« 3000 € pour 2 US »

La chronique d’aujourd’hui vous emmènera du Grand-Duché à la Venise du Nord en transitant notamment par la Métropole, ou encore, Guernica ainsi que notre littoral. La « faute » à Luc Smout, Christophe Beghin, Werner Rotsaert sans oublier ce bon vieux Fred Lynn… Ce sont les infos d’EMCE.

Vie de coaches : quand Luc Smout arrive, Logan Draux tire sa révérence

En raison de divergences de vue avec quelques-unes de ses joueuses, l’Arlonnais, Logan Draux, a préféré tirer sa révérence à l’Amicale Steinsel (D1 luxembourgeoise). Pour rappel, Yves Dehousse lui avait succédé chez les « Nuts » de Bastogne. Concernant le staff d’Anvers, les dirigeants du cru ont décidé de se doter d’un assistant-coach supplémentaire avec Luc Smout (photo). Pour la petite histoire, le (trop) gentil sexagénaire avait remplacé Eddy Casteels sur le petit banc pepin à l’aube de la saison 2006/2007. Parmi les éléments qu’il avait sous ses ordres un certain… Christophe Beghin. Ca ne s’invente pas.

Coupes d’Europe : Côtiers en stand-by, Koursk et Petit en Espagne

De retour de Bosnie, les Ostendais ont été lourdement frappé par la pandémie. Leurs rivaux d’Igokea plus encore. Avec pour conséquence, le report du match retour de ce soir au mardi 18 janvier prochain le long du littoral. Attention : en cas de belle, elle se disputerait dès le 21 en ex-Yougoslavie. En Euroligue, les Russes de Koursk chères à Thibaut Petit mettront le cap, demain soir (20 h), sur Guernica, 3e en D1 espagnole. Amusant, la phalange ibérique présente deux solides « vétéranes » : Laia Palau (42 ans) et cette autre quadragénaire qu’est Astou Traore, passée par Namur en 15/16.

La pépite (brugeoise) du mardi

Par hasard, j’ai découvert que Fred Lynn avait évolué, en 88/89, à l’Avanti Bruges alors en D1 nationale. Il faut savoir que l’ailier américain avait défendu – notamment en compagnie de votre serviteur – les couleurs d’Esneux au sein de… l’élite provinciale. On était alors en 78/79. Par après, on le retrouve encore au Maccabi Bruxelles et même au Standard Boule d’Or (85/86). Durant sa période brugeoise, il avait pour équipiers Filip Wintein, Thierry De Ridder, ou encore, Marc Serneels. Tout ce petit monde jouait dans le chaudron de la Groene Poorte, la salle de l’école d’hôtellerie locale. Fred, qui a obtenu la double nationalité, pouvait aussi compter sur Mike Davis et Tom Copa surnommé, par les supporters, le « Hulk blanc » signant aux Spurs en 91/92. Werner Rotsaert (69 ans, quel bel âge !), le père de Sam et le coach à ce moment, confie amusé : «Je disposais d’un budget total de 3000 € par mois pour mes deux Américains. » Confirmation que l’argent ne fait pas le bonheur.

La télé crève l’écran

Clippers – Nuggets (4 h 30) est le match choisi par Eleven Sports 2 pour passer votre nuit de mardi à mercredi.

Michel Christiane

Crédit photo : Giants Anvers

« Cette trêve a fait un bien fou »

A domicile, les Unionistes ont dicté leur loi aux Blue Rabbits pour conserver leur place sur le podium de la première provinciale avant le choc pour la deuxième place samedi contre Waremme. Reportage.

« J’ai déjà retrouvé un groupe avec beaucoup de fraîcheur mentale durant la semaine. Cette trêve a fait un bien fou » sourit Sébastien Dethioux après la belle victoire de Liège sur Bellaire, 87-68.

« Cette équipe de Bellaire est difficilement maniable » constate le coach local. « Elle est très complète. Si le départ fut équilibré avec un très bon Tim Lekeu (17 points), ce dernier fut vite en difficulté au niveau des fautes. Nous avons alors trouvé le moyen de le protéger en adaptant nos choix défensifs. » Après dix minutes, les visiteurs, pourtant privés de leur coach ainsi que de Bouché et Husser, étaient devant, 20-23, et toujours en tête à la pause, 38-41. A la reprise, Kreusch (19 points) Namèche (11 unités) et les locaux refaisaient leur retard pour passer devant à la demi-heure, 63-58. Dans le dernier quart, les Unionistes enfonçaient le clou face à des Blus Rabbits à la peine offensivement. « Nous avons également alterné nos défenses pour essayer aussi de limiter l’impact offensif de Bellaire. Mais la grosse différence fut, pour moi, la fraïcheur physique » conclut Sébastien.

