« Pas évident entre les blessures et les changements de poste »

C’est une superbe victoire que Damien Grzesinski et les Porais sont allés chercher à Andenne. De quoi proposer un bilan équilibré et un collectif en progression pour leur première saison en R1 et avant de recevoir samedi Ans pour un derby qui s’annonce aussi explosif qu’offensif. Interview.

Damien, quel match à Andenne !

Nous sommes passés par toute la gamme des émotions lors de cette rencontre… Nous avons commencé par onze ou douze minutes de feu avant de nous écrouler les huit suivantes. Nous avons réussi à gérer la deuxième mi-temps mais ce ne fut pas simple entre les blessures et les joueurs qui furent obligés de changer de poste. Nous nous sommes faits très peur quand les Oursons sont repassés devant à une minute et trente secondes de la fin…

Mais vous êtes parvenus à arracher la victoire, 83-88.

Cette victoire était importante et ce fut surtout une victoire d’équipe ! Nous sommes allés la chercher au mental, avec beaucoup de caractère. Elle nous fait du bien !

Vous voilà avec un bilan équilibré pour votre première saison en R1 et avant de recevoir Ans ce samedi pour un derby qui s’annonce explosif et offensif.

Nous avons progressé dans notre jeu collectif. Nous jouons de plus en plus les uns pour les autres et nous trouvons plus facilement sur le terrain.

« La stabilité et la sérénité dont nous avons besoin grâce aux vieux briscards »

Contre Ans, Martin Lesuisse et les Grenouilles ont parfaitement débuté la seconce phase de R1 en empochant le derby, 72-57. De quoi envisager avec enthousiasme le prochain déplacement à Belleflamme pour un autre duel sous haute tension.

A domicile, les Grenouilles ont assuré face à une équipe d’Ans jamais facile à manoeuvrer. « Ce match s’est bien déroulé pour nous. En prenant directement les commandes de la rencontre dès le premier quart, nous n’avions plus qu’à gérer les échanges et contrôler le tempo » sourit Martin Lesuisse. « La différence eut lieu grâce d’une part à notre bon début de partie – contrairement à notre adversaire du jour – et d’autre part grâce à notre plus grande profondeur de banc. Un avantage que nous n’avions plus connu depuis longtemps (rires). Cela nous a indéniablement aidé à réaliser une meilleure fin de match avec une bonne gestion de nos choix offensifs. »

Une observation pertinente car si le noyau de Cointe est bourré de qualités, il s’avérait trop étriqué depuis le début de saison. « C’est presque impossible de savoir si nous avons progressé ces dernières semaines tant l’équipe que nous présentons le week-end est chaque fois différente » constate Martin. « J’espère juste que les vieux briscards de l’équipe viendront le plus souvent possible afin de nous assurer la stabilité et la sérénité dont nous avons besoin. »

Ce vendredi, les Grenouilles iront à l’ABC Arena pour un autre derby face à une équipe de Belleflamme trop inconstante depuis la reprise et qui présent un bilan équilibré – quatre victoire et autant de défaites – par trop peu en adéquation avec les ambitions, le talent et l’expérience affichés. Les Haricots sortent d’un revers contre Saint-Louis et restent surtout sur trois revers de rang.

« Je voulais vraiment jouer avec mon papa »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Julien Mathy, la pépite de Belleflamme. Entretien.

Julien, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé à jouer en baby à Esneux et puis directement après, je suis parti à Prayon où j’ai eu mon papa puis ma maman comme entraineurs. Ils m’ont beaucoup appris au niveau technique mais je râlais beaucoup trop (rires). Ensuite, j’ai pris la direction de Belleflamme pour y évoluer en U14 régional. J’ai également beaucoup appris avec Maxime Clavier et là, j’ai commencé à savoir me canaliser.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket ?

L’esprit d’équipe. Mes coéquipiers sont de vrais amis sur le terrain et en dehors.

Quel type de joueur es-tu ?

Je suis un joueur fort défensif. Je pense posséder une bonne gestion du jeu en tant que meneur et j’ai toujours une grosse envie de gagner.

Quels sont tes points forts ?

