Après avoir conquis la Belgique pour une année « rookie » exceptionnelle en D1 belge avec Limburg, Ajay Mitchell partira à l’assaut des States et de la NCAA.
Cette année a vu Ajay Mitchell littéralement exploser en D1 belge pour sa première vraie saison. Souvent titulaire à Limburg, le rejeton de Barry a aligné les solides performances et les victoires, terminant deuxième à l’élection du « Rising Star of the Year » et disputant ses premiers matchs avec les Belgian Lions. Alors que nombreux étaient les formations de notre plat pays et d’ailleurs à lui avoir soumis des offres alléchantes, Ajay a décidé de rejoindre le pays de son paternel et Cal State sur la « West Coast » US. « Ce qui a motivé cette décision, c’est surtout l’envie de progresser et de vivre une nouvelle expérience » nous confie le Liégeois qui découvrira la NCAA d’ici quelques mois. « J’avais envie de vivre cette expérience universitaire pour ne pas avoir de regret et me rapprocher des mes objectifs. »
En Californie, l’ancien pensionnaire du CFWB pourra jouer au basket à très haut niveau tout en poursuivant des études et en vivant une vie presque normale d’étudiant, étape ô combien importante dans le parcours d’un jeune adulte. « J’estime aussi que la possibilité de jouer à un haut niveau et d’obtenir un diplôme en même temps est très important » souligne Ajay qui ne devra pas passer par une « redshirt year ». Avec ses qualités techniques, un physique de plus en plus compétitif et déjà l’expérience du professionnalisme, le meneur aux mains d’argent devrait s’épanouir à Santa Barbara et porter haut les couleurs belges au Pays de l’Oncle Sam.
Face à la puissante « Rocca Team », Hans Vanwijn a compilé un gros double-double pour envoyer Dijon en finale de la Jeep Elite.
Dans le sillage d’Hans Vanwijn (16 points, 10 rebonds et 3 assists), Dijon démarrait tambour battant pour filer à 29-14 après seulement dix minutes. Dans le second quart, les Dijonnais baissaient d’intensité et Monaco en profitait pour revenir à 42-35 à la pause. A la reprise, l’ailier belge et ses partenaires augmentaient encore leur viatique avant de bien gérer le money time pour s’imposer 79-68 et rejoindre l’ASVEL en finale de la Jeep Elite.
Jason Kidd devrait être le nouveau coach des Dallas Mavericks.
Juste après s’être engagé avec les Pacers, Rick Carlisle avait donné avec élégance son opinion quant à son successeur sur le banc des Mavs. « J’espère que Jason Kidd deviendra le prochain coach des Mavericks parce que lui et Luka ont beaucoup de choses en commun en tant que joueur. Je pense que ce serait une super situation pour Luka » avait déclaré celui qui avait conduit Dallas à l’unique titre de son histoire en 2011.
Carlisle a été entendu, l’ancien champion NBA avec les Mavs devrait bel et bien être le nouveau mentor des Texans. Une excellente opportunité de rebondir pour Kidd qui officiait comme assistant chez les Lakers.
Contre Strasbourg, le pivot belge fut énorme et a offert la qualif’ pour la finale aux Lyonnais.
Le suspens fut rapidement absent dans cette demi-finale de Jeep Elite avec des Lyonnais qui menaient déjà 21-12 après dix minutes et 43-31 à la pause. Il faut dire que l’ASVEL pouvait compter sur un Bako de gala. Le pivot belge, en sortie de banc, a compilé 18 points et 12 rebonds pour une excellente évaluation – la meilleure de son équipe et de loin – de 29. Au final, le club de TP s’est imposé 83-67.
L’intérieur des Lions retrouvera un autre compatriote puisque Hans Vanwijn a lui aussi brillé pour hisser Dijon en finale.
Nouveau défi outre-Quiévrain pour le coach bruxellois.
Il devient le nouvel entraineur de l’ESSM Le Portel, formation de Jeep Elite. “Avec notre nouveau trio, j’ai la conviction que nous allons reformer une équipe à l’âme bien porteloise. Je suis persuadé que nous trouverons les bonnes personnes et le bon équilibre afin de passer la meilleure des saisons possibles” assure le président Yann Rivoal.
On ne sait plus où donner du panier ! Ne serait-ce qu’avec nos Cats et nos Diables. Comme si çela ne suffisait pas voilà que Serge Crevecoeur rejoint Le Portel tandis que les Courtraisiens s’avèrent omniprésents sur le marché des transferts. Juste avant le Tour et Wimbledon… Ce sont les infos d’EMCE.