« Catastrophiques dans nos systèmes de jeu »

Verre à moitié plein ou à moitié vide pour Pepinster après le court revers contre Aarschot ?

« Il nous a manqué une nouvelle fois beaucoup trop de rigueur » soupire Jordan Maucourant après le revers de Pepinster contre Aarschot 80-86. « Bien que l’écart ne fut jamais conséquent, nous n’avons jamais réussi à imposer notre rythme ou à faire des stops défensifs. Nous fûmes aussi catastrophiques dans nos systèmes ou rien – ou presque – n’était respecté. » Et d’ajouter, avec un brin d’optimisme. « Malgré cela, nous perdons à nouveau de moins de dix points en shootant très, très moyennement aux lancers-francs. »

« Notre chaudron n’est pas pareil sans nos supporters »

Après plusieurs semaines d’arrêt, Thibaut Marien et les Comblinois ont repris le chemin de la compétition avec une large victoire contre Hasselt.

Thibaut, cela doit faire plaisir de commencer l’année par une victoire 120-74 contre Hasselt.

Oui, cela fait plaisir de nous retrouver après cette petite trêve et de recommencer l’année avec une victoire même si nous aurions préféré la partager avec nos supporters. Notre chaudron n’est pas pareil sans eux.

Qu’est-ce qui explique cette large victoire ?

Les matchs de reprise comme celui-là sont souvent des matchs pièges mais nous sommes restés sereins en appliquant les consignes de notre coach et de notre nouvel assistant (ndlr: Kevin Reyserhove).

« Il n’aurait pas fallu un quart-temps de plus »

Bien que privés de plusieurs éléments majeurs, Bastian Stassen et les Sucriers se sont serrés les coudes pour remporter une belle victoire à Visé, 68-75. Entretien.

Bastian, vous ne vous déplaciez pas dans les meilleures conditions à Visé.

En effet, nous sommes arrivés là-bas à sept, privés de plusieurs éléments à cause du Covid et de blessures. Mais comme l’avait dit le coach en semaine: nous irions même jouer à cinq et nous gagnerions. C’est cette mentalité-là qui a fait la différence. Nous nous sommes déplacés soudés et prêts à tout donner.

Et vous avez réussi effectivement à vous imposer 68-75.

Nous sommes parvenus à imposer notre rythme et notre tempo pour créer assez rapidement un écart. Nous avons compté vingt points d’avance dans le troisième quart avant de coincer un peu physiquement au moment où les Visétois élevaient leur niveau de jeu. Pour être honnête, il n’aurait pas fallu un quart-temps de plus (rires).

Une belle manière de débuter l’année !

C’est notre meilleure prestation collective. Tout le monde s’est serré les coudes, aussi bien derrière que devant ! Nous trouvons de plus en plus notre identité, cela nous aide, nous réfléchissons moins et cela fait une énorme différence.

« Conserver cette culture de la victoire »

Après quelques jours mouvementés, les White Tigers ont annoncé le remplacement de Terence Gabriel par Christophe Francot à la tête de la P1.

Les White Tigers ont vécu un début d’année mouvementé. Juste après la Saint-Sylvestre, une large partie du noyau de la P1 du matricule 2720 était désireuse d’une forme de renouveau qui passait par un changement de coach. Après des discussions et plusieurs réunions du comité, le message des joueuses était entendu par les dirigeant theutois. « Terence Gabriel a alors décidé de faire un pas de côté » nous informe Antoine Braibant, Président de ce jeune club en plein essor. « S’il ne sera plus le coach de notre P1, il reste bien évidemment vice-Président, joueur de notre P4 et coach des U19. Je tiens à le remercier pour son implication à la tête de notre équipe fanion et pour les excellents résultats obtenus. »

Pour cette semaine, l’ancien coach de Pepinster assurera l’interim avant que Chris Francot ne prenne le relais jusqu’à la fin de saison. « Pour cette deuxième moitié de saison, le but sera de m’intégrer rapidement, de trouver un fond de jeu cohérent, une certaine discipline mais surtout de prendre un maximum de plaisir et de conserver cette culture de la victoire » nous confie le sniper pepin dont les genoux continuent de grincer. « Il faudra cadrer et diriger les plus expérimentées mais aussi former et intégrer les plus jeunes. Le projet global du club est intéressant. Antoine Braibant est un ami, je connais quelques personnes du club, je sais que j’y serai comme à la maison. »

Ce samedi, les White Tigers devront déjà négocier un choc contre Haneffe. Après la « tempête » dans les coulisses, les theutoises feront-elles parler la poudre sur le terrain ?

Julie Allemand débute l’année en beauté

La Liégeoise a noirci la feuille de stats dans la victoire de Lyon à Saint-Amand Hainaut Basket, 45-67.

