« Le pivot de Waterloo n’a rien d’un lutin »

Ce vendredi, les Collégiens iront à Waterloo pour venger les Grenouilles et décrocher une cinquième victoire de rang.

Dans un contexte compliqué, les Cointois s’étaient inclinés de peu en Coupe AWBB le week-end dernier contre Waterloo. Les Brabançons affronteront une autre excellente équipe ce vendredi: Saint-Louis. Les Collégiens veulent profiter de ce déplacement pour venger les Grenouilles et décrocher une cinquième victoire consécutive. « Après un trajet de plus d’une heure en voiture, il va falloir résister défensivement face à cette équipe très costaude physiquement. Nous devrons contenir leur pivot – qui n’a rien d’un lutin – afin de ne pas trop encaisser. Il faudra aussi imposer notre rythme et notre vitesse et, comme d’habitude, rentrer nos shoots » prévient Martin Francoeur.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« La grosse échéance pour la 3e place d’une P3C d’un niveau exceptionnel »

Après avoir bien tenu le choc à Flémalle, Harimalia a récidivé contre Grâce-Hollogne et est en ordre de marche pour l’importantissime match à Waremme pour la troisième place d’une P3C d’une exceptionnelle qualité.

Après avoir affronté l’armada de Flémalle, les Abeilles devaient faire de même contre celle de Grâce-Hollogne. Si la victoire est logiquement revenue aux Buffalos, Harimalia a, de nouveau, vendu chèrement sa peau. Dépassés en début de rencontre, les locaux voyaient Thiry se balader entre pénétrations et assists pour ses équipiers tout aussi en réussite. Après dix minutes c’était 14-27 puis 30-48 à la pause grâce à un changement tactique payant de Jean-Luc Maggi qui optait pour une zone afin profiter de la taille de ses protégés pour limiter la force de frappe des Buffalos. En seconde période, les Abeilles épataient et recollaient même à douze longueurs de leurs invités à la trente-troisième. « Nous pouvions compter sur notre jeunot Christophe Obers pour nous tenir dans le match devant et sur Kevin Lesoinne et Christophe Lemmelijn pour verrouiller derrière » souligne Alexandre Bodson. « Malheureusement, Julien Wery nous sortait alors deux bombes suivies de deux stops défensifs pour aider Grâce-Hollogne à reprendre le large. »

Malgré la défaite, les mines étaient réjouies à Harimalia. « Je suis fier de mon équipe qui montre après la bonne résistance à Flémalle que nous avons bien le niveau pour jouer le top en troisième provinciale et que sans ces deux ogres, nous pouvons revendiquer quelque chose » nous précise le meneur local. « Je tiens aussi à féliciter les Buffalos pour leur rigueur et le respect qu’ils nous ont montré en venant le couteau entre les dents et en nous considérant comme une top équipe. »

Après un revers en Coupe à la Fraineuse contre la P2 de Theux, les Abeilles vont remettre l’ouvrage sur le métier ce samedi en Hesbaye. « A Waremme, ce sera la grosse échéance pour la troisième place dans cette série de P3C d’un niveau exceptionnel » prévient Alex.

« A voir s’il y aura des complications avec le CST »

Avant de recevoir Geel ce vendredi, Mirza Skrelja se penche sur le début de championnat des Carriers en TDM2B. Interview.

Mirza, ce week-end libre vous a-t-il fait du bien ?

Oui, cela nous a permis de souffler. Cela fait du bien de temps en temps car nous avons chacun nos obligations et autres activités.

Comment analyses-tu ce début de saison ?

Je crois que cela va être un bon championnat. Il va y avoir des surprises et de gros derbies. Nous sommes dans une série avec tous nos voisins liégeois, ça vaudra le coup d’oeil.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise ?

Rien ne m’a surpris en particulier, c’est juste un réel plaisir de retrouver le parquet, la compétition et de pouvoir revenir dans une saison « normale » de basket. A voir s’il y a aura des complications avec le CST.

Que devrez-vous faire pour dominer Geel ce vendredi ?

Il va falloir jouer dur, défendre fort, dominer le rebond et faire preuve de constance pendant quarante minutes.

« Pourquoi ne pas réaliser quelque chose de beau ? »

Le jeu des chaises musicales continue au Haut-Pré où certains joueurs quittent l’infirmerie tandis que d’autres la rejoignent.