Avec Valence et Séville, l’Andalousie capitale du sport belge
Il y a de ces coïncidences ! A la lecture de ces quelques lignes, vous constaterez que l’Andalousie se muera, tout au long du week-end, en authentique capitale du sport belge. Voire européen. En foot, les Diables Rouges investiront, dimanche à 21 h, le Stade Ramon Sanchez Pizjuan afin d’y croiser les crampons avec les Portugais. Sur une pelouse aussi sèche que les interventions de Philippe Albert. La veille (21 h), nos Cats prendront possession du Pavello Municipal Font de Sant Lluis (photo). Pour l’occasion, elles se frotteront aux coriaces Serbes (lire ci-dessous). Imaginez maintenant que nos compatriotes accèdent à la finale fixée au lendemain à 21 heures. Soit, juste au moment où nos footeux retrouveront la bande à Ronaldo. Sacré problème de luxe, s’il en est. Reste maintenant la question à deux cents : combien de nos (très) chers ministres des sports daigneront aller encourager les ouailles du duo Mestdagh-Cornia ?
Euro 2021 : « Attention à la folie serbe », prévient Sonja Vacic
Les Belges sont donc à pied d’œuvre à Valence afin d’y croiser la route (s. 21 h) avec les Serbes pour une « demie » sentant la poudre. Des Slaves qui ont créé une petite sensation en sortant (71-64), au tour précédent de la compétition, l’Espagne après prolongation. Restait à savoir comment elles envisageaient le rendez-vous avec nos Cats ? « Il faudra placer le curseur très haut face à elles », admet Marina Maljkovic (39 ans), leur coach, « Mais, jusqu’à présent, nous n’avons rien en main si ce n’est nos masques. Et je sais que mes joueuses ont faim et ne se contenteront pas de cette satanée protection en quittant l’Euro. » Prémonitoire, toujours est-il que la fille de Bozidar Maljkovic (4 Euroligues) arbore sans cesse un tee-shirt floqué « La vie en rose » ? Dans la foulée, Sonja Vacic (19 points aux dépens des Espagnoles) ajoute : « Il faut toujours se méfier des moments de folies serbes… ». Dans l’autre demi-finale (s. 18 h), la France se lancera à l’assaut de la Biélorussie, l’énorme révélation de l’Euro 2021. Amusant, une de ses pièces maîtresses n’est autre que Tatsiana Likhtarovich (33 a, 1,80 m) qui défend les intérêts de… Esch-sur-Alzette.
Serge Crevecoeur aime la Côte d’Opale : il passe de Gravelines au Portel
L’info était dans l’air depuis un certain temps déjà. Elle a été officialisée, hier soir, devant le noyau dur des supporters du club nordiste. Autrement dit, Serge Crevecoeur (50 ans) « remercié » à Gravelines effectue un saut de puce en s’engageant au Portel voisin (photo). Pendant ce temps, Eric Girard troque son training de coach pour enfiler le « trois pièces » de manager sportif. Enorme défi pour notre compatriote qui sera aux commandes d’un des petits budgets de la Jeep Elite. Faut-il rappeler que Serge provient d’un Brussels qui a réuni la presse jeudi ? Nous y reviendrons en début de semaine prochaine.
Mais où s’arrêteront les Spurs de Courtrai en matière de transferts ?
Les Flandriens s’apprêtent-ils à franchir le grand saut en direction de la BNXT League ? On peut se poser la question au vu de leur actuelle politique en matière de recrutements. Ils ont ainsi enrôlé par moins de trois renforts au cours de ces dernières 24 heures. Et non des moindres avec Sander Van Caeneghem (26 a, 2,06 m, ex-Mons), le Français Sade Aded Hussein (28 a, 2,08 m, ex-Poitiers) ainsi que l’international luxembourgeois Alex Laurent (28 a, 1,96 m). Auparavant, le Steinselois avait évolué notamment en Hollande, en Espagne et en D1 autrichienne.
La télé crève l’écran
Samedi : Bucks – Hawks (2 h 30, Eleven Sports 2), Belgique – Serbie (20 h 45, Canvas) ; dimanche : Clippers – Suns (3 h, Eleven Sports 2), Cats pour la 3e (18 h) ou 1ère place (21 h) sur Canvas ; lundi : Hawks – Bucks (2 h 30, Eleven Sports 2).
En défendant le plomb, les Clippers ont mené de bout en bout contre les Suns et reviennent à 2-1 dans cette finale de Conférence.
Avec un PG13 actif (27 points mais à 9 sur 26, 15 rebonds et 8 passes) et bien soutenu par Jackson (23 pions) et Zubac (15 points et 16 rebonds), les Clippers ont mené de bout en bout contre les Suns et gâché le retour de Chris Paul (15 points et 12 passes). Les Californiens se sont imposés 106-92 et reviennent à 2-1 avant un game 4 décisif au Staples Center.
Juste avant de célébrer son mariage ce samedi, Gaël Colson évoque ses vacances passées et à venir. Interview.
Gaël, les vacances approchent à grands pas.
