RSW Liège Basket a fière allure

Ne dites plus Liège Basket mais bien RSW Liège Basket, un effectif qui a fière allure pour la première année d’existence de la BNXT League.

Liège Basket et Sainte Walburge ont fusionné pour devenir le plus gros club liégeois de la Province. Une fusion qui a donné lieu à un nouveau logo et à un nouveau nom: RSW Liège Basket alors que ce « nouveau » club évoluera sur différents sites (Country Hall, Sainte Walburge et Fléron). Les Principautaires débuteront donc la toute nouvelle BNXT League – là aussi fruit d’une « fusion » entre le championnat belge et son homologue hollandais – en ouvrant un nouveau chapitre de leur glorieuse histoire marquée par un franc renouveau ces derniers mois.

D’ailleurs, les Liégeois – qui ont repris le chemin de l’entrainement – et ont débuté leurs match amicaux – avant de se rendre notamment le mercredi 25 août à Cointe – par un revers de dix unités contre Bertrange, possèdent un effectif intéressant avec la prolongation des jeunes, de Lhoest, Iaro et Basic ainsi que les arrivées de Depuydt, Bogaerts et, surtout, le régional William Robeyns. Deux pivots sont venus renforcer l’effectif des Sang et Marine qui devront par contre attendre octobre pour bénéficier des services de Brieuc Lemaire.

Crédit photo: Liège Basket

« Aucune euphorie »

Dans les cordes en début de match, les Ninanais ont su renverser la tendance pour s’imposer 75-69 contre Tongres en Coupe de Belgique.

A domicile et devant leurs supporters, les Calidifontains accueillaient les voisins de Tongres pour une rencontre de Coupe de Belgique placée sous le signe de l’amitié. Face à des Limbourgeois qui possèdent un effectif taillé pour jouer le titre, les locaux étaient dominés en début de rencontre. « Nous avons pris un mauvais départ et à l’inverse, Tongres a réalisé un super début de match qui nous a mis dans les cordes » reconnait Nicolas André qui voyaient ensuite ses troupes se ressaisir. « Mes gars ont ensuite eu une bonne réaction en augmentant la pression défensive et nous nous sommes imposés 75-69. »

Une belle victoire pour leur deuxième match dans cette compétition. « C’était un bon match de préparation mais aucune euphorie à avoir, nous avons encore énormément de travail à accomplir » conclut le coach ninanais.

« L’impression d’avoir le corps d’un mec de cinquante balais »

A domicile, les Blue Rabbits sont venus à bout de la P2 d’Atlas mais de réels doutes planent sur la capacité d’Antoine Froidmont à tenir le choc sur la durée.

« Notre préparation va prendre du temps. Nous avons pris le pari de ne plus avoir qu’un seul entrainement par semaine et, par conséquent, nous devons encore retrouver notre rythme et nos sensations. Mais ça va, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas » nous précise Antoine Froidmont avant d’évoquer le match amical disputé vendredi contre la P2 de LAAJ. « Malgré notre victoire, nous avons bien vu que nous devons encore travailler en équipe sur jeu placé. Les Brasseurs ont mis une bonne pression défensive qui nous a posé des problèmes. Nous devons davantage nous imposer grâce à notre physique car nous avons quand même plus de 400 kilos qui peuvent jouer dans la raquette (rires). »

Par contre, concernant le physique, celui du pivot des Blue Rabbits continue de faire des siennes. « Ce n’est pas terrible du tout. Beaucoup vont en rire mais j’ai l’impression d’avoir le corps d’un mec de cinquante balais. D’ailleurs, le médecin me l’a confirmé » soupire Antoine. « J’ai mal tout le temps dans la vie de tous les jours, c’est assez compliqué comme situation. Je ne pense vraiment pas pouvoir tenir toute la saison car déjà maintenant, les lendemains de match, j’ai l’impression, plusieurs fois par jour, que mon genou va se déboîter. Mon tendon rotulien semble enfin être guéri mais mes cartilages me font souffrir. Et ça, par contre, ça ne guérit jamais vraiment. »

Une situation forcément délicate à gérer pour Antoine, véritable clubman, mais aussi pour sa team qui compte bien évidemment sur lui pour se mêler à la lutte au titre cette année en première provinciale.

« La bonne prestation offensive de Guillaume Grégoire »

Dans son fief d’Awans, Eric Herben a vu ses Esneutois subir la loi des locaux, 60-47. Interview.

Eric, ce samedi au RBC Awans, vous vous êtes inclinés de façon assez surprenante, 60-47.

En effet, cut fut un off-day généralisé de l’ensemble de groupe. Nous comptions trois absents mais cela n’excuse en rien ce manque d’envie. Jusqu’ici, nous avions évolué sur nos schémas offensifs à chaque sortie mais samedi ce fut complètement tout à l’envers…

Que retenir de cette rencontre ?

Il y a évidemment peu de satisfactions dans ce match à part quelques sursauts et la bonne prestation offensive de Guillaume Grégoire. Ce que je retiens surtout, c’est que nous avons encore énormément de travail devant nous. Nous allons profiter de la longue préparation pour être tous prêts pour le championnat. Je suis persuadé que tout le monde va se reprendre dès la séance d’entrainement de mercredi.

