Auteur/autrice : Thiebaut Colot

A Ensival, les Sprimontois se sont vaillamment battus mais un mutisme offensif en début de rencontre et une adresse défaillante depuis la ligne de réparation eurent raison de leurs espoirs. Ce samedi, Sprimont ira à Welkenraedt.

Il a fallu six minutes pour que les Carriers déflorent la marque à Ensival. Malgré ce gros manque de réussite, la défense des Sprimontois leur permettait de rester dans le match et après avoir remporté le second quart 13 à 18, ils n’étaient distancés que de huit longueurs à la pause, 20-28.

De retour sur l’aire de jeu, les visiteurs changaient de défense et alternaient zone press et individuelle stricte. Les Ensivalois peinaient à trouver le chemin de l’anneau et laissaient leurs invités passer devant au marquoir, 34-38 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Sprimont balbutiait son basket quelques minutes alors que les locaux pétaradaient et en profitaient pour faire 49-40. Les protégés de Fabrice Boutet n’abdiquaient pas et recollaient à 49-46. Leur dernier tir à distance ne rentrait pas et les Carriers s’inclinaient 51-46.

« Nous avons connu un gros manque de réussite en début de match mais nous perdons ce match à cause de notre gabegie aux lancers : sept sur vingt-et-un », résume le coach de Sprimont.

Considérablement déforcés, les Collégiens ont puisé dans leurs ressources pour s’imposer 67-73 au 4A Aywaille au terme d’une passionnante rencontre. Ce samedi, les Verviétois joueront gros à Ensival.

« C’est une rencontre que j’avais marqué d’une croix comme un match piège pour différentes raisons », nous précise d’emblée Fred Carton. « Les Aqualiens ne sont pas à leur place au classement. Je connais très bien le coach Pascal Chardon qui sait parfaitement comment contrer les adversaires et ses gaillards retrouvaient leurs magnififiques installations et leur public alors que de notre côté, nous comptions cinq absents. J’avais ainsi quelques raisons de me méfier de cette rencontre pour laquelle j’avais fait appel à deux jeunes 2004 pour que nous soyions sept. »

Le début de rencontre était à l’avantage des Verviétois qui profitaient des largesses défensives aqualiennes pour filer à 6-14 avec déjà dix unités (trois triples) de Casamento. Les locaux corrigeaient alors leurs erreurs et revenaient au score pour virer en tête après dix minutes, 25-24. Devant réagir défensivement, les visiteurs se reposaient sur le jeune Gusbin qui prenait feu à distance et sur un Akinbodu toujours aussi percutant pour reprendre l’avantage à la pause, 37-42.

A la reprise, les Verviétois creusaient l’écart mais Godin et ses coéquipiers parvenaient, encore après un temps-mort, à revenir au score et à repasser devant au marquoir, 58-54 à la demi-heure. Malgré la fatigue logique dans les rangs des Collégiens, ceux-ci parvenaient tout de même à émerger dans la dernière ligne droite pour s’imposer 67-73, sous la supervision d’un excellent arbitrage. « J’ai la chance de pouvoir compter sur un groupe formidable. A la place de chercher des excuses, les garçons ont mis leur bleu de travail, se sont battus sur tous les ballons et sont allés mettre des paniers au courage pour arracher la victoire », sourit Fred. « Même si je quitte le club pour me rapprocher de chez moi la saison prochaine, j’adore vraiment ce groupe. Les garçons donnent leur maximum pour arriver à nos ambitions. C’est une vraie chance d’avoir de tels gamins. »

Crédit photo : Guillaume Reynders

A domicile, les Grenouilles ont évité le piège tendu par la lanterne rouge comblinoise.

Sans Jérémy Brulmans, blessé depuis novembre, les Cointoins se sont imposés 61-53. « C’était un match compliqué, après deux mois sans jouer, contre une équipe de Comblain qui mérite vraiment mieux que son classement actuel », note Jérémy. « Défensivement, nous avons fait le boulot, comme souvent. Mais devant, ce fut plus compliqué et nous avons finalement fait la différence lorsque nous avons su accélérer le jeu et terminer nos contre-attaques. »

Ce week-end, les Grenouilles ont dominé Aubel 76-55.