Mon dribble, ma rapidité aussi et ma défense.

Et ceux sur lesquels tu dois encore progresser ?

Je dois améliorer mon mental même si, depuis mon arrivée à Belleflamme, j’ai énormément progressé dessus.

Justement, qu’aimes-tu dans ton club de Belleflamme ?

C’est un club familial où j’ai eu une bonne opportunité pour intégrer deux équipes hommes – la P2 et la R2 – et aussi jouer en U18 régional.

Tu avais une proposition de Limburg. Pourquoi avoir choisi de poursuivre avec les Haricots ?

J’ai décidé de rester à Belleflamme car je voulais vraiment jouer avec mon papa, que j’avais l’opportunité d’intégrer la R1 et de pouvoir jouer dans trois équipes.

Quelles sont tes envies pour cette année ?

Jouer le milieu du classement – voire plus – en P2 et décrocher le maintien en R2.

Et tes rêves pour le futur ?

J’espère encore progresser pour pouvoir jouer plus haut et peut-être même quitter la Belgique.

As-tu des modèles qui t’inspirent ?

Oui, mon papa, Stephen Curry et aussi le mental de Kobe Bryant.

Crédit photo: DR

« Un point ne changera jamais: la vérité du terrain »

A trente-huit ans, Dusan Djordjevic est toujours performant pour Ostende et occupe un rôle clé auprès des jeunes du BCO.

Le temps ne semble pas avoir d’impact sur le « Général » qui dirige toujours avec brio l’attaque ostendaise. « Mon approche a changé au fil des années mais je ne vis pas dans le futur. Quand vous êtes jeune, vous vous projetez vers des objectifs à moyen et long terme. Dans l’état actuel des choses, je cherche juste à profiter de chaque instant de ma carrière comme si c’était le dernier. Je ne peux pas vous dire combien de temps elle durera encore. Elle peut s’arrêter du jour au lendemain, donc je savoure chaque moment » confie Dusan Djordjevic dans un long entretien accordé à la DH.

Forcément, plusieurs années séparent parfois le Serbe de ses jeunes coéquipiers alors que les mentalités ont évolué avec le temps. « Il y a une différence effectivement par rapport à mon époque. De par les améliorations en matière de performance, ils ont davantage d’outils pour réussir. Le basket a changé, certaines approches aussi. Mais il faut vivre avec son temps, je m’adapte à Instagram et toutes ces choses-là. Un point ne changera jamais : la vérité du terrain. Jeune ou moins jeune, chaque joueur a une approche différente par rapport à son éducation, son origine et son environnement familial. Je ne suis pas du genre à passer des heures sur mon téléphone, je préfère lire un livre inspirant par exemple. Mais je comprends que les jeunes n’aient pas la même philosophie de vie » explique Djordjevic à la DH.

Crédit photo: BCO

« Un match cinq étoiles de Wergifosse »

Avec une configuration particulière, Pepinster a vaincu LAAJ 77-66 pour décrocher une sixième victoire d’affilée en P2A. Une série magistrale réalisée sans de nombreux blessés et qui place les Pepins dans une situation confortable pour se rendre à Ensival – autre équipe en forme de la série – pour l’affiche dominicale en deuxième provinciale.

Le week-end passé, les Pepins étaient dans une drôle de configuration pour recevoir LAAJ. « Nous n’étions que sept dont quatre pivots car j’ai cinq blessés – Francot, Pitz, Sanzone, Lejeune et Lecomte – sur les postes 1, 2 et 3 » nous précise Jérôme Jennes. « Nous avons eu énormément de difficultés au début contre une équipe évoluant en zone et sans véritables… pivots. » Après six minutes, le marquoir affichait 10-20 en faveur des Brasseurs. « J’ai alors opéré quelques changements offensifs et défensifs – un passage en zone – et l’equipe s’est mise en route. Nous avons fermé la porte en défense et joué davantage à l’intérieur via Lemaire et Masson. » Les Pepins passaient devant et lorsque les Jupillois resserrèrent leur défense en seconde période, Samuel Jennes et Wergifosse – qui, de l’avis de son coach, fit un « match cinq étoiles » – la firent exploser par quelques bombes à trois points.

