« Pas un choix facile mais Alleur a de belles ambitions »

Les All Blacks pourront encore compter sur Matthieu Dallenogare la saison prochaine. Et c’est tant mieux !

Comme beaucoup de jeunes, Matthieu Dallenogare a subi cette crise sanitaire et les conséquences qui en découlaient. « Le second confinement était plus difficile mentalement que le premier » reconnait ce superbe joueur. « C’est toujours l’occasion de faire d’autres choses mais les activités sociales, rencontrer d’autres personnes, le sport et l’opportunité de faire des activités qu’on aime manquaient énormément. »

Privé de son sport favori, Matthieu tâchait toutefois d’entretenir la machine. « J’essayais de continuer à pratiquer des activités sportives comme la course, le vélo ou du renforcement musculaire mais, malheureusement, cette activité sportive n’était pas aussi régulière que lorsque je suis plongé en pleine saison de basket » nuance-t-il.

Comme d’autres membres de son équipe, Matthieu a décidé de poursuivre à Alleur. « Ce ne fut pas un choix facile car il y a d’autres projets intéressants dans la Province mais Alleur a de belles ambitions et j’ai toujours bien aimé ce club. Au final, le choix était tout de même évident » nous confie-t-il avant de se projeter vers août prochain. « Si nous pouvions déjà vivre une saison complète, ce serait bien. Et si nous pouvons en plus nous amuser, gagner, nous améliorer et faire des troisièmes mi-temps dignes de ce nom, ce serait parfait ! » Voilà qui est dit !

« Une demi-finale contre l’Espagne serait de la folie ! »

Depuis l’Espagne, Martin Gillotay préface ce quart de finale des Diables Rouges contre l’Italie. Vamos !

Martin, quel est ton pronostic pour ce quart de finale entre la Belgique et l’Italie ?

En tant que grand fan des Diables, je penche pour une qualification de leur part. Par contre, avancer un score est un peu compliqué car l’Italie est en grande forme et son équipe tourne bien. Mais j’ai confiance en nous !

Tu as une double bonne raison d’espérer la victoire de la Belgique.

En effet, j’ai décollé mercredi pour vingt jours de vacances en Espagne. J’espère une demi-finale face aux Hispaniques car je serai sur place pour y assister. Ca serait la folie !

« Ce n’était pas beau à voir mais on a fait le travail »

Lors du TQO, Boban Marjanovic a placé la Serbie sur de bons rails en seconde période pour une victoire 94-76.

Il a fallu un grand – c’est le cas de le dire – Boban Marjanovic (18 points et 10 rebonds) pour que la Serbie l’emporte sur la République Dominicaine, 94-76. A la pause, les deux formations étaient à égalités mais Teodosic (6 points et 6 passes) et ses compatriotes ont réussi à revenir plus conquérants sur le parquet en seconde période.

« C’était un match difficile pour nous car c’est la première fois qu’on joue ensemble » a expliqué Igor Kokoskov sur le site de la FIBA« Certains de nos joueurs ont commencé à bosser avec nous il y a deux jours seulement, ce n’est pas facile. Ce match était exactement ce à quoi on s’attendait mais on l’a gagné, c’est le plus important. Ce n’était pas beau à voir mais on a fait le travail. Il y a eu beaucoup d’erreurs de notre part et on doit les corriger. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Beaucoup d’incertitudes »

Entre optimisme et doutes, le cœur de Quentin Desert oscille pour le quart de finale des Diables Rouges contre l’Italie.

Avant le huitième de finale de la Belgique contre le Portugal, Quentin Desert avait pronostiqué avec raison un succès belge. Pour ce quart de finale, l’élégant scoreur de Stavelot se montre plus circonspect. « Mon cœur me pousse à croire à une victoire de la Belgique un à zéro mais sans en être profondément convaincu » nous confie-t-il. « L’Italie est vraiment forte et beaucoup d’incertitudes demeurent quant à De Bruyne et Hazard, sortis prématurément contre les Lusitaniens. »

Il est indéniable que sans leurs deux moteurs offensifs, les Diables présentent un profil moins conquérant. Néanmoins, à cœur vaillant rien d’impossible !

