« C’est le jeu, il faut un gagnant et un perdant »

A Ans et malgré un Philipe Agapit des grands soirs, Mayron Wilkin et Verviers se sont inclinés de justesse, 83-80. Interview.

Mayron, dans le derby contre Ans, vous vous êtes inclinés de très peu, 83-80.

C’est le jeu, il faut un gagnant et un perdant. Nous étions à égalité au classement avec les Ansois, nous nous attendions dès lors à un match difficile et ce fut le cas. Il n’y eut pas une seule fois un grand écart et nous sommes toujours restés proches des locaux. La victoire aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre.

Justement qu’est-ce qui explique qu’elle soit revenue à Ans ?

Si nous avions directement commencé avec l’entièreté de l’équipe, cela nous aurait aidé mais on ne le saura finalement jamais. Nous avons pu compter sun grand Phil Agapit. Sans lui, je crois que nous aurions pris l’eau.

Comment juges-tu votre évolution ?

Au niveau offensif, nous sommes satisfaits mais défensivement nous encaissons beaucoup trop et c’est notre problème depuis le début de la saison.

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« Nous avons durci le ton en défense »

Contre Theux, l’Avenir Jupille a livré une prestation sérieuse pour s’imposer 52-74. La surprise du week-end est venue de Saint-Louis victorieux à l’Union Liège.

A la Fraineuse, les Jupillois ont livré une prestation très sérieuse pour remporter une troisième victoire, 52-74. « Nous sommes bien rentrés dans la partie en creusant rapidement un petit écart » souligne Stéphane Ramaekers. « Ensuite, les échanges se sont équilibrés jusqu’à la fin des dix premières minutes. Dans le deuxième quart, nous avons durci le ton défensivement pour réellement nous forger un premier vrai écart. Et nous avons continué de la sorte en seconde mi-temps pour compter une vingtaine de points d’avance et gérer notre viatique jusqu’à la fin. »

La surprise de la journée en P3A est venue de Saint-Louis qui s’est offert le scalp de l’Union Liège, 67-75. Une seconde défaite pour les Unionistes et un regroupement pour la deuxième place de la série avec Spa, Liège, Aywaille et Ensival qui possède actuellement le même bilan: quatre victoires et deux revers. « Nous avions six absents. Nous avons dû rappeler un ancien et notre coach coach fut contraint de se mettre en équipement. Nous étions carbonisés à la fin et les visiteurs nous ont mangé au rebond » contextualise Antoine Van Kerkhoven. « C’est une défaite qui va faire mal en fin de saison mais vu comme nous jouons, nous ne méritons pas grand chose pour le moment. »

« Un club bien géré et des gars humainement très chouettes »

Cinquième victoire consécutive pour Neufchâteau qui a très nettement dominé RSW Liège Basket pour conserver la tête de la TDM2B avec Comblain.

Après trois matchs, les Chestrolais étaient invaincus mais avaient chaque fois joué à se faire peur. « Nous avons réalisé une très belle pré-saison en Coupe. Notre seule défaite fut contre la D1 de Limburg et c’est dommage car nous aurions dû gagner. Mais depuis le début de championnat, nous commençons mal nos matchs et aussi bien contre Tongres que contre Aarschot, la victoire aurait pu basculer dans l’autre camp car nous étions chaque fois largement menés à la mi-temps. Nous ne jouons pas notre meilleur basket mais nous gagnons, c’est bon à prendre. Cela ne doit toutefois pas nous empêcher de nous remettre en question et de travailler pour améliorer les points qui nous posent problèmes. Actuellement, nous jouons mieux quand nous sommes dos au mur et nous devons pouvoir corriger cela, mieux rentrer dans nos matchs » nous résumait Marc Hawley.

Depuis lors, Neufchâteau a étrillé Sprimont d’abord et Liège ce weekend, 86-57. Une victoire nette et sans bavure qui permet aux Ardennais de conserver la tête de la TDM2B en compagnie de Comblain, autre équipe invaincue. TVLux revient sur la nouvelle prestation réussie du BCCA dans un reportage à découvrir ici. Tout semble aisni aller pour le mieux pour Marc Hawley et ses protégés. « Je me sens vraiment très bien dans ce club bien géré et avec ce groupe composé de gars qui sont humainement très chouettes » nous confiait d’ailleurs récemment l’ancien mentor du BCN.

« Une évolution à l’image de notre investissement aux entrainements: nulle ! »

Avec humour mais sans langue de bois, Maxime Herbeto analyse la victoire 65-46 contre Ninane, le six sur six en championnat des Métallos, les lacunes criantes -selon lui – de sa formation et la lutte à distance contre les Buffalos. Entretien.

Maxime, comment s’est déroulé ce match ?