Oui, nous sommes impatients mais avant tout, il y a notre mariage qui aura lieu ce samedi. Les vacances sont toutefois très importantes pour moi car elles permettent de s’évader et d’oublier le train-train quotidien. Nous partirons lundi avec Daphné pour une semaine à Gran Canaria puis onze jours fin juillet à Saint-Raphaël avec toute la famille.
Que sont pour toi des vacances idéales ?
Elles sont très simples: la famille, du soleil et de l’amusement sans stress.
As-tu des habitudes estivales ?
Mon habitude en vacances est d’enfiler mon marcel ! C’est la première chose que je fais au réveil car sans cela, je sais que je ne suis pas en vacances (rires). Sinon, c’est notre rendez-vous matinal à sept heures avec mon père à une table de black jack, juste lui et moi. Un rituel obligatoire depuis quelques années déjà et qui n’est pas prêt de s’arrêter.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de vacances ?
J’en ai beaucoup… Parmi ceux-ci, il y a les USA que j’ai découverts grâce à mes parents pour la première fois à New York. Bien vite en avril d’ailleurs pour retourner à Los Angeles et Las Vegas pour montrer au bébé ce que c’est (rires). Il y a aussi tous les petits city trips accomplis avec ma compagne et toutes les beuveries vécues lorsque j’étais plus jeune avec les potes – ils se reconnaitront (rires).
Pour le quart de finale des Belgian Cats contre la Russie, Raphaël Allemand a vibré et ensuite exulté lorsque son illustre sœur a planté le panier décisif pour envoyer la Belgique en demi-finale.
Le quart de finale entre la Belgique et la Russie a atteint des sommets et séduit tous les passionnés de la balle orange. « Franchement, c’était un match de très haut niveau avec deux équipes qui ne lâchaient rien et se rendaient coup pour coup avec du suspens jusqu’à la dernière seconde » nous confirme Raphaël Allemand. « Je pense que le collectif mis en place depuis plusieurs années chez les Cats a fait la différence comparé à une équipe russe très talentueuse mais aussi très jeune. »
Jusqu’à la fin, les Russes y ont cru et il a fallu un panier décisif à cinq secondes du coup de sifflet final de Julie Allemand – qui avait déjà marqué « on the buzzer » juste avant la mi-temps – pour que les Cats compostent leur billet pour la demi-finale. « Je pense que ce panier peut un peu libérer ma sœur car elle manque un peu de réussite aux shoots dans ce tournoi. Mais chapeau mentalement d’avoir pris ses responsabilités à ce moment-là, nous en avions bien besoin » souligne le meneur du BC Ninane. « Je suis par contre persuadé que vu son exécution, c’est le genre de move qu’elle bosse très souvent ! Quant au buzzer avant la mi-temps, il a déjà été vu quelque fois. C’est un play que les Belges réalisent souvent quant il ne reste que quelques secondes de possession. Du coup, je fus moins surpris (rires). »
C’est que le frérot de la nouvelle distri de l’ASVEL connait bien sa frangine, qu’il continue d’affronter en « one on one ». « Et c’est encore moi qui gagne » rigole-t-il. « Je connais trop ses points faibles… Mais je ne les révèle à personne (rires). » Et surtout pas aux Serbes avec qui les Belges ont rendez-vous – ainsi qu’avec l’Histoire – samedi pour une demi-finale difficile mais pas insurmontable contre une formation battue de justesse à Courtrai le vingt-huit mai dernier. « Ce sera un tout autre match qu’en préparation ce samedi » prévient toutefois Raph. « La Serbie est une équipe redoutable qui possède beaucoup d’expérience à ce niveau de la compétition. Elle fut championne d’Europe il y a quelques années et en bronze il y a deux ans, je pense, avec un noyau presque identique. Cela va être un gros morceau mais sur un match, tout peut se passer. »
Après l’exceptionnel quart de finale des Cats contre la Russie, la Belgique pouvait être fière de ses représentantes.
Face aux Russes, les Belges ont dû batailler ferme dans une rencontre d’une exceptionnelle qualité pour décrocher leur ticket pour la demi-finale. Un bel exploit compte-tenu de la formidable résistance proposée par l’équipe slave. « Nous avons joué contre une grande nation de basket avec du potentiel. Elles l’ont montré sur le terrain. Le but était de faire un bon début de match. Ce fut le cas. Nous avons aussi bien fini la première mi-temps pour regagner les vestiaires avec six points d’avance. Entre les deux, on a laissé trop de paniers faciles aux Russes. En deuxième période, on a contrôlé le match, mais la réussite à distance des joueuses russes les a gardées dans la partie et nous a mis sous pression. La fin de match a été un vrai thriller, mais nous avons réussi à l’emporter. Je ne peux qu’être fier de mes joueuses et pas seulement d’Emma Meesseman. Autour, nous avons eu aujourd’hui Kim Mestdaghet Julie Allemandpour l’épauler. Et tout cela a permis que cela tourne à notre avantage » a déclaré le sélectionneur national.