« Nous progressons de semaine en semaine. J’avais prévenu au mois d’août que nous ne serions pas prêts pour la reprise » rappelle l’ancien Capellois. « Mais désormais, nous venons d’enchainer six victoires d’affilée et nous avons enfin un collectif offensif et défensif. Le travail paie même si nous devons composer sans de nombreux blessés. »

Crédit photo: DR

Cats chez les kangourous ?

En théorie, les protégées de Pierre Cornia ont toutes les cartes en main pour rejoindre le Mondial australien de l’an prochain. Quant à Liège Panthers, il revient sur la scène européenne au travers d’un périple dans la capitale ibérique. Jarmar Gulley sur les traces de son paternel, James. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe du Monde 2022 : l’Australie, via Washington, pour les Belges

Si elles désirent rejoindre l’Australie où se tiendra la prochaine coupe du monde (22 septembre au 1er octobre, photo), les Belges (6e au ranking Fiba) devront d’abord se qualifier à Washington DC. Le rendez-vous outre-Atlantique est fixé du 10 au 13 février 2022. Là-bas, nos Cats se trouveront confrontées aux USA, à la Russie et à Porto Rico. Le top 3 de chaque groupe gagnera son ticket pour les Antipodes. Si on y regarde de plus près, les Etats-Unis (1er) s’appuient sur A’Ja Wilson (25 a, 1,93 m, Las Vegas en WNBA) dont le petit ami a déjà joué à… Leiden, aux Pays-Bas. Le bras armé des Russes (12e) est la jeune Maria Vadeeva (23 a, 1,93 m, Ekaterinbourg). Belgique – Russie, le 23 juin 21 : 85-83. Chez les Portoricaines (17e), il faudra se méfier de Jazmon Gwathmey (28 a, 1,88 m, Geas Basket, Italie). Belgique – Porto-Rico, le 30 juillet 21 : 87-52. « C’est un bon tirage car nous évitons un trop long déplacement à Osaka », confie Sven Van Camp dans Het Nieuwsblad, « En principe, nous devrions émerger devant Porto-Rico et comme il y a trois qualifiés sur quatre… » C.q.f.d.

FIBA EuroCup : Liègeoises à Madrid et Lyonnaises à Ruzomberok

Ce mercredi marque la reprise de la compétition en FIBA EuroCup. Dans ce contexte, les Liégeoises ont mis le cap sur les installations de l’Estudiantes Madrid. Une phalange ibérique qui ne brille guère en championnat domestique, via une 13e place sur 16. Même fixées sur leur sort, les Mosanes (bien reposées) ne lâcheront rien sur le coup de 20 h 30. Un peu avant (17 h), les Lyonnaises prendront possession du parquet slovaque de Ruzomberok. Selon nos informations, Julie Allemand (pied) ne devrait pas prendre part à la rencontre.

Jarmar Gulley, fiston de James, MVP de la 9e journée en Turquie

A l’issue de la 9e journée du championnat turc, Jarmar Gulley (30 a, 1,96 m) a été élu « MVP » en raison de ses 17 points et 10 rebonds face à Turk Telekom Ankara. Bref, il était le principal artisan du succès (83-72) de Gaziantep (4e au classement). Il avait entamé sa carrière européenne, de 2014 à 2018, aux Musel Pikes (G-D). Pour rappel, Jarmar est le fiston de l’impressionnant James Gulley qui fit le ménage dans la raquette pepine de 1989 à 1991. Un rapide calcul permet donc d’affirmer que son fils est né durant le séjour hoëgnard de l’inénarrable comparse de Carven Holcombe…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Parfois quatre rebonds concédés sur la même action »

A Loyers, Sam Winkin et Ninane ont parfaitement évité le faux-pas et sont prêts à en découdre samedi avec l’excellente équipe de Mons-Hainaut. Interview.

Sam, vous avez parfaitement évité le faux-pas en vous imposant à Loyers, 79-92.