Nous avons très mal commencé avec une défense de zone qui n’a pas fonctionné. Le passage en « men » nous a permis de reprendre les commandes et le contrôle du match. La différence est certainement venue de notrs expérience mais il n’y a pas grand chose de positif à retenir. Ne marquer que soixante points contre un adversaire qui avait peu de rotations et de taille reste énigmatique.

Néanmoins, il y a bien un élément à mettre en exergue.

En effet, si je dois retenir un fait de match, c’est le changement de direction derrière le dos de Kevin Reyserhove qui, avec l’augmentation de son tour de taille, ne passe plus (rires).

Comment juges-tu votre évolution ?

Elle est à l’image de notre investissement aux entrainements, c’est-à-dire nulle ! Notre six sur six cache des lacunes criantes quand nous analysons la plupart de nos matchs. Si nous n’avons pas un sursaut d’orgueil et que nous ne nous secouons pas un peu, nous ne gagnerons que la troisième mi-temps contre des Buffalos qui évoluent au-dessus pour le moment… Juste, c’est juste !

« Le résultat parle plus que des mots ! »

Contre Alost, Justin Kohajda a posté un solide double-double déterminant pour aider Liège a remporté sa seconde victoire de la saison.

Contre les Okapis, les Liégeois ont remporté leur seconde victoire de la saison, 70-55. Le grand bonhomme de la rencontre fut Justin Kohajda qui a compilé 19 points et 14 rebonds. « Je me sentais bien, que dire de plus » rigole le pivot de Liège. « Le résultat parle plus que des mots ! »

Menés d’entrée, les Sang et Marine allaient dresser les barbelés pour inverser le cours du match. « Notre agressivité en défense a fait la différence. Nous avons bien respecté les consignes du coach, les rotations défensives étaient présentes, nous nous aidions les uns les autres. C’était une belle victoire défensive collective ! », conclut Justin.

Sale temps chez les Mestdagh

Alors que le paternel n’est plus en mesure de pouvoir driver les Françaises de Saint-Amand, sa fille Hanne revient précipitamment de Las Palmas. Vous saurez tout sur la nouvelle recrue montoise grâce à Milacic, l’ancien meneur du Paire. Anvers veut passer l’hiver au chaud. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (yproise) du mardi

Temps de Toussaint pour la famille Mestdagh, à Ypres. Dans un premier temps, on apprenait que Philip souffre d’un burn-out et n’est donc plus en mesure de coacher St-Amand. Des Nordistes qui, en outre, ne parviennent pas à se défaire de la lanterne rouge « hexagonale ». Et, ce week-end, c’était sa fille Hanne qui décidait de stopper son séjour à Las Palmas. « Ce n’était pas un endroit pour moi », confiait-elle sur les réseaux sociaux. Un retour au pays qui, selon nos informations, pourrait donner des idées à d’aucuns…

Mons engage (pour un mois) Paolo Marinelli, présenté par Damir Milacic

Suite à une infirmerie affichant quasi complet, les Montois se sont résolus à enrôler un renfort supplémentaire. Via, un contrat d’un mois… pouvant se prolonger. L’« heureux élu » est le Croate (d’origines italiennes), Paolo Marinelli (26 a, 1,91 m, photo), ayant déjà évolué dans son pays, en Slovénie et en Lituanie. « Paolo possède un réel potentiel qui n’a pas été assez travaillé chez nous et il a préféré tenter sa chance à l’étranger », résume un certain… Damir Milacic. D’ici peu, nous vous proposerons quelques réflexions (particulièrement bien senties) de l’ex-distributeur pepin sur notre pays et le basket qui y est pratiqué.

FIBA Europe Cup : des Giants pour la gagne et pour la qualification

Décidément, les Métropolitains ne chôment pas en ce début novembre. Dimanche après-midi, ils s’inclinaient de justesse (85-88 après prolongation) devant Ostende et sont déjà de retour aux affaires, ce mardi (20 h), afin de croiser le fer avec Ionikos (ventre mou du championnat grec). En cas de succès sur les Athénéens, les Anversois seront qualifiés pour le tour suivant de la FIBA Europe Cup. De quoi passer l’hiver au chaud.

La télé crève l’écran

C’est à 1 h 30 que vous aurez l’opportunité de suivre la confrontation entre Philadelphie et Milwaukee. A voir sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Union Mons-Hainaut

« Un groupe génial qui m’a aidé à grandir et qui m’a challengé pour devenir meilleur »

Kris Mayele n’est plus l’entraineur de la P1 d’Hannut. Le désormais ex-mentor des Hesbignons revient avec classe sur cette décision et sur l’expérience vécue avec le matricule 2309.

