« Capelle, c’est mon club et j’espère une montée »

Finalement, Thibaut Remacle a décidé de repartir pour un tour en retournant à Henri-Chapelle, là où tout a commencé. Entretien.

Thibaut, tu nous avais confié vouloir faire un break niveau basket mais, finalement, tu seras bel et bien sur les parquets cette saison avec Henri-Chapelle.

Je vais probablement commencer un master HEC en cours du soir et je ne savais pas quand j’allais avoir cours mais Jean Thonus, mon petit de toujours, m’a forcé à reprendre du service (rires).

Qu’est-ce qui t’a motivé à réenfiler tes sneakers ?

Je connaissais l’équipe que possède la P2 de Capelle et j’ai déjà joué avec Benjamin Vieillevoye et Roland Delhaes à Capelle auparavant, cela m’a motivé aussi un peu. Et puis, j’aurai mon kop pour après les matchs avec Thomas Sushi et Loïc Sacré (rires).

A l’époque de la R1 d’Henri-Chapelle.

Quelles sont tes envies pour cette saison qui approche ?

J’ai envie de gagner un maximum de matchs et j’espère forcément une montée mais nous verrons match par match.

Est-ce une sorte de retour aux sources pour toi ?

Oui, Capelle c’est mon club. J’y ai joué quinze ans avant de partir quand l’équipe R1 fut scratchée. Nous allons essayer de jouer le haut du classement. Je suis motivé à l’idée de ce nouveau défi et je me réjouis de retourner, malgré mon jeune âge, dans le club où j’ai débuté le basket. C’est comme si je bouclais la boucle. Tout ça pour Jean Thonus, parce que je l’aime (rires).

« Elle sait comment gagner, c’est l’une des joueuses les plus convoitées au monde »

Actuellement, Emma Meesseman est tout simplement la meilleure joueuse du tournoi olympique. Et la Belgique comptera encore sur sa polyvalente intérieure ce lundi contre la Chine.

Avec29 points, 12 rebonds et 5,5 passes décisive de moyenne pour une évaluation absolument monstrueuse de 40, Emma Meesseman est tout simplement la meilleure joueuse du tournoi olympique pour sa première participation – et celle de la Belgique ! – malgré le florilège de superstars présentes. « Elle sait juste comment gagner » a déclaré Mike Thibault, le coach des Washington Mystics au Times. « Elle est si bonne, elle rend tout le monde meilleur autour d’elle. » Et d’ajouter: « C’est l’une des joueuses les plus convoitées au monde. »

Nouvelle preuve de l’excellence de la Belge, Nike a décidé de miser sur elle. « Nike va utiliser Emma pour la nouvelle campagne mondiale ‘Play New’ », a déclaré Lot Wielfaert, manager d’Emma Meesseman, au Times. « Seul un groupe restreint d’athlètes a été choisi pour cela. Pour Nike, l’histoire extrasportive de l’athlète est tout aussi importante. La semaine précédant le voyage d’Emma au Japon, un équipage de Nike de 40 personnes est venu à la salle de sport et à la maison familiale à Ypres pour enregistrer cette vidéo. La personne qui nous a approchés est la même personne qui a amené Luka Doncic à Nike. »

Les Cats compteront à nouveau sur l’épatante Meesseman pour briller face à la Chine et demeurer ainsi invaincues. « Nous connaissons un peu la Chine. Nous avons joué contre elle à quelques reprises en préparation il y a quelques années » soulignait Kyara Linskens au micro de Sporza dans des propos rapportés par basket 360. « Elles sont très physiques et aussi très forts. A tous les postes, elles sont plus grandes et plus fortes que nous, mais nous savons que nous pouvons gagner. »

Crédit photo: FIBA

Doncic frôle le triple-double, la Slovénie se paie l’Espagne

Dans le sillage d’un Luka Doncic au four et au moulin, la Slovénie s’est payée le scalp de l’Espagne.

Les Espagnols sont parvenus à limiter Doncic au scoring mais pas à l’empêcher de rayonner. Avec 12 points, 14 rebonds et 9 assists, le leader des Mavs a frôlé le triple-double tandis que les deux « Belgicains » Cebasek et Rupnik terminaient capots.

La partie fut disputée mais, au final, les Slovènes ont dompté l’Espagne d’un excellent Rubio (18 points et 9 passes), 95-87. La Slovénie termine donc en tête de son groupe.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Les Lions 3×3 à Tokyo: une bien jolie histoire

La participation des Lions 3×3 aux Jeux Olympiques de Tokyo est assurément l’une des belles histoires de ces dernières semaines.