« Cela fait plaisir une telle solidarité entre clubs liégeois »

Pour Liège & Basketball, Ludo Humblet revient sur la soirée mémorable vécu par les Comblinois entre très large victoire en Coupe et déménagement en plein match. Entretien.

Ludo, quelle soirée vous avez vécu avec Comblain ! J’imagine que tu es satisfait de cette très large victoire 128-53 ?

Oui, je suis assez satisfait de cette première victoire en Coupe.

Comment expliques-tu un tel écart ?

Les Kangoeroes sont venus chez nous avec un effectif de douze joueurs très athlétiques. Il y avait également trois double-mètres. Mes joueurs ont abordé le début de match avec énormément de sérieux et de concentration et, dès la première minute, nous avons déjà pu compter sur les chants de nos supporters – je tiens d’ailleurs à souligner que le staff et tout mon groupe mesurons la chance d’avoir cette équipes P2 à nos côtés, les gars qui la composent sont vraiment tops ! Tout cela nous a permis de faire une super entame de match d’immédiatement étouffer notre adversaire. Du coup, nous n’avons rien lâché, nos opposants ont continué à douter et notre grosse défense nous a permis de continuellement augmenter notre confiance en attaque.

Vous meniez 78-18 à la pause, du jamais vu alors que vous avez dû migrer vers une autre salle.

Oui, à la mi-temps nous avons dû changer de salle car il pleuvait dans la nôtre à deux endroits du terrain. Esneux, via Damien Reichling, a immédiatement accepté de nous accueillir et nous nous sommes tous rendus là-bas pour la seconde période lors de laquelle Kangoeroes a montré un tout autre visage. Nous avons cependant remporté celle-ci 49-37 pour nous imposer 128-53. Un tout grand merci au club d’Esneux -et tout particulièrement à Damien – pour le très sympathique accueil de dernière minute. Cela fait bien plaisir de voir une telle solidarité entre clubs liégeois.

« Temps pour moi de dire au revoir à ma carrière de joueuse »

Après son expérience olympique, l’immense Ann wauters a définitivement raccroché les sneakers. Ciao Ann et merci pour tout !

Elle est incontestablement – mais sera vraisemblablement dépassée par Emma Meesseman – la meilleure basketteuse belge de l’Histoire et l’une des toutes meilleures basketteuses européenne de ces vingt dernières années. Avec un palmarès long comme le bras, des succès partout dans le monde, des records et une gentillesse inégalable, la pivot des Belgian Cats est un monument et laissera une trace indélébile dans les livres de souvenirs du basket belge.

A Tokyo, Ann a coché la dernière case qui lui manquait et peut désormais profiter sereinement d’une retraite bien méritée. Dans un post instagram, la légendaire intérieure belge s’est fendue d’une longue et émouvante lettre ouverte que le site swish-swish a traduite dans son intégralité.

« Après une expérience unique aux Jeux olympiques, il est temps pour moi de dire au revoir à ma carrière de joueuse. Les Jeux olympiques ont quelque chose de très spécial. Le monde entier est réuni autour du sport, c’est intense, avec beaucoup d’émotions et il y a beaucoup de premières fois. La première fois que la Belgique se qualifie pour le basket féminin, la première fois que nous jouons les 1/4 de finale. Ce n’est pas parce que ça n’a jamais été fait que ça ne peut pas l’être. Je me suis sentie inspirée en marchant autour des meilleurs athlètes du monde, qui ne se contentent pas des limites qu’on leur a imposées. Nous allons au-delà. Les records et les limites sont faits pour être brisés. Il y a eu beaucoup de premières fois dans ma carrière, sans le savoir. Premier choix de la WNBA, première Belge à remporter un titre de championne d’Euroleague et à en être la MVP… Mais bien plus important que mes réussites personnelles, voir les autres suivre mes traces. Comme c’est beau de voir Emma Meesseman devenir l’une des meilleures joueuses du monde, ou Julie Allemand et Kim Mestdagh acquérir leur expérience en Wnba Je ne sais même pas par où je dois commencer pour remercier les gens qui m’ont permis de poursuivre mes rêves. » (La suite sur swish-swhish.net ici)

Crédit photo: AWBB

« Nous avons bien réussi à servir Kris Mayele inside »

Ce vendredi, les Haricots recevaient les Carriers et furent plus performants face à cette belle TDM2 que face à l’exceptionnelle P3 des Buffalos.