Comme le révèle L’Avenir, Kris Mayele n’est plus l’entraineur d’Hannut. « Bien entendu, je suis déçu et triste de cette décision mais c’est la vie. Et en basket comme dans la vie, quand tu ne performes pas ou ne produis pas autant qu’espéré, tu es dehors » nous confie Kris.

Avec un groupe partiellement à reconstruire et à qui il fallait inculquer une nouvelle philosophie de jeu, Kris Mayele a remporté deux victoires en six rencontres en première provinciale. « Mon bilan n’était pas suffisament bon pour les Hesbignons. Mais j’ai pris du plaisir avec les gars et je leur ai donné tout ce que je pouvais. Cette expérience m’a fait grandir en tant que coach, mentor et personne » ajoute celui qui réalise également des prouesses dans la raquette de Belleflamme. « J’ai eu la chance d’avoir sous la main un groupe génial qui m’a aidé à grandir et qui m’a challengé pour devenir meilleur. Ce fut une super expérience qui m’a beaucoup appris pour tenter de devenir la meilleure version de moi-même. »

Une réaction très classe du désormais ex-coach d’Hannut et bien dans la philosophie américaine où les « échecs » sont utiles pour progresser et non un frein au développement. Finalement, c’est encore Nelson Mandela qui résume le mieux la situation avec sa célèbre phrase: « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »

« Je ne vais pas lui demander de courir comme un lapin et de défendre full court »

Pour densifier son effectif, Julien Moray enregistre l’arrivée de Bruno Kurtzweg. Interview.

Julien, en proie à des soucis d’effectif depuis le début de saison, tu viens de finaliser, comme le révèle Sudpresse, l’arrivée d’un nouveau renfort: Bruno Kurtzweg.

Je précise déjà qu’il ne sera pas présent tout le temps et qu’il viendra nous aider quand il le peut, à l’instar de Borgers.

Comment vas-tu utiliser l’ancien dunkeur du BC Ninane et que peut-il vous apporter ?

Bruno va surtout nous apporter son expérience et sa science du jeu. A quarante-cinq ans et après avoir arrêté longuement, je ne vais pas lui demander de courir comme un lapin et de défendre full court. Mais il peut vraiment être utile sur jeu placé, que ce soit comme poste 3 ou poste 4.

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« Tongres va faire tomber pas mal d’équipes dans sa salle »

Les Comblinois ont vécu une soirée riche en émotions à Tongres pour finalement s’imposer 80-82 et demeurer invaincus.

Ce samedi, les Comblinois prenaient la direction du Limbourg pour y défier Tongres dans l’affiche de la sixième journée en TDM2B. « Nous avons réalisé une première mi-temps catastrophique au niveau défensif car nous avions du mal à communiquer correctement » avoue Rémy Collard. En seconde période, les protégés du duo Humblet/Fernez avaient la réaction attendue pour prendre jusqu’à dix points d’avance. « Mais les Limbourgeois ont alors joué de très bonnes défenses dans le dernier quart pour revenir au score. Cependant, nous savions qu’en gardant notre sérénité jusqu’à la fin, nous pouvions battre les locaux, chose que nous avions fait ! »

Une victoire 80-82 qui permet au Mailleux de conserver la tête de la TDM2B. « Je tiens à signaler que cette très belle équipe de Tongres risque de faire tomber pas mal d’autres équipes dans sa salle et que ce match fut vraiment serré du début à la fin » conclut Rémy.

Crédit photo: Tongres

« Retenir les bons moments à Montegnée et notamment la montée »

En P3B, Montegnée – dont Jean-Louis Pire n’est plus l’entraineur – s’est imposé à Braives 61-74.

Depuis quinze jours, Jean-Louis Pire n’est plus l’entraineur de Montegnée. « J’ai démissionné » nous informe Jean-Louis. « Je vais retenir les meilleurs moments que j’ai passé à la Renaissance, notamment la montée. »

Ce week-end, Montegnée est allé s’imposer à Braives 61-74 et affiche désormais un bilan positif: trois victoires et deux revers. A contrario, il s’agit déjà de la cinquième défaite des Giants qui savaient pourtant ce qu’ils avaient à faire face à la Renaissance. « Il est clair que cela n’apparait pas comme un match évident. Selon moi, la clé de ce match résidera dans notre capacité à être focus pendant quarante minutes sur l’aspect défensif et ce que nous avons mis en place. Il y a toujours un membre de l’équipe – moi y compris – qui passe par un moment d’inattention et, derrière, cela ne pardonne pas. Je crois que si nous limitons bien nos adversaires au scoring en étant tous concentrés sur ce que nous devons appliquer défensivement, nous aurons nos chances » avait préfacé Nicolas Danze avant la rencontre.