« La première année où je dispense autant d’entrainements lights »

Avec un duo Kreusch/Lekeu terriblement performant, les Unionistes ont dicté leur loi à des Collégiens en panne d’adresse et occupent désormais une magnifique deuxième place au général.

Dans la salle de la Constitution, les Collégiens n’ont jamais trouvé la mire, réalisant un catastrophique 0 sur 18 derrière l’arc. Et comme en plus les fautes techniques pleuvaient comme un dimanche en Bretagne, la mission des visiteurs se compliqua inexorablement face à des Unionistes brillamment emmenés par la paire Noé Kreusch (25 points)/Tim Lekeu (17 unités).

Malgré leur adresse défaillante, les protégés de Benjamin Meunier étaient toutefois dans le coup après dix minutes – 18-14 – et à la pause, 27-23. Et si le second quart avait été pauvre en paniers, que dire du troisième lors duquel les locaux érigeaient une véritable muraille pour faire le break et mener 38-29 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, l’écart enflait l’Union s’imposait finalement 67-45.

Les promus de l’Union affichent désormais un incroyable bilan de huit victoires en onze rencontres et sont actuellement ex-aequo avec Waremme à la deuxième place du classement général. « Nos résultats sont incroyables et inespérés. Pourtant, c’est la première année que je dispense autant d’entrainements lights pour éviter de nouvelles blessures ou réintégrer progressivement les nombreux blessés » nous confie Sébastien Dethioux. Une bonne santé collective qui valide le projet entamé depuis plusieurs années à l’Union.

« C’est comme ça et nous faisons avec »

Après une victoire 79-59 contre la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ce dimanche pour le choc de P2B, Guillaume Reynders se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Guillaume, au quotidien avec ton équipe, ressens-tu toutes les complications liées au contexte sanitaire et aux restrictions ?

Non, dans le quotidien, nous ne le ressentons pas trop, d’autant que nous avons enfin retrouvé notre salle après trois mois à jouer tous nos matchs à l’extérieur. La salle du club d’Andrimont – qui a eu la grande gentillesse d’accueillir plusieurs week-ends les matchs de différentes équipes du club dont notre P2 n’était plus disponible pour que nous nous y entrainions en semaine. Nous aurions préféré pouvoir fêter ce retour à Saint-Michel plus longtemps mais bon, c’est comme ça et nous faisons avec.

Comment se porte votre groupe qui fait partie des partie des équipes de tête en P2B ?

L’ambiance dans l’équipe reste top. Nous formons un super groupe où chaque joueur connaît son rôle et fait ce qu’il a à faire pour aider l’équipe.

Vous avez reçu dimanche la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Quelles devaient être les clés de cette rencontre que vous avez remportée 79-59 ?

Comme depuis le début de saison, nous il fallait mettre l’accent sur notre défense, imposer le tempo du match et rester focus pendant quarante minutes pour ne pas nous faire piéger par l’expérience des All Blacks.

« Il parait que les Ultras de Comblain peuvent faire du bruit »

Week-end faste pour Kevin Reyserhove entre la victoire d’Alleur contre Neufchâteau et son nouveau poste d’assistant-coach de la TDM2 de Comblain.

C’est un excellent week-end qu’aura vécu Kevin Reyserhove qui a vu ses Alleuroises vaincre Neufchâteau, 68-64. Une troisième victoire qui ne fait toutefois pas quitter l’avant-dernière place à Alleur dans une divison où les équipes liégeoises se bousculent en fond de classement.

L’autre bonne nouvelle du week-end pour le désormais ex-meneur de Flémalle, c’est son arrivée à Comblain pour remplacer Tony Fernez comme assistant-coach. « Ludo Humblet m’a contacté car le club a l’ambition de jouer le top et, pour lui, je peux les aider à y arriver depuis le départ de Tony Fernez » nous explique-t-il. « Il va falloir que je m’intègre à une équipe qui tourne à merveille. C’est une belle opportunité pour moi de me retrouver dans un club ambitieux, à un niveau plus qu’honorable, avec un coach compétent et une équipe talentueuse. » Et d’y ajouter, dans son style habituel: « Je me réjouis également de rencontrer les Ultras de Comblain, il paraît qu’il peuvent faire du bruit. J’attends de voir. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Un risque commercial plutôt qu’un festival de basket »

Le All Star Game de la BNXT League passe à la trappe.