Ce vendredi dans leur ABC Arena, les Haricots se sont encore inclinés contre la TDM2 de Sprimont mais ont fourni une meilleure prestation que le week-end précédent contre la P3 de Grâce-Hollogne. « Nous sommes battus de sept ou huit points mais ce n’était toutefois pas encore très bon match même si, pour nous, c’était déjà mieux que la semaine passée » nous explique Maxime Clavier. « Nous avons plutôt bien réussi à servir Kris Mayele inside et, défensivement, nous fûmes bons. Par contre, c’est la préparation et notre adresse n’est pas encore au rendez-vous. Il y a de nouveaux joueurs et un nouveau coach alors que nous évoluions sans Kabangu (blessé). Il faudra du temps pour que les choses se mettent en place et nous devrions nous améliorer au fil des semaines. »

Cela reste cependant un résultat encourageant face à la belle D3 de Sprimont. « Les Carriers ont aussi manqué d’adresse mais la balle tourne vraiment bien chez eux. Sur papier, c’est une belle équipe dans laquelle il manque peut-être un deuxième pivot. Mais ils ont des joueurs comme Fassotte, Wuidar ou Titeca qui sont capables de dépanner sur le 4 » conclut Max.

Direction le Proche-Orient pour Andy Van Vliet

Changement de climat pour Andy Van Vliet qui quitte un pays Balte pour rejoindre le Proche-Orient.

Israël a décidément la cote auprès des basketteurs belges – ou bien est-ce l’inverse ? – car Andy Van Vliet, auteur d’une excellente campagne en Lituanie, prend le chemin de la Winners League. « Nous étions à la recherche d’un joueur qui pourrait compléter une frontline et talentueuse pour nous et je pense qu’Andy répond exactement à cette définition. ′′ C’est un jeune joueur avec un ensemble impressionnant de capacités qui me rappelle un peu Tony Cococh. C’est un joueur que s’il continue à travailler dur et à progresser, il pourra se retrouver dans quelques années aux plus hauts niveaux d’Europe. Il s’intègre très bien avec le style et le caractère qu’Oren et moi voulons voir dans l’équipe cette année » déclare le GM de Herzliya, le nouveau club du jeune Belgian Lion.

Crédit photo: Herzliya

« Déçu pour le club et pour l’équipe »

Comme le révèle L’Avenir, Amaury Guillaume a décidé de quitter la P1 de Welkenraedt pour rejoindre la L2 de Landen. Un coup dur pour Gino Fortuna et l’équipe fanion du matricule 565.

C’est L’Avenir qui le révèle: Amaury Guillaume a pris la décision de quitter la P1 de Welkenraedt pour rejoindre la L2 de Landen. « Je suis déçu pour le club et l’équipe » reconnait Gino Fortuna. « Nous perdons un joueur qui savait trouver facilement l’anneau et qui était une vraie menace en attaque à défaut d’être très impactant derrière. Mais son challenge sportif est mieux paraît-il malgré quarante-cinq minutes de trajet pour rallier sa nouvelle destination. »

Si le départ de l’ailier est un coup dur pour Welkenraedt, le timing de celui-ci complique encore davantage les choses. « Nous avons essayé de trouver des solutions mais vu la période, cela reste compliqué. Nous faisons donc confiance au groupe en place avec davantage de temps de jeu et de responsabilités pour chacun. Heureusement que nous pouvons compter sur quelques jeunes du club qui se joignent au groupe lors des entrainements afin de pouvoir disputer des ‘cinq contre cinq' » détaille Gino. Et de conclure, sur une note positive: « La saison sera longue et nous savons que ce ne sera pas toujours évident mais nous pouvons déjà rejouer et ça, c’est le premier plaisir. » Nul doute que l’adversité va souder encore davantage l’effectif des Noirs qui se dépenseront sans compter pour leur sympathique entraineur.

« Perdre l’ambiance résonnante de la salle du bas »

Pour Liège & Basketball, Thibaut Julémont se confie sur la préparation, le teambuilding et l’évolution des Pepins, le déplacement de ce dimanche à Saint-Louis et l’état des lieux des installations pepines. Interview.

Thibaut, comment se déroule votre préparation ?

Cela se passe actuellement très bien. Physiquement, c’était assez compliqué avec le long temps d’arrêt mais nous avons pu retrouver un rythme correct assez rapidement. Le coach gère les troupes pendant ces premiers entrainements pour éviter toute blessure et, actuellement, nous n’avons aucun blessé à déplorer. Au niveau de l’entente du groupe, cela se passe également pas mal du tout. Nous revenons notamment d’un week-end de teambuilding qui fut riche en émotion.

Comment évolue le groupe ?

Concernant notre progression, tout est un peu à refaire. Nous n’avons que des nouveaux systèmes depuis la saison dernière que, du coup, nous n’avons pas encore pu travailler. Et physiquement, il va certainement falloir quelques semaines de rôdages.

Ce dimanche, vous vous rendrez à Saint-Louis pour y défier la R1 locale.

Nous allons aborder ce match comme tous les autres, dans l’objectif de la gagner. Mais je pense qu’il sera important de nous concentrer sur l’application tactique des phases en situation réelle. Il faudra également essayer d’impulser un maximum de rythme dans le match et de réhabituer nos organismes à jouer dur car la prochaine étape (ndlr: Boom le 28 août) sera une D3.

Quand pourrez-vous de nouveau évoluer à domicile ?

C’est encore un peu flou à ce niveau. Normalement, nous nous entrainerons jusque fin août à Sprimont et ensuite nous irons au Hall du Paire. Cette salle mythique est sympa même si nous risquons sûrement de perdre l’ambiance résonnante de la salle du bas.