En dominant, notamment, les USA, les Belges se sont assurés de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo. Un exploit pour ces basketteurs non-professionnels qui ont du poser des congés afin de pouvoir rejoindre le Pays de Soleil Levant. Une jolie histoire que raconte la RTBF dans cet article.

L’histoire fut encore plus belle quand nos compatriotes ont enchainé les victoires pour rejoindre le dernier carré de la compétition. Malheureusement pour eux et toute la Belgique, ils terminèrent au pied du podium, revenant bredouilles – mais après avoir conquis tout un pays ! – de leur aventure nipponne.

Crédit photo: Basketball Belgium

« C’est un gagneur qui entraine toute l’équipe »

Gros match aujourd’hui à Tokyo entre l’Espagne et la Slovénie.

“Les Slovènes ont joué deux matchs exceptionnels, les remportant avec 25 points de moyenne en affrontant deux excellentes équipes. Nous devrons faire un bon plan et l’exécuter de manière optimale, mais en même temps, nous devons garder notre jeu. Ce qui me surprend le plus, ce ne sont pas les chiffres atteints par Doncic, mais le sentiment que toute la Slovénie semble invincible et Doncic imparable. Luka n’a pas encore perdu de match avec l’équipe nationale slovène. C’est un fait vraiment important. C’est un gagneur qui entraîne toute l’équipe. Je pense que ce sera un match intéressant, prometteur” a confié le coach espagnol avant d’affronter la Slovénie et sa star Luka Doncic. “Bien sûr, nous avons une tâche difficile devant nous. Ils ont remporté deux matchs avec une moyenne de points marqués très élevée. Nous avons eu un combat difficile avec l’Argentine, alors qu’ils l’ont battu pratiquement sans aucun problème. Nous verrons ce que nous pouvons faire et quelle sera notre meilleure approche. A nous de ne pas nous écarter de notre style de jeu, nous resterons fidèles à notre image.”

« Un défi de plus. Un énorme défi »

Malgré le poids des années et un corps usé par la compétition, Pau Gasol n’avait pas envie de raccrocher et a réussi un retour tonitruant à Barcelone avant d’accompagner les Ibères aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une décision de prolonger encore un peu l’aventure qui n’était toutefois pas sans risques pour la légende espagnole.

« Le basket est une très grande partie de ma vie. Il a joué un rôle de premier plan et continue de le faire. Eh bien, pour la valeur et le respect que je donne à ce sport et à tout ce que j’ai pu faire dans ma carrière sportive, parce que je voulais me donner l’opportunité de jouer encore. A cause de la blessure que j’ai eue à San Antonio, puis à Milwaukee, et dont j’ai souffert à Portland sans pouvoir jouer, j’ai voulu faire l’effort de me donner cette opportunité. Prendre du plaisir à jouer et atteindre les Jeux Olympiques qui, en principe, étaient en 2020. En les changeant à cause de la pandémie, cela m’a donné l’opportunité d’y arriver. Sinon je ne l’aurais pas fait. Sans aucun doute, cela en valait la peine » explique Pau Gasol dans un grand entretien pour AS. « La force est en moi. J’essaie de faire de mon mieux, et je le fais avec tout ce que j’ai. Je comprends que la vie passe et j’aime faire ce que j’ai fait depuis le début de ma carrière et de ma vie. Essayer de faire des choses exceptionnelles, des choses qui rendent ma famille fière de moi et dont je suis aussi fier. Et c’était un défi de plus. Un énorme défi. Un retour après une double blessure à ce scaphoïde…, une double opération… Beaucoup de gens n’en reviennent pas, alors que j’ai 40 ans. Eh bien, hé, c’était un défi. Et il y a eu beaucoup de moments de grande incertitude, le voyant était très noir… Mais j’ai continué à ramer, en me donnant l’opportunité, en travaillant… Et c’est le pied qui m’a dit si je pouvais continuer à jouer ou pas, compte tenu du fait que certains médecins m’ont dit que je me mettais en danger, en tant qu’être humain. Quelque chose comme ça, vous ne pouvez plus courir dans votre vie, ou jouer avec vos enfants. Et tu te dit : putain ! Ce sont des moments difficiles. Il faut réfléchir, peser le pour et le contre. Mais petit à petit, je pense que j’ai essayé de le faire avec une certaine cohérence. Avec certains risques, sans doute, mais l’envie de finir de jouer et de clore ma carrière en profitant du terrain, sans qu’une blessure m’oblige à terminer ma carrière. Et puis, eh bien, le soutien que j’ai eu de mon équipe, de ma famille, de ma femme, qui m’a soutenu…« 

Crédit photo: Barcelone

Hanne Mestdagh productive et précise en sortie de banc

La soeur de Kim fut diablement efficace contre Porto Rico.