Ce début de saison est vraiment pourri pour le Haut-Pré dont l’infirmerie ne désemplit pas. Si un ou deux joueurs vont la quitter, Stephane Grandry, métronome d’Ougrée, va la rejoindre suite à une blessure aux côtes contractée lors de la victoire conquise contre Saint-Louis. « J’ai joué avec tout le match avec mais depuis que ça a refroidi, la douleur ne fait qu’empirer » soupire le Sérésien. « Je ne tiendrai sûrement pas ma place à Bellaire car j’ai envie que ça guérisse rapido et pas que ça traîne. »

Pour ce déplacement chez les Blue Rabbits, le Haut-Pré part dans l’inconnu. « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, je n’ai jamais vu cette équipe jouer mais ses résultats démontrent qu’elle fait partie du top provincial » ajoute Steph. « Tout risque de se jouer en défense, nous devrons être aussi collectifs dans ce secteur que face aux Collégiens. Les Blue Rabbits sont aussi dans le doute pour le moment alors pourquoi ne pas réaliser quelque chose de beau ? »

« C’était incroyable »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué son expérience olympique avec les Cats.

Une première participatation historique sur laquelle est revenue la Liégeoise dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF. « Pour moi, c’est un échec. Quand j’en parle avec mes coéquipières ou avec d’autres personnes, elles ne comprennent pas mais pour moi, c’est évident. Nous sommes des sportives de haut niveau, on est des athlètes professionnels. On veut gagner, on ne vient pas pour faire de la figuration. On veut avoir des médailles. En fait, je reste persuadée que notre défaite contre le Japon, c’est tout juste pas possible. Sachant que tu as déjà perdu de la même manière en demi de l’Euro contre la Serbie, tu te dis que tu rates pratiquement deux finales. C’est horrible. Oui bien sûr, la Belgique a fait quelque chose. C’était incroyable d’aller à Tokyo mais je connais mon équipe, je suis certaine que l’on pouvait faire mieux » a confié la meneuse de l’ASVEL à la RTBF dans un entretien dont l »intégralité est à découvrir ici.

Crédit photo: Basketball Belgium/AWBB

« L’envie sera capitale »

Bien difficile de dire qui sortira vainqueur de duel entre les Unionistes et les Thermalistes.

Ce samedi, les Spadois prendront la route pour aller défier les promus de l’Union Liège. « Je pense que nous devrons jouer simplement et collectivement, et serrer notre défense pour éviter d’encaisser des paniers faciles. L’envie sera capitale dans cette rencontre. Nous voulons décrocher notre troisième victoire et nous allons devoir tout donner. Le basket restant un sport d’adresse, nous verrons si notre réussite aux tirs nous permettra d’y arriver » assure Audric Muller.

« L’entente dans le groupe est parfaite »

Après un week-end de repos, Ludo Lambermont et les Liégeois sont prêts à en découdre avec les Okapis d’Alost. Interview.

Ludo, un week-end sans match, ça fait du bien ?

Oui, nous avons vraiment pu recharger les batteries, profiter de la famille et des amis avant de reprendre du collier lundi.

Comment cela se passe-t-il en ce début de saison avec Liège ?

Tout va très bien. Nous bossons dur pour nous améliorer de semaine en semaine. L’entente est parfaite dans le groupe, tout roule.

Que devrez-vous faire ce vendredi pour engranger une deuxième victoire contre Alost.

Ce ne sera pas un match facile. Alost possède chaque saison un très bon groupe mais ce sera un peu une revanche à prendre pour nous nous car nous avions été battus de six points là-bas alors que nous nous menions de deux unités à une minutes et vingt secondes du coup de sifflet final. Nous voulons absolument prendre ce match.

Crédit photo: Philippe Collin / Montage photo: Guillaume Reynders Production

« Le respect et le fair-play sont plus présents que les saisons précédentes »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Danze se penche sur la reprise du basket et le début de championnat de Braives en P3B ainsi que sur le gros match des Giants ce samedi contre la Renaissance Montegnée.

Nico, ce week-end de repos fut-il salvateur ?

Il aura permis, je l’espère, à l’ensemble des gars de souffler un coup et de ne plus trop penser aux défaites du début de saison, notamment la dernière en date à Wanze qui tenait à coeur à l’ensemble de la team. En effet, plusieurs joueurs de notre équipe – Pirlet, Laruelle, Renard, les frères Lambotte, Curinckx et j’en oublie peut-être – étaient déjà passés par le matricule 550 et il s’agissait de notre plus gros derby. Personnellement, j’y entraine les U16 et l’envie de gagner était plus que présente car il y a là aussi une cafèt où nous nous retrouvons assez régulièrement.

Quel mini bilan peux-tu déjà faire de ce début de championnat ?

Il est, selon moi, assez négatif. Avec une victoire en quatre matchs, il serait difficile de prétendre le contraire. Cependant, la mentalité reste positive car nous avons trouvé que tous les matchs disputés étaient prenables. Nous ne perdons jamais de beaucoup et cela se joue sur des détails d’inattention ou par manque d’expérience, ce qui est logique vu la moyenne d’âge assez basse de notre équipe.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise du basket ?