Ce match s’est bien déroulé même s’il faut reconnaitre que cette équipe de Loyers nous a quand même collé au score pendant une bonne partie de la rencontre. Mais nous avons su faire la différence quand il le fallait. Chaque gars de notre équipe fut impliqué et bien que nous fûmes dominés au rebond défensif – parfois quatre rebonds concédés aux locaux sur la même action – et maladroits aux lancers-francs, nous sommes quand même allés chercher cette victoire importante.

Avant de recevoir samedi l’excellente équipe de Mons-Hainaut, constates-tu une progression de votre part ?

Depuis le début de saison, après chaque rencontre, nous pouvons remarquer une progression. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et de choses à apprendre et tout cela passera pas beaucoup de travail à l’entrainement.

Crédit photo: Guillaume Reynders

« C’est la démesure ! »

En plus de cartonner en P3B, les Hutois investissent la Mecque du basket-ball et croquent à pleines dents dans la Grosse Pomme avant d’aller à Montegnée dimanche pour l’affiche du week-end.

Si la R1 masculine de Huy enchaine les défaites (huit en autant de rencontres) comme d’autres les hot-dogs dans certains concours réputés outre-Atlantique, la R2 féminine et la P3 masculine cartonnent. Huit victoires en huit matchs et une confortable et enviée place de leader pour les troupes d’Arnaud Pinte en R2B et une seule toute petite défaite en six matchs pour Nicolas Gustin et ses coéquipiers, parfaitement placés en embuscade en P3B.

Ce passionné de la Petite Reine a profité d’une respiration salutaire dans un championnat resserré et de l’assouplissement des mesures sanitaires pour franchir – avec deux de ses comparses, Maxime Content et David Magnée – l’océan et rejoindre Big Apple. « Le plus impressionnant à New York, c’est la démesure ! Aussi bien les buildings que la nourriture ou le show, c’est énorme ! », s’extasie Nicolas. « J’ai vraiment apprécié la gentilesse des gens et leur franc-parler. Et puis, se rendre dans une ville que j’ai l’habitude de voir dans les films ou séries procure un sentiment agréable. J’ai vraiment apprécié les points de vue depuis les gratte-ciels, la High Line, Time Square ou encore le Moma avec ses oeuvres d’art ainsi que la vie nocturne et tout le « tintouin » qui va avec. »

Et, forcément, dans la ville qui ne dort jamais, un passage par le Garden s’imposait avec une affiche entre les Knicks et les Lakers. « C’était mon tout premier match NBA, c’était terrible ! J’ai eu des frissons en assistant à ce spectacle » nous confie Nico. « Par contre, nous n’avons juste pas eu de chance en loupant LeBron pour sa suspension ! Sa première en dix-neuf ans de carrière (ndlr: qui résulte de sa deuxième expulsion en carrière après un coup porté à l’arcade de Stewart lors du match contre Detroit) et il fallait que cela tombe sur nous (rires). Voir jouer LBJ est un de mes « to-do », un second voyage aux States s’impose (rires). »

Sans le « King », les Lakers ont bu le bouillon d’entrée, étant menés 36-20 après douze minutes. Westbrook (31 points, 13 rebonds et 10 passes) s’est ensuite démené pour ramener progressivement les Angelinos au score mais Fournier (26 points) et Randle (20 points, 16 rebonds et 5 passes) ont assuré la victoire des locaux, 106-100. « Les knicks ont vraiment proposé un super match. J’ai trouvé les Lakers fort déstructurés et jamais en mesure de les inquiéter. Victoire méritée pour les troupes de Thibodeau. C’était en tout cas une expérience incroyable » conclut le sympathique Hutois avant de profiter de ses derniers jours dans la ville-monde. Et dimanche, c’est un autre véritable choc qui attend Nico, Max et David qui se rendront à Montegnée pour y défier des locaux qui sortent d’une incroyable victoire à Ans (reportage à découvrir ce vendredi).

« Une équipe complète, doublée à tous les postes et avec un coach dans le basket depuis toujours »

C’est en prolongation que François Bully et Waremme ont craqué à Waterloo. Un nouveau déplacement, à Vieux Campinaire cette fois, attend les Wawas ce samedi.

