Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Début mai, débarrassé de sa vilaine blessure, Pierrick Van Den Brule avait pu reprendre le chemin de l’entrainement et retrouver sa joyeuse bande spadoise. Entretien.

Pierrick, es-tu définitivement débarrassé de ta blessure ?

Je pense en effet pouvoir dire qu’elle est définitivement derrière moi et cela me fait un bien fou de le dire ! Je n’ai plus aucune gêne donc je suis vraiment super content. j’ai dû m’astreindre à de la rééducation et je n’ai pas sauté les étapes. J’ai essayé d’être le plus consciencieux possible et désormais tout va bien.

Il y a trois mois, tu as pu retrouver tes coéquipiers à l’entrainement.

C’était un vrai bonheur de revoir les gens de Spa: les coéquipiers, les personnes de la cafet’ et Bruno. Cela m’a fait plaisir et j’ai vraiment passé de bons moments. Nous avons recommencé à discuter comme si nous nous étions quittés la semaine précédentes alors que je n’avais plus revu la plupart d’entre-eux depuis huit mois. Ensuite, pouvoir retoucher la baller, shooter, dribbler, faire des post-up m’a rendu vraiment content car cela faisait si longtemps que cela n’était plus arrivé. Si on m’avait dit, il y a deux ans, de venir pour un entrainement dehors, sans contact, avec un peu de « un contre zéro », je serais venu avec des pieds de plomb (rires) ! Mais là, c’était bien différent, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir et cela m’avait manqué.

Les sensations étaient-elles rapidement réapparues ?

Nous avons fait quelques petits concours de shoot et l’esprit de compétition est très rapidement revenu. Nous avons passé de super moment en nous chambreant (rires). Ce qui est certain, c’est que je n’ai rien perdu sur ma main gauche: il n’y avait pas grand chose à perdre (rires). Par contre, concernant le shoot extérieur, ce n’était déjà pas fameux avant le Covid mais cette première séance fut vraiment compliquée. J’espère retrouver rapidement un semblant de shoot… Les rebonds étaient vraiment compliqués quand je shootais lors de ce premier entrainement de reprise (rires).

Qu’est-ce qui t’a le plus manqué au cours des derniers mois ?

Simplement de pouvoir revoir tout monde afin de pratiquer ensemble le sport que nous aimons. Mais, par contre, je me réjouis vraiment de pouvoir refaire de l’opposition et de jouer contre d’autres équipes.

Le début de la préparation des White Tigers, l’ambition de son équipe en P1 et du club en général, le premier match amical contre la R2 de Genappe: Terence Gabriel se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Terence, comment se passe la reprise des White Tigers ?

Elle se passe plutôt bien ! Les filles sont présentes en nombre, motivées et contentes d’être là. Quelques jeunes du noyau U19 participent également aux entrainements du groupes P1 et nous en seront à quatre séances avant notre première rencontre amicale contre Genappe.

Dans quel « état » as-tu retrouvé ton groupe ?

J’ai retrouvé mon groupe un peu rouillé mais les filles se sont très vite remises dans les bains et les habitudes – les bonnes – reviennent petit à petit. Malgré notre problème de salle à cause des inondations, la joie de nous retrouver, de nous entrainer et l’enthousiasme sont de mises !

Quels objectifs poursuis-tu durant ces premières semaines ?

C’est surtout celui de retrouver des sensations, de gommer les imperfections et d’augmenter crescendo l’intensité et les exigences mais encore plus que les joueuses retrouvent le plaisir que leur procure leur sport favori.

Vous évoluerez au sein de l’élite provinciale cette saison. Avec quelles ambitions ?

L’objectif général du club est de maintenir nos deux équipes dames dans leur division respective. J’espère surtout que le noyau sera épargné par les blessures, que les nouvelles têtes – Chloé Roelandts et Maureen Legrand – seront bien intégrées, que le groupe restera soudé et que la mayonnaise prendra. Avec tous ces ingrédients, pourquoi ne pas faire une belle saison ? Advienne que pourra.

Tu l’as dit, place ce dimanche à votre premier match contre Genappe.

Ce sera l’occasion pour les filles, contre une R2, de retrouver le rythme d’une rencontre de quatre fois dix minutes. La manière et les efforts fournis m’importent plus que le score final. J’espère voir de belles choses pour continuer de bosser de manière optimale pendant les deux mois de préparation.

Crédit photo: RBC Pepinster