« Mon travail avec les Cats est de marquer des trois points » a rappelé Hanne Mestdagh à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360. La fille du coach a brillé dans l’exercice (18 pions à 6 sur 9 derrière l’arc) en sortie de banc contre Porto Rico, formant un tandem efficace avec sa soeur Kim (15 unités). De quoi permettre aux Cats de s’imposer sans frémir face aux Portoricaines.

Crédit photo: Belgian Cats

« Un très gros match »

Face à la chine, les Cats s’attendent à un match difficile qu’elles pourront toutefois aborder sans (trop) de pression.

Avec deux succès en autant de rencontres, les Cats sont parfaitement rentrées dans leur tournoi et peuvent aborder le choc face à la Chine avec moins de pression, déjà qualifiées pour les quarts de finale. Néanmoins, malgré la victoire facile contre Porto Rico, tout ne fut pas parfait avec, notamment, trop de ballons perdus. Les Belges veulent profiter de ce défi chinois pour améliorer leur fond de jeu et encore gagner en confiance tout en réalisant la passe de trois. Un objectif atteignable même si nos compatriotes se méfient de leur adversaire du jour. « On sait que lundi ce sera un très gros match. Les Chinoises sont physiques, très grandes, rapides et tirent bien. C’est complet » assurait d’ailleurs Ann Wauters pour Team Belgium.

Crédit photo: AWBB

« Je n’ai pas abandonné mon rêve NBA »

Non-drafté, Vrenz Bleijenbergh n’abandonne pas pour autant ses rêves de NBA et devrait vraisemblablement quitter Anvers pour rejoindre un championnat plus huppé.

Vrenz Bleijenbergh espérait profondément être drafté le ce 29 juillet. Malheureusement, Adam Silver n’a pas appelé le nom de l’Anversois. « Je n’ai pas abandonné mon rêve NBA » affirme toutefois le longiligne forward à Sporza dans des propos rapportés par Basket 360.

La déception (partiellement) digérée, le Belge va désormais activer son plan B: quitter Anvers pour rejoindre un championnat plus huppé. « Ma préférence va à une équipe en Europe. Surtout à la ligue espagnole, italienne ou française » précise-t-il encore, expliquant qu’il cherche une formation de milieu de classement dans laquelle il pourra obtenir des responsabilités. « J’ai besoin d’un bon match chaque semaine, d’un nouveau défi. C’est comme ça que je veux continuer à me mettre sous les projecteurs. »

Crédit photo: capture d’écran

« Favoris pour l’or ? »

Timothé Luwawu-Cabarrot, ancien coéquipier de Romain Boxus à Antibes, et l’équipe de France réalisent un excellent tournoi à Tokyo. Au point de prétendre à une médaille ?

A Antibes, Romain Boxus avait cotoyé plusieurs jeunes pépites dont certaines se sont formidablement développées au point d’évoluer désormais en NBA et en équipe nationale. Thimothé Luwawo-Cabarrot et de ceux-là.  « Tim dominait déjà en Espoirs. Il pouvait tout faire en attaque et avait ce profil de grand ailier. En NBA, je trouve qu’il est bien. Il a montré au fil des matchs et des années qu’il est plus que capable de contribuer aux résultats de son équipe. Il prend les opportunités qui lui sont données et il se les créent aussi. Je trouve qu’il est un bon élément pour les Nets, il avait aussi prouvé pendant les matchs dans la « bulle » d’Orlando qu’il pouvait bien scorer. J’ai pu le voir jouer à Salt Lake City quand il était encore aux Sixers. C’est la seule foi où mon calendrier collait avec ses matchs. Cela m’avait fait super plaisir de pouvoir le revoir » nous confiait Romain qui évoluera la saison prochaine à Louvain.

TLC apporte son écot offensivement et défensivement au groupe France qui a réalisé un bon début de tournoi, dominant notamment la France. “Il est évident que lorsque nous jouons, nous nous amusons sur le terrain et nous jouons ensemble. Nous nous apprécions les uns les autres, aimons jouer au basket et jouer au plus haut niveau. Nos résultats parlent d’eux-mêmes. C’est très différent d’un match à l’autre. Nous jouons très bien lors des trois premiers matchs, et je pense que nous continuerons à le faire. Favoris pour l’or ? Je veux juste dire que nous avons de bonnes chances d’être au sommet. Mais comme je l’ai dit, nous jouons ensemble et nous nous amusons. C’est un jeu. Le but est de s’amuser sur le terrain et nous le faisons en ce moment” souligne le 3&D tricolore.