Waterloo, morne plaine ? Que nenni ! Ou en tout cas pas après le match à suspens que se sont livrés les Brabançons et les Wawas. « Nous avons eu une dizaine de points d’avance assez vite et nous les avons gardés jusque dans le troisième quart-temps » nous explique François Bully. « Max Gaudoux s’étant fait mal au genou, il n’a quasi pas joué en seconde période alors que les locaux haussèrent leur niveau de jeu pour nous rattraper au score. »

A douze seconde de la fin, les Wawas comptaient tout de même quatre points d’avance sur leurs hôtes mais encaissaient deux triples qui envoyaient les deux équipe en prolongation. « Celle-ci fut partagée mais, finalement, Waterloo prit le dessus » constate l’ailier après cette très courte défaite, 89-88. « Nous aurions dû gagner mais bravo aux locaux pour y avoir cru jusqu’au bout. Waterloo possède une très belle équipe, complète, doublée à tous les postes et avec un coach expérimenté et dans le basket depius toujours ! »

« L’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN »

Avant de se rendre samedi à Ninane pour tenter de remporter une huitième victoire d’affilée, Gael Verzele revient sur le large succès acquis aux dépens de Pepinster, l’excellente prestation d’Yves Etienne, la bonne entame des Buffalos et leur progression ainsi que les prochaines échéances, notamment en Coupe contre la P1 d’Alleur et contre Flémalle, l’autre armada de la P3C. Entretien.

Gael, vous avez remporté une très large victoire samedi dernier contre Pepinster, 103-42.

Le 10-10 au marquoir après cinq minutes ne présageait pourtant pas d’un résultat final avec un tel écart. Mais après avoir adapté notre schéma défensif, les joueurs sont enfin rentré dans le match et ont insufflé l’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN. Cette intensité qui fut, hormis les cinq premières minutes, collective et quasi permanente est d’ailleurs une satisfaction de la suite de cette rencontre. Notre premier objectif en nous retrouvant cette saison était de prendre du plaisir. Et pour en prendre sur le terrain, il ne tient qu’à nous de développer le style de jeu et et le rythme dans lequel le groupe s’épanouit le mieux et ainsi éviter de tomber dans la facilité ou de subir un jeu et un tempo qui ne sont pas les nôtres.

Que retiens-tu également de cette rencontre et de cette septième victoire consécutive ?

Au rayon des satisfactions du jour, j’ai également envie de souligner la prestation complète – après un début de match un peu « nerveux », il comprendra (rires) – d’Yves Etienne. Après un début de saison compliqué marqué par un petit souci de santé et la nécessité de trouver sa place dans un jeu différent de celui que nous produisions les années précédentes, il a apporté contre Pepinster l’intensité défensive – cinq interceptions -, le jeu de transition et la mobilité en attaque que nous sommes en droit d’attendre de lui. Avec, à la clé, un double-double: 22 points et 10 rebonds.

Comment évalues-tu votre progression depuis la reprise ?

C’est là peut-être que se situe une petite frustration de ces dernières semaines. Malgré les résultats positifs jusqu’à présent, nous savons que nous sommes encore très perfectibles au niveau collectif. Que cela soit défensivement ou offensivement, plusieurs bases furent bien installées en août et au début du mois de septembre mais, depuis, nous n’avons plus été au complet à l’entrainement. Que cela soit pour des blessures, des maladies, des raisons professionnelles ou à cause des contraintes COVID, les absences sont chaque fois justifiées et je ne peux en vouloir à personne. Même si je demeure satisfait de nos entrainements et de l’engagement des joueurs présents, il y a certaines choses que nous ne pouvons installer efficacement et qui ne peuvent être reproduites lors des matchs qu’en étant travaillées au complet aux séances. Mais je suis certains que les prochaines semaines permettront de remettre l’ouvrage sur le métier avec le retour des blessés et de stimulantes échéances à l’horizon: le quart de finale de Coupe contre l’impressionnante P1 d’Alleur, quelques rencontres du haut de tableau – notamment contre Visé et RSW Liège Basket – en championnat ainsi que le derby contre nos amis de Flémalle le dix-huit décembre.