Voici le communiqué de la BNXT League:

« La BNXT League a décidé d’annuler le BNXT All Star game (5 février 2022) en raison de l’incertitude actuelle et de l’impact commercial possible. Suite à la récente décision du gouvernement belge de fermer temporairement les salles au public jusqu’au 28 janvier et à l’incertitude quant à une éventuelle ouverture au Pays-Bas, la ligue étudiera très prochainement la possibilité de créer de l’espace dans le calendrier du tour national après Nouvel An. « Le All Star Game nécessite une longue préparation et une campagne de communication, sans parler du vote que nous organisons auprès des supporters pour désigner le cinq de base », souligne le directeur général Wim Van de Keere. « Dans l’état actuel des choses, le All Star Game représente plutôt qu’un festival de basket un risque commercial si nous voulons le mettre en place comme nous l’avions prévu. En outre, cela implique également un certain risque sanitaire de rassembler des joueurs de 21 clubs dans 2 vestiaires. Nous voulons également donner à nos clubs autant de chances que possible de jouer les matchs à un moment où, nous l’espérons, les supporters seront à nouveau autorisés dans la salle. L’exercice que nous allons faire avec Hypercube pour voir si nous pouvons créer de l’espace dans le calendrier après Nouvel An s’inscrit aussi pleinement dans cette idée. » Le président Ramses Braakman ajoute : « La viabilité des clubs est une priorité. Le modèle économique du basket-ball dans les deux pays repose sur la billetterie, l’hospitality et le sponsoring. Pour que ce modèle soit viable, nous avons besoin d’un public. Nos clubs ont déjà montré au début de cette saison qu’ils sont parfaitement capables d’organiser des matches de manière professionnelle dans le respect des règles. » M. Braakman conclut en exposant les priorités d’une éventuelle révision du calendrier : « Nous ne voulons pas nous écarter de la date finale de la compétition ou de la formule. En outre, nous allons bien sûr discuter avec nos partenaires pour clarifier nos intentions dans le cadre des accords existants. » »

Crédit photo: Philippe Collin

« Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide »

Alors que le match contre Courcelle est remis, Alexandre Bousmanne et les Herbager sont désormais au repos jusque début janvier.

Alex, votre match contre Courcelles a été remis et votre premier tour est désormais terminé. Cette longue plage de repos vous sera-t-elle positive ?

On peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. D’un côté, nous allons avoir quatre week-ends libres pour récupérer des blessés et soigner nos bobos. D’un autre côté, nous reprendrons directement par la réception du leader invaincu et nous enchaînerons avec la revanche contre Neufchâteau, le deuxième du général contre qui nous n’avions pas existé dans le dernier quart-temps.

Une reprise corsée pour vous !

Ce sera l’occasion idéale pour nous de lancer enfin notre saison et de montrer que nous sommes toujours en vie dans cette série de R2B.

« Avec ce micmac, rien n’est moins sûr »

Après s’être imposés à Hannut pour leur quatrième victoire de la saison, Errol Koçur et ses coéquipiers veulent enchainer ce dimanche dans LE derby contre le RBC Awans. Un derby qui, finalement, est remis à une date ultérieure.

A Hannut, les troupes de Nico Baudouin se sont imposées 60-65 mais ont bien failli perdre le bénéfice de trente excellentes premières minutes. « Nous nous sommes faits un peu peur sur la fin de match alors que nous abordions le dernier quart avec presque vingt points points d’avance » nous confirme Errol Koçur. « Mais la victoire fut là et nous n’allions pas bouder notre plaisir. »

Une victoire d’autant plus savoureuse en cette période pleine d’incertitudes. « Effectivement, avec toutes ces directives et restrictions qui changent sans cesse, ce n’est pas facile de s’y retrouver et de rester concentrés » ajoute le pivot d’Awans. « Mais c’est pareil pour toutes les autres équipes. Nous devons simplement rester unis et focus. »

Ce dimanche, place au pur derby du basket liégeois entre l’US Awans et le RBC Awans. « Nous allons justement devoir rester concentrés pendant quarante minutes et livrer un match plein dans tous les secteurs si nous voulons espérer quelque chose. Et c’est ce que nous peinons à faire actuellement » enchaine Errol. « Mais jouer un derby est toujours excitant. Nous avons vraiment envie de montrer à notre comité un vrai beau match avec, à la clé, les trois points.. En espérant pouvoir jouer car avec ce micmac, rien n’est moins sûr. »

Et le pivot aux cheveux d’argent ne croyait pas si bien dire: ce spectaculaire derby est finalement reporté à une date ultérieure.

