’une des clés du succès d’Ostende. Les Côtiers devraient partir à l’assaut de la prochaine BNXT League avec un effectif relativement semblable à celui qui vient de remporter une historique « Decima ».

En quatre manches particulièrement disputées, Ostende a vaincu Mons pour remporter une « Decima » historique. « J’ai pris la présidence juste avant de remporter le quatrième titre et puis vous ressentez une certaine pression, parce que vraiment vous ne pouvez que perdre. Je suis content que nous ayons réussi à franchir cette barre avec six autres titres consécutifs. Cela montre que nous nous en sortons très bien dans notre gestion et nous avons déjà hâte de la saison prochaine avec ce groupe » a déclaré le Président ostendais à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360.

Comme toujours, la stabilité sera de mise – et l’une des clés du succès – pour Ostende. « Presque tous les joueurs sont encore sous contrat, mais nous ne nous sommes concentrés que sur le sport ces dernières semaines et entamerons des discussions avec les joueurs à partir de la semaine prochaine » précise le boss des Côtiers. « La plus grande partie de l’effectif sera préservée et nous nous appuierons dessus si nécessaire. Schwartz recevra sans aucun doute quelques offres après une belle saison et nous ne l’arrêterons évidemment pas s’il reçoit une belle offre. »

Avec la prolongation de Djordjevic, Ostende a déjà fait le plus « dur ».

Crédit photo: BCO

Marciulionis, le précurseur

Sarunas Marciulionis, précurseur de l’exode des meilleurs Européens en NBA, revient sur son arrivée aux Warriors ainsi que sur les conditions nécessaires pour qu’un prospect du Vieux Continent s’impose outre-Atlantique.

C’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’époque de l’URSS et d’une NBA frileuse à l’idée d’engager des Européens alors que les relations bilatérales entre le Pays de l’Oncle Sam et son rival de l’Est étaient particulièrement tendues avec la guerre froide en toile de fond. Toutefois, cela n’a pas empêché Sarunas Marciulonis de devenir un précurseur dans la grande ligue. “Le comité des sports soviétique voulait que Alexander Volkov et-moi-même soyons vendus aux Hawks parce que le propriétaire du club, Ted Turner, avait de bonnes relations avec le gouvernement soviétique. Mais je n’ai pas aimé l’idée de ma vente, puis j’ai rencontré le fils de Don Nelson, qui m’a parlé directement. Il est même venu plusieurs fois en Lituanie, il a été têtu, et il m’a finalement convaincu. Maintenant, je peux dire que lorsque Volkov est allé à Atlanta, il n’y avait pas de ballon pour lui parce que Wilkins l’avait déjà pris. Je pense qu’un scénario similaire m’aurait attendu » explique-t-il au magazine espagnol Skyhook.

Le Litunien s’est bien adapaté aux standards de la NBA, ce qui ne fut pas le cas de tous les joueurs européens de l’époque. “En fait, cette adaptation a pris deux ans. Dans un premier temps, les arbitres n’ont pas fait confiance aux Européens, leur sifflant des fautes non conventionnelles. Il y avait une opinion comme quoi les joueurs européens ne peuvent pas jouer en NBA car ils prenaient la place des étudiants américains. Mon équipe a été patiente, même si Nelson a ri et s’est moqué de moi pendant l’entraînement. Les autres joueurs n’ont pas aimé. Heureusement, je parlais mal anglais et je ne comprenais rien parce que si j’avais compris, je serais rentré chez moi en voiture. Maintenant, je comprends le comportement de Nelson, c’était comme un cirque pour le public et il a donc essayé de tirer le maximum de moi » analyse-t-il. “J’ai commencé à communiquer davantage avec Dražen Petrovic en NBA, car en Europe, il était un peu arrogant. À Portland, il s’est plaint de ne pas pouvoir jouer sans le ballon, il a eu du mal à être un simple remplaçant, et plus tard, l’équipe des Nets lui a fait confiance et il a compris le rythme d’un match NBA, c’est dommage comment tout ça s’est terminé (NDLR: Petrovic s’est tué dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans). J’ai déjà mentionné que Volkov a eu du mal avec Wilkins. Zarko Paspalj a également été malchanceux à San Antonio, mais Vlade Divac a rejoint l’impressionnante équipe des Lakers, où il avait un groupe de stars autour de lui que le Serbe a souvent nourri avec des passes fantastiques. Cela dépend parfois de la façon dont l’équipe a besoin de vous et comment vous pouvez vous y adapter. Mon rôle aux Warriors était très spécifique: fournir de l’énergie depuis le banc.”