« Je ne sais pas si c’est le soleil du Sud ou le rosé mais je suis de plus en plus optimiste »

Jean-Pierre Darmont a révisé son jugement: les Diables Rouges seront champions d’Europe ! Interview.

Jean-Pierre, avant le huitième de finale contre le Portugal, tu annonçais la Belgique victorieuse mais tu ne la voyais toutefois pas aller au bout.

En effet, mais mes sentiments ont changé, je nous vois champions d’Europe.

Pourquoi un tel revirement ?

A vrai dire, je ne sais pas si c’est le soleil du Sud ou le rosé mais je suis de plus en plus optimiste (rires).

Du coup, tu vois forcément les Diables Rouges vainqueurs de l’Italie vendredi ?

Oui, je table sur une victoire assez nette, trois à zéro.

Les « 3 x 3 » de Spa déplacés du Parc à la Fraineuse

Breaking news : les « 3 x 3 » de Spa déplacés du Parc à la Fraineuse

Suite à des conditions météos se dégradant au fil des prévisions, les organisateurs du « Crélan 3 x 3 Tour » ont été malheureusement obligés de prendre une décision importante. Samedi, la manche de Spa n’aura pas lieu au « fond du parc » mais dans les installations (couvertes) du Centre des Sports de Warfaaz, à la Fraineuse. Même jour, mêmes heures. Soit, à partir de 10 heures. Mercredi en début d’après-midi, une trentaine d’équipes étaient inscrites.

M. C.

Crédit photo: DR

« Jouissif contre les Français et leur légendaire arrogance »

C’est depuis Fribourg que Thomas Petitfrère a assisté à l’exploit de la Suisse contre la France à l’Euro de football. Reportage.

Ayant quitté depuis plusieurs années notre Plat Pays pour les montagnes suisses, Thomas Petitfrère était aux premières loges lundi pour assister à l’exploit de l’équipe helvétique face aux champions de monde. « J’ai regardé le match dans un café de Fribourg avec des potes et Sarah (ndlr: voir photo) » commence l’ancien meneur de jeu de Tilff. « Avant la rencontre, la plupart des gens étaient pessimistes et se voyaient déjà loin. Ce sentiment s’est renforcé quand Rodriguez a raté son pénalty. Et quand Benzema a planté ses deux roses, c’était peine perdue. »

Pourtant, la magie du football allait opérer avec une équipe suisse jetant ses ultimes forces dans la bataille pour égaliser et arracher la prolongation. « La fin de match était super excitante et l’ambiance était folle ! », s’enthousiasme Thomas. « A trois partout, l’espoir était revenu petit à petit. Quand les tirs aux buts sont arrivés, les supporters n’y croyaient pourtant plus. Il faut dire que la Suisse est nulle dans cet exercice. Mais quand Sommer a arrêté la frappe de Mbappé, c’était la folie ! »

D’habitude si réservés, les habitants du pays du gruyère, du chocolat et du secret bancaire pouvaient ouvrir les vannes et laisser exploser leur joie. « Ca criait et klaxonnait de partout, dans les rues et dans les bars. Il s’agissait d’une victoire historique car cela faisait soixante-sept ans que la Suisse n’avait plus remporté une confrontation à élimination directe dans un tournoi majeur » rappelle celui qui a grandi à Embourg. « Pour moi, en tant que Belge, c’était jouissif. Surtout contre les Français et leur légendaire arrogance. » Et de conclure: « Toutes les grandes villes du pays ont festoyé toute la nuit. »

Anderson Varejao en a encore sous la pédale

L’intérieur brésilien fut déterminant dans le succès de son pays contre la Tunisie.

Opposé à Salah Mejri (12 points et 7 rebonds), Anderson Varejao (9 points et 8 rebonds) a démontré qu’il en avait encore sous la pédale et s’est révélé précieux pour que le Brésil s’impose contre la Tunisie, 87-53.

Crédit photo: NBA

Lotto anime la course, Cavendish confirme sa résurrection

Arnaud Pinte avait pronostiqué que les coureurs de Lotto-Soudal étaient en forme et devaient miser sur une échappée et cela a bien failli fonctionner pour Van Moer ce mardi. Il a finalement fallu un grand Mark Cavendish, victorieux pour la première fois sur le Tour depuis cinq ans, pour que les lauriers échappent à l’équipe de la loterie pour atterir dans celle de l’une des autres équipes belges du peloton.

« Les Belges doivent jouer la victoire d’étape, c’est clair comme de l’eau de roche » nous confiait Arnaud Pinte juste avant la victoire au sprint de Tim Merlier. « A l’image de l’équipe Wanty, il devront aller dans les échappées et une victoire d’étape n’est pas à exclure. Pour le classement général, cela me semble utopique d’y voir un Belge figurer dans le Top 10 mais nos compatriotes doivent être ambitieux pour des victoires d’étapes. Campenaert est bien, les coureurs de l’équipe Lotto ont aussi de beaux coups à jouer. »

Notre spécialiste de la Petite Reine avait encore vu juste car lors de la quatrième étape, c’est un coureur de chez Lotto qui s’est mis en évidence. Brent Van Moer est parti très tôt et animé la journée avant d’être repris à cent mètres de l’arrivée. C’est Mark Cavendish de l’équipe belge Deceuninck-Quick Step qui s’est imposé au sprint devant Bouhani et le Belge Philipsen, déjà deuxième derrière Merlier lundi.

Après la victoire d’Alaphilippe samedi, le « Cav », qui revit depuis son arrivée chez DQS, a offert une nouvelle apothéose au groupe de Patrick Lefevere, empochant aussi au passage le maillot vert. « Rejoindre cette équipe de super pros a fonctionné. J’avais besoin de quelqu’un qui me connaissait en tant que personne, et c’était Patrick Lefevere. J’ai connu les jours les plus heureux de ma carrière quand j’étais ici, et c’est pour ça que j’ai signé. Quand je vois que le champion du monde donne tout ce qu’il a et se sacrifie… Et Michael Morkov est le meilleur poisson-pilote dans les derniers hectomètres. J’avais du feu dans les yeux, comme la dernière fois à Fougères. Je savais de quels ingrédients j’avais besoin: un environnement positif, une équipe, un vélo qui me convenait. Je savais qu’avec ces éléments, tout irait bien. Chez Deceuninck, j’ai toujours eu l’impression qu’on croyait en moi » confiait l’homme de Man au micro de la RTBF avant de savourer cette superbe victoire, cinq ans après la dernière sur le Tour. « Cinq ans, ça fait long. Là je reviens, en plus j’ai déjà gagné en 2015 à Fougères, c’est vraiment un retour incroyable. C’est vrai que l’année dernière a été difficile. Pas mal de gens se sont retournés quand j’étais au fond du trou. J’espère que mon histoire saura insuffler de l’espoir aux gens qui sont dans la même situation. On peut toujours revenir, il ne faut jamais abandonner.« 

« Ketjes » au pouvoir

Tradition respectée pour la phalange n°1 de la capitale qui vient de présenter son bilan et ses perspectives devant un parterre d’invités triés sur le volet. Un cercle de Neder-over-Hembeek qui insistera sur son accent du cru. Coïncidence : nouveaux coaches pour Allemand et De Zeeuw. Ce sont les infos d’EMCE.