L’ASVEL a remporté une première victoire en 2022 en s’imposant assez nettement dans le Nord. Les Lyonnaises ont pu compter sur une Julie Allemand au four et au moulin avec 12 points, 5 passes, 2 rebonds et 2 contres en 26 minutes.

« Ce ne fut pas simple malgré la grosse prestation de Senna Hounhanou »

C’est par un revers de huit unités contre Flénu qu’Ans a débuté cette nouvelle année. Une défaite que Mossay et sses coéquipiers essaieront d’effacer dimanche prochain contre Quaregnon.

« Ce match ne fut pas simple » reconnait Stéphane Mossay à l’issue de revers d’Ans contre Flénu, 81-89. « Nous fûmes menés du début à la fin par une très belle équipe bien balancée. Nous n’avons pas trouvé les ressources et les bons arguments pour vaincre nos invités même si Senna Hounhanou a sorti une grosse prestation et que Theo Beaujean fut fort présent. »

2022 commence donc par un revers pour les Ansois qui ne veulent cependant pas dramatiser avant de recevoir Quaregnon dimanche prochain. « Perdre de huit unités en faisant un match moyen contre cette équipe qui jouera le top n’est pas une catastrophe mais à nous de nous reprendre pour la suite » conclut le « guard » du RABC.

« Le score était trop sévère à la mi-temps »

Après avoir explosé au bout de cinq minutes, les Calidifontains ont vu leurs espoirs de victoire s’envoler lors de la réception de Profondeville.

« Nous avons bien débuté avec cinq bonnes premières minutes en rythme puis nous avons craqué face au physique et à l’intensité de nos adversaires » nous résume Cyril Van Michel. « Nous avons eu un gros problème de rythme, surtout en défense où le physique de nos invités nous posait des problèmes sur jeu placé mais aussi dans notre repli défensif, ce qui ne devrait pas nous arriver vu que nous sommes censés être une équipe rapide et mobile à tous les postes. » Et d’ajouter: « Nous avons presque fait égalité en deuxième période mais le score était trop sévère à la mi-temps. »

« Un mauvais calcul et un mauvais signal, une balle dans le pied de tout le basket »

Ce week-end, Gilles Dubru et les Porais, à nouveau privés de basket, en avaient gros sur la patate.

Ce week-end, Gilles Dubru, coach de la P2 de Tilff, en avait gros sur la patate. La raison ? Un nouveau match remis pour son équipe qui n’a plus joué depuis sept semaines. « Et aucune de ces rencontres ne fut remise à notre demande » nous précise celui qui s’étaient encore malheureusement lourdement blessé en début de saison. « En début de championnat, nous avons joué presque tous nos matchs à six ou sept à cause des blessures mais, malheureusement, il vaut mieux avoir le Covid qu’une entorse. »

Avec autant de matchs reportés, la fin de saison risque d’être particulièrement chargée. « On va nous imposer des dates et nous ne serons jamais au complet non plus car les joueurs n’ont pas bloqué toutes les dates de l’année pour le basket et à raison » peste l’ancien coach de Prayon. « Les gars ont aussi droit à d’autres hobbies quand on programme des matchs à l’avance. Je peux comprendre les équipes décimées ou les risques de contamination de l’adversaire. Mais il faut pouvoir prouver les tests positifs. »

Outre le Covid, l’absence du public semble jouer un rôle dans certaines remises. « Je ne comprends pas non plus les clubs de P2 qui remettent les matchs pour l’absence de rentrées financières… Quatre personnes en moins dans les gradins ne plombent pas une trésorerie. Et vu le nombre de matchs à reprogrammer, nous jouerons en semaine » continue Gilles. « Il y aura donc moins de public – si celui-ci est autorisé à revenir – et les joueurs dépenseront moins à la cafétaria. Et que dire quand c’est une cafétaria indépendante… C’est un mauvais calcul et un mauvais signal. Il ne faudra pas se plaindre si le gouvernement décide de stopper à nouveau les sports en intérieur. C’est tirer une balle dans le pied de tout le basket ! »

Une vraie inquiétude et une franche frustration que ne cache pas Gilles. « Avec les contaminations qui sont hallucinantes, j’ai peur que nous ne jouions pas beaucoup en janvier. Chacun son opinion mais je crains que trop de personnes n’aient pensé qu’à leur club ou leur équipe au lieu de penser plus grand » ajoute-t-il. « Sans compter que chaque semaine, nous préparons deux fois le match du week-end pour apprendre le vendredi que nous ne jouerons pas. C’est frustrant parce que nous essayons de bien faire les choses en fonction de l’adversaire… Tout ce travail pour rien. »

Les Porais croisent désormais les doigts pour pouvoir affronter Comblain – qui sort d’une prestation convaincante contre Hannut – samedi prochain.