Julie Allemand hyper clutch pour son retour à BLMA

La meneuse liégeoise a été incroyable pour son retour à Montpellier et décisive pour permettre à l’ASVEL d’arracher la prolongation.

Avec 11 de ses 13 points – pour aller avec ses 5 passes et 4 rebonds – dans le money time, Julie Allemand fut déterminante pour permettre aux Lyonnaises de combler un déficit de quinze unités et d’arracher la prolongation sur le parquet de BLMA. Malheureusement pour l’ancienne Alleuroise, les locales se montraient plus efficaces dans le temps additionnel pour s’imposer 81-78.

Crédit photo: Indiana Fever

« Un joueur de basket unique »

LeBron James rend hommage à Stephen Curry.

Compliments d’une légende à une autre. « Tout d’abord, l’autre soir, quand les Warriors jouaient, nous suivions le match pour voir s’il pouvait mettre 16 paniers à trois points. Rien que ça, ça vous fait comprendre à quel point il est incroyable. Si un gars en NBA peut planter 16 tirs primés, c’est Stephen Curry. J’étais littéralement en train de faire les calculs dans ma tête. ‘Ok, 16, je sais qu’il en a déjà mis 12 à plusieurs reprises. Si quelqu’un peut le faire, c’est lui’. Une telle réflexion, ça veut déjà dire beaucoup sur lui » a confié LBJ. « Bien évidemment, il a été incroyable durant toute sa carrière. Et plus important encore, c’est un super mec. J’aurais aimé être présent pour le féliciter. Je serai l’un des gars de notre Ligue à le féliciter. Je connais Ray, je sais le travail qu’il a fourni. Et s’il y a un gars qu’il doit battre son record, c’est Steph. Je sais que Ray est définitivement reconnaissant que ce soit par un gars comme ça. C’est une réussite plutôt cool. En parlant de ça, tu ne peux même pas porter lui la poisse, parce que ça va arriver. Peut-être pas demain… Mais cela va arriver. Nous sommes tous témoins de ce que Steph Curry a fait dans sa carrière et de la façon dont il a changé le jeu. C’est un joueur de basket unique qui arrive seulement une fois dans une vie »

« Nous ne perdons pas, nous nous faisons fesser »

Karl-Anthony Towns ne goûte que très peu aux résultats irréguliers des Wolves.

Et l’intérieur de Minny a décidé de s’épancher dans la presse. « Les trois derniers matches, nous nous sommes fait fesser. Nous ne perdons pas, nous nous faisons fesser. On peut avoir ces petites victoires morales dont on parle depuis sept ans que je suis là. Nous jouons bien, mais nous ne gagnons pas. Nous sommes la meilleure équipe, mais nous n’avons pas réussi à tirer. Mais ce n’est pas le cas. On vient ici et on se fait battre. C’est aussi simple que ça. On doit juste mieux jouer, tous autant que nous sommes. Je perds depuis un long moment ici. Je n’essaie plus de perdre, putain. Nous ne travaillons pas assez. Je suis fatigué de venir devant la presse et de dire des choses à la fin d’une rencontre, car ça ne se traduit jamais par une réaction lors du match suivant » a balancé Karl-Anthony Towns.

« Niels Marnegrave est le seul à avoir trouvé des solutions contre notre défense »

Pour la première de Tony Fernez avec Cointe, les Grenouilles ont livré une superbe prestation, faisant sérieusement douter Loyers, leader invaincu de première régionale.

Pour son premier match à la tête de Cointe, Tony Fernez avait hérité d’un déplacement ardu à Loyers, leader invaincu et autoritaire de la division. Néanmoins, chez les Marnegrave père et fils, les Grenouilles n’avaient aucune pression et cela se ressentait sur le terrain avec des Liégeois prenant d’entrée les Namurois à la gorge et jouant crânement leur chance avec réussite et enthousiasme pour mener 30-42 à la pause. En seconde période, le manque de fraîcheur se faisait ressentir pour les visiteurs tandis que l’ancien meneur d’Ostende et Charleroi, notamment, se montrait impérial à la distribution pour ramener Loyers au score et lui permettre de finalement l’emporter 82-72.

« Nous avons fait un match extraordinaire ! », s’enthousiame Tony Fernez. « Quelle belle mentalité. Nous avons tout simplement manqué de rotations alors que Niels Marnegrave est le seul a avoir trouvé des solutions contre notre défense. Je suis très content de mes gars, de bons gars avec une mentalité exemplaire. »