« Il y aura d’autres saisons »

Pour Liège & Basketball, Louis Titeca revient sur cette année sans basket, la composition de la TDM2 et les objectifs des Carriers en Coupe de Belgique. Interview.

Louis, comment as-tu vécu cette année sans basket ?

Cela fut plutôt dur les premiers mois mais j’ai trouvé d’autres activités et sports qui ont réussi à combler le manque. Je vais toujours shooter quand je peux, cela me permet de tout de même un peu garder la main.

Les poules de la Coupe de Belgique sont désormais connues.

Pour tout dire, je ne savais pas qu’elle étaient sorties avant que l’on ne m’en informe. Je pense que nous allons faire quelques week-ends sympas à la mer !

Cette compétition vous servira-t-elle à préparer le championnat ou viserez-vous une qualification pour le deuxième tour ?

Je ne peux pas parler pour l’équipe mais, personnellement, j’envisage plutôt cette compétition comme une mise en jambes. Mais, bien sûr, j’espère gagner des matchs et passer la phase de poule. Je sais toutefois que notre meilleure niveau arrivera plus tard, à la reprise du championnat.

Pour le championnat, avec Sprimont, vous serez avec toutes les équipes liégeoises. Pas trop déçu de ne pas rencontrer les Namurois ?

Les séries de TDM2 sont plutôt attrayantes, il va y avoir beaucoup de derbies et vu les profils des équipes, cela sera de belles rencontres. C’est pourquoi j’ai hâte de recommencer les entrainements à fond. Quant à l’absence des Namurois, ce n’est pas trop grave, il y aura d’autres saisons.

Olivier Foucart à Gottingen

Olivier Foucart sera l’assistant-coach de Roel Moors à Gottingen la saison prochaine.

Celui qui est assistant-coach des Belgian Lions occupera une position similaire à Gottingen, formation allemande coachée par Roel Moors.

« Olivier répond aux exigences que j’ai pour un assistant. Tout d’abord, il s’agit de loyauté et de volonté de travailler dur » explique Roel Moors sur le site web de Göttingen. « Je suis convaincu qu’il sera une valeur ajoutée, à la fois sur et en dehors du parquet. »

Depuydt, un grand fan de 3×3

Maxime Depuydt, le nouveau renfort de Liège Basket, est aussi un sacré client sur le bitume en 3X3.

Début de semaine, Liège annonçait l’arrivée de Maxime Depuydt, valeur sûre de la D1 Belge et cadre à Limburg depuis trois saisons. « VOO Liège Basket est fier de vous annoncer la signature de Maxime Depuydt pour une saison ! Maxime était à Hubo Limburg United et possédait de solides stats (24,3 Min – 9,7 pts – 2,2 rebonds – 2,1 assists, 1,1 interceptions et 9,9 dévaluation en moyenne par match). Il vient renforcer notre secteur périphérique ! Sa motivation, son expérience, son talent offensif aussi bien que défensif feront merveilles sous nos couleurs ! Sois le bienvenu Maxime ! », informait Liège Basket sur sa page Facebook.

Le Bruxellois est aussi un sacré joueur de 3×3, classé d’ailleurs 19e belge de la discipline. « Joueur professionnel à Hubo Limburg United cette saison et à VOO Liège Basket la saison prochaine en Euromillions Basketball League, Maxime est un grand fan de 3X3. Passé par l’équipe nationale belge de 3X3, il participe régulièrement à des tournois avec l’équipe SWISH Brussels. Bien que son programme pour l’été ne soit pas encore connu, nul doute qu’on devrait l’apercevoir sur les terrains de 3X3 ! » peut-on ainsi lire sur le site de l’AWBB. De quoi encore plus enthousiasmer tous les fans des Sang et Marine.

Crédit photo: VOO Liège Basket

Les Cats écrasent la Slovénie

Les Cats ont réagi en écrasant la Slovénie.

Bonne réaction des Cats qui après leur revers contre la Bosnie ont écrasé la Slovénie. Dans le sillage de Meesseman (23), les Belges menaient déjà 25-14 après 10 minutes et 55-29 à la pause. La seconde période était plus équilibrée mais toujours en faveur de Delaere (13), Linskens (14) et Mestdagh (11) qui s’imposaient 92-57.

Ce dimanche, nos compatriotes affronteront la Turquie.