Vers un Brussels plus bruxellois que jamais la saison prochaine

C’est une tradition bien établie, le Brussels réunit le monde politique, ses principaux partisans et la presse dans le courant du mois de juin. Tout ce petit monde s’est donc retrouvé au Kinépolis du Heizel. D’emblée, l’infatigable président Dekandelaer ne s’est pas voilé la face : « Sur le plan sportif, la saison qui s’achève est ratée. En revanche, cette période particulière nous a permis de dégager de nouvelles priorités. Et la première d’entre elles sera un ancrage bruxellois encore renforcé. » C’est ainsi que sur les 7 joueurs belges, 6 sont issus de la région. Dont Terry Deroover qui, outre son rôle meneur, sera le directeur technique du club. Quant aux recrutements, on note les apports du Finlandais Järvo, du Sénégalais Badji et du Croate Vucica (photo). Sachez encore que le papa de ce dernier n’est autre au Pero ayant été l’assistant de Niksa Bavcevic à Mons (07/08) avant de prendre la direction de Bree. Sur le plan logistique, la salle de Neder sera (enfin) dotée d’un vaste chapiteau VIP et de nouveaux gradins. Sans oublier que le club investira le Palais 12 à six reprises. Pour terminer, un ancien Pepin, Phivos Livaditis, prend du galon. S’il reste assistant-coach, il devient sales manager et prendra aussi en charge les U18 du cru.

De nouveaux coaches pour Julie Allemand et pour Maxime De Zeeuw

Hier, nous vous annoncions le départ de Stefanos Dedas pour l’AEK Athènes. Selon toutes vraisemblances, il cédera sa place sur le petit banc de l’Hapoel Holon à cet autre Italien qu’est Maurizio Buscaglia (52 ans), pour l’heure mentor de l’équipe nationale des Pays-Bas. Nouveau coach, itou, pour Julie Allemand. En effet, Valery Demory vient de se voir indiquer la porte de sortie de l’ASVEL où arrive Pierre Vincent, ex-Bourges et Schio (Ita). Quelques heures avant cette passation de pouvoir, la président lyonnaise affirmait : « Il s’agit juste d’une rumeur de plus colportée par certains spécialistes du genre. » Spécialistes qui avaient donc raison…

A qui le Tour ? Aujourd’hui, Laval

Sur le plan sportif, cette bourgade (48.000 habitants) s’est surtout illustrée en foot avec un « onze » local longtemps sociétaire du plus haut niveau. En basket, c’est pas mal non plus puisque l’US Laval squatte depuis un certain temps déjà la Nationale 2. Avec, cette fois, de réelles ambitions car le cercle breton a notamment jeté son dévolu sur un Bahamien, Kevin Altidor (31 a, 1,95 m, ex-Tromso en Norvège) et un Américain, Cayden Edmondson (23 a, 2,06 m, ex-Giessen en Allemagne). En attendant, les Lavallois ne savent toujours pas où ils vont jouer : « Pour franchir un palier supplémentaire, nous ne pouvons continuer de nous produire dans notre salle actuelle d’une capacité de 275 places », indique Sébastien Cartier, le coach, « Pourtant, il existe à Laval un hall offrant toutes les garanties d’avenir. Malheureusement, l’Espace Mayenne (4500 sièges) est hors de prix. » C’est d’ailleurs sur ce site moderniste que les coureurs termineront leur contre-la-montre.

Quand un Spirou rebondit en Argentine et un Slovéno-Liégeois à Louvain

Malgré du répondant physique, Moses Greenwood (24 a, 2,01 m) n’avait jamais écrasé la concurrence lors de son passage au Spirou Charleroi. Il prit alors la direction du grand nord (Novossibirsk, D1 russe). Cette fois, il met le cap sur l’Amérique du Sud et plus précisément de Mercedes (11e sur 20 du championnat argentin). Retenu dans la pré-sélection slovène en vue des Jeux, Jakob Cebasek (ex-Dinamo Bucarest) apprécie notre pays. Après avoir découvert les charmes du Country Hall, il endossera ainsi le maillot de Louvain. Bref, il y découvrira les charmes… d’Eddy Casteels.

La télé crève l’écran

A 3 h (Eleven Sports 2), match-couperet pour les Clippers qui reçoivent les Suns. Pour rappel, la phalange de LA est menée 3-2 par celle de Phoenix.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Miami University