J’ai l’impressions que les clubs et les joueurs que nous rencontrons font preuve d’une mentalité différente des saisons précédentes. Le respect et le fair-play sont bien plus présents, sans doute parce que tout le monde évolue dans une atmosphère positive suite à l’opportunité de pouvoir enfin refouler les terrains et taquiner la balle orange.

Ce sera un tout gros match pour vous samedi contre la Renaissance Montegnée.

Il est clair que cela n’apparait pas comme un match évident. Selon moi, la clé de ce match résidera dans notre capacité à être focus pendant quarante minutes sur l’aspect défensif et ce que nous avons mis en place. Il y a toujours un membre de l’équipe – moi y compris – qui passe par un moment d’inattention et, derrière, cela ne pardonne pas. Je crois que si nous limitons bien nos adversaires au scoring en étant tous concentrés sur ce que nous devons appliquer défensivement, nous aurons nos chances. A condition, bien sûr, d’alimenter aussi le marquoir et cela passera par le collectif et notre faculté à trouver les options faciles. Actuellement, notre plus grand défaut est d’essayer à tour de rôle de prendre le match à notre compte. Nous devrons impérativement éviter cela.

Le match de l’explosion pour Romain Boxus ?

Auteur de débuts discrets avec les Bears, Romain Boxus ne devrait pas tarder à exploser. Déjà ce samedi contre Malines ?

Avec 2,8 points par match, Romain Boxus est assez timide en ce début de saison avec sa nouvelle équipe. Un changement d’environnement avec, notamment, un coach exigeant en la personne d’Eddy Casteels que le Hesbignon doit digérer pour devenir plus performant et impactant au fil des matchs et des semaines à venir. Ce samedi, les Bears accueillent les Kangourous et l’occasion est belle pour le neo-Louvaniste de sortir une prestation trois étoiles en profitant notamment de son adresse derrière l’arc et de ses qualités défensives.

Crédit photo: Leuven Bears

Panthers au bout du rouleau

Sûr qu’un peu de répit fera le plus grand bien aux étudiantes angleuroises alors que Brainoises et Namuroises s’en sortent avec tous les honneurs. On n’en dira pas de même pour les Russes de Thibaut Petit. Amusant : jetez un coup d’œil sur les D2 de l’exercice 1999/2000. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : le match de trop pour Liège face à Ruzomberok ?

On n’est pas loin de penser que les Mosanes (photo) ont livré en quelque sorte le match de trop face à Ruzomberok. A l’instar d’une Brewer (6) peu à son affaire. Dans ces conditions, les troupes de Cornia étaient déjà reléguées à 25-41, au repos. En dépit d’une Rotberg (19) faisant front, les Panthers subissaient une dernière accélération slovaque orchestrée par Prazenicova (20). L’issue de la rencontre ne faisait évidemment plus un pli et le buzzer retentissait à 55-80. Comme une délivrance pour nos Principautaires…

EuroCup (2) : chouette réaction brainoise et belle résistance namuroise

Les Brainoises ne pouvaient se permettre une seconde défaite de rang. En attendant, elles rongeaient longtemps leur frein face à Brno (57-53, 30e) avant que Konig (30) ne fasse la différence à 81-65. Pendant ce temps, les Lyonnaises (Allemand 5) signaient un 24-6 au 3e quarter aux dépens d’un Estudiantes Madrid renvoyé à ses chères études à 72-51. C’est avec tous les honneurs que les Namuroises (Zempare 30) se sont inclinées sur le parquet de Lugo. Pour preuve, les St-Servaitoises y allaient d’un 16-24 significatif dans l’ultime ligne droite pour stabiliser la marque à 67-62. En Euroligue, méchant faux-pas de Koursk à Sopron où Petit ne pouvait constater l’étendue des dégâts : 23-2, dès la 6e minute. Enfin, méchant retour de manivelle (77-53) pour Anvers au Sporting Lisbonne.

Découvrez l’étonnante D2 du changement de millénaire

Par le plus grand des hasards, j’ai mis la main sur la composition des équipes masculines de D2 de la saison 1999/2000. Elle comportait deux phalanges principautaires : Huy (Bosco, Bully, Collin, Gueldre, Lejeune, Schoonbroodt, Seny, Trinon ; coach : Jeannot Dethier) et Fléron (Moss, Firquet, Hawley, Roba, Vilbergsen, Offerman, Eskens, Kurtzweg, Delrée, Fanchamps, Petit, Dufrasne ; coach : Yvan Fassotte). Il y avait aussi une formation à Baasrode (quartier de Termonde), Damme (Butch Wade), Estaimpuis (avec trois renforts US), Gilly (Ema Mampuya ; coach : Fulvio Bastianini), ou encore, Mariembourg avec Michel Franic. Quant à Lummen, il était drivé par… Jean-Jacques Bloemers.

La télé crève l’écran

Ce jeudi, zappez dès 20 h 30 sur VOOsport World 3 où vous aurez le loisir d’assister à Milan – Barcelone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA