Herve-Battice peut enchainer contre Neufchâteau

Ce mardi, Herve-Battice tentera d’enchainer contre Neufchâteau.

« Plus que l’absence de public, ce qui est désormais compliqué est de gérer qui peut jouer ou pas. Stéphanie d’Haene a dû rester chez elle car elle était cas contact. Et nous avons dû lire le règlement à la lettre pour savoir que ce nous devions faire pour les deux autres… Le climat n’est clairement pas à la fête » nous confiait Alain Denoël après la victoire de Herve-Battice contre Ciney.

Toujours sans public, les Fromagères recevront Neufchâteau ce mardi. L’occasion pour les locales de se replacer au général face à une équipe qui présente un bilan équilibré de quatre victoires en huit matchs.

Panthers en Finlande

Gaby Bronson, passée par la Cité ardente en 2019, défendra désormais les intérêts du club de la capitale finlandaise. Krajina, de son côté, a vidé son vestiaire bruxellois. Pour mieux rebondir ailleurs ? A suivre… Sans oublier les péripéties des footballistes de l’Entente Durbuy. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (durbuysienne) du mardi

Pendant des années, existait un chouette petit club de foot évoluant à Bomal et se dénommant Royale Entente Durbuy. L’équipe première était soutenue à bout de bras et de portefeuille par le président Tintin, clerc de notaire à Liège. De guerres lasses, notre homme décidait un jour d’arrêter les frais. Des cercles principautaires (Esneux, Verviers) se portèrent candidats. Même Marc Coucke vint aux renseignements. Finalement, la formation luxembourgeoise étaient reprise par des Bruxellois. Du coup, les joueurs de Durbuy ( ?) s’entraînent à Nivelles et ne viennent plus en bord d’Ourthe qu’un week-end sur deux. Lanterne rouge de l’ex-D3, cette équipe de bric et de broc fait peine à voir. Dimanche, elle encaissait un score de tennis (6-0) à Waremme tout en portant un maillot floqué de « SOS ». Evidemment…

Gaby Bronson, l’ancienne Panthers, rejoint le championnat de Finlande

L’Américaine, Gaby Bronson (28 a, 1,78 m, photo), avait loué ses services aux Angleuroises à l’aube de l’exercice 19/20. Désirant plus de temps de jeu, les décideurs du Bois St-Jean devaient s’en séparer dès la fin novembre. Elle s’apprête dorénavant à connaître la rigueur des hivers scandinaves puisqu’elle terminera la saison en cours avec le Poja Helsinki. Une équipe de la capitale qui occupe, pour l’heure, la 3e position de la ligue finlandaise.

Kristijan Krajina quitte le Brussels… pour mieux encore, paraît-il ?

L’effectif de la capitale poursuit sa longue mue. Cette fois, c’est Kristijan Krajina (30 a, 2,08 m) qui a trouvé un accord avec les dirigeants du cru afin de ne plus porter le maillot du Brussels. Cet été, il était arrivé en provenance de Fribourg (D1 sui). Vu ses bonnes prestations brabançonnes, il semblerait que le géant croate ne devrait tarder à trouver basket à son pied au sein d’un championnat européen plus huppé encore. Affaire à suivre, selon l’expression…

La télé crève l’écran

Dès 18 heures, Sport en France vous permettra d’assister au choc hexagonal opposant Monaco à l’ASVEL. Deux clubs qui ne sont d’ailleurs pas les meilleurs amis du monde. A 1 h 30, Mavericks – Nets sur Eleven Sports 2.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Pojat Helsinki

« Rester le plus loin possible de la zone rouge »

A Huy, Stéphane Mossay et les Ansois ont eu chaud mais sont parvenus à éviter le faux-pas en s’imposant 75-77 avant de recevoir Waterloo ce dimanche.

Steph, ce fut difficile à Huy.

Le match fut, en effet, assez compliqué à négocier. Les Hutois ont tenu tout du long grâce à une très bonne réussite – contrairement à nous – et nous n’avons pas joué assez juste que pour pouvoir les mettre à distance assez tôt.

Néanmoins, vous avez tout de même réussi à arracher la victoire, 75-77. Qu’est-ce qui vous a permis d’éviter de trébucher chez la lanterne rouge ?

C’est difficile à dire car selon moi, nous ne méritions pas plus que les Hutois de gagner ce match.

Comment analyses-tu votre premier tour et quels sont vos objectifs désormais ?

Nous sommes là où nous le voulions et même un peu plus haut au classement que ce que nous espérions initialement. Pour le reste de la saison, notre objectif demeure identique: gagner un maximum et rester le plus loin possible de la zone rouge

« Aubel n’est assurément pas à sa place pour le moment »

A domicile, les Verlainois ont souffert face aux vaillants Aubelois mais se sont tout de même imposés 68-54.

Depuis la reprise, Aubel – aussi bien en R2 qu’en P2 – fait face à une cascade de blessures. En P2, cela se traduit par des résultats assez mitigés avec la lanterne rouge de la série, ex-aequo avec Comblain et Hannut. « Nous avons peut-être sous-estimé un peu Aubel qui n’est assurément pas à sa place pour le moment » nous avoue d’ailleurs Jérôme Louwette.

A domicile, les Verlainois démarraient timidement pour mener 16-13 après dix minutes. Les Herbagers profitaient alors du second quart pour réduire l’écart et le marquoir affichait 33-32 à la pause. A la reprise, Massot (16 points), Moniquet (10), Thonon (12) et leurs coéquipiers serraient la vis derrière et faisaient le break pour s’imposer 68-54. « Ce match a démarré calmement et j’ai senti un petit manque d’envie chez mes gars. En deuxième mi-temps, nous avons accéléré et nous avons pu faire la différence » analyse le coach local.

« Nous ferons les comptes en fin de saison »

Dans le choc de P2B entre deux équipes expérimentées, la victoire est revenue à des Capellois qui iront ce mercredi à Bellaire pour y défier la P1 locale afin de rejoindre le dernier carré de la Coupe provinciale.

Dimanche, les Capellois, toujours invaincus, mettaient le cap sur Alleur pour y affronter la « Bien Belle Equipe ». Une rencontre presque « vintage » même si les visiteurs présentaient sans doute un noyau tout de même un rien plus jeune – ou moins âgé, c’est selon – que leurs hôtes. Dans la salle de la rue Monfort qui sonnait étrangement vide, Peter Tandler et ses coéquipiers prenaient le contrôle de la rencontre pour mener de treize unités à la pause malgré la belle résistance des Alleurois. De retour sur le parquet, les visiteurs repartaient de plus belle pour compter jusqu’à vingt-cinq longueurs d’avance dans le troisième quart. « Mais nous avons alors connu un creux et Alleur est revenu à dix points » nous explique le pivot d’Henri-Chapelle. « Nous savions que nos adversaires avaient l’expérience pour revenir au score dans le dernier quart et même gagner cette rencontre mais nous avons alors affiché beaucoup de concentration et proposé de bonnes défenses pour faire la différence et fêter le retour des frères Delhaes qui nous ont fait du bien pour les rotations. »

Avec cette victoire 64-77, Henri-Chapelle est toujours invaincu en P2B. « Nous réussissons un super premier tour et nous méritons toutes nos victoires conquises grâce à une équipe bien équilibrée où chacun supporte l’autre et sait scorer » analyse Peter. « Nous allons continuer, tant que possible, de monter sur le terrain avec la mentalité de gagner chaque match et nous ferons les comptes en fin de saison. »

Ce mercredi en Coupe, un beau défi attend les Capellois qui iront défier la P1 de Bellaire dans son antre. Avec cinq points d’avance à l’entre-deux initial, Peter et ses coéquipiers créeront-ils la surprise pour rejoindre le dernier carré de la compétition ?

« Une bande de copines investies et rarement battues à la cafèt »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte des anciennes Orétoises qui cartonnent en P2B et sont qualifiées pour les prochains quarts de finale de la Coupe de la Province.

Après des années à Oreye, les Dames – acompagnées des U15 – ont pris la direction de Waremme. « Dans notre toute petite structure, nous commencions à éprouver certaines difficultés avec un comité de plus en plus réduit et voulions prendre un peu de recul » commence Florence François, cheville ouvrière du défunt club hesbignon. « Cette décision ne fut pas forcément facile à prendre et a engendré une certaine tristesse tant nous étions attachées à notre club mais, en poursuivant les entrainements à Oreye, en ayant déjà disputé plusieurs matchs dans notre ancienne salle et en évoluant toujours en rose et noir, la rupture n’est pas totale. »

D’autant plus que l’absorption par le matricule 709 se fait en bonne intelligence. « Nous fûmes bien accueillies à Waremme. Bien sûr, c’est une plus grosse structure et pour certaines, habituées à leur farouche indépendance, ce fut plus difficile que pour d’autres mais nous n’avons pas à nous plaindre, que du contraire » continue la coach des nouvelles Wananas. « Nous nous investissons également dans le club et sommes présentes aux différentes activités alors que Karine Withofs et moi-même sommes consultées et considérées par le comité de l’ABC. »

Sur le terrain, les protégées de Florence assurent avec un bilan immaculé en championnat. « Nous étions contentes de resdecendre en P2 après deux années complexes avec le Covid » poursuit celle qui dirige l’équipe pour la troisième saison, en espérant que cette fois, elle puisse aller à son terme. « C’était d’ailleurs une des raisons qui nous a incités à choisir Waremme: l’opportunité d’évoluer en P2, une division qui nous convient bien compte-tenu de l’âge de mes filles et de leur vie privée. »

Ainsi, en P2A, Waremme semble avoir déjà une fameuse longueur d’avance sur ses poursuivantes. « Si nos matchs ne sont pas faciles, il faut tout de même reconnaitre que nous n’avons pas encore rencontré un adversaire qui nous a mis à mal. Mais il faut aussi souligner que nous jouons vraiment sans pression car monter ne constitue pas un objectif et, si la situation reste en l’état, ce ne serait de toute façon pas possible » enchaine celle qui, dans le civil, est l’épouse de Julien Moray.

En Coupe, par contre, un objectif précis avait été fixé: rejoindre les quarts de finale. « Nous savions que nous avions un tirage favorable jusqu’aux quarts et nous avons atteint notre but » souligne Florence qui ira le mercredi 22 décembre à Sprimont pour y défier la P1 de Fonds-de-Forêt. « Nous n’aurons aucune pression, ce ne sera que du bonus. Face à cette équipe, nous savons que nous devrons élever notre niveau de jeu mais, en Coupe, tout peut se passer et nous n’aurons rien à perdre. C’est cependant dommage et frustrant que nous ne pourrons pas bénéficier de l’appui du public, il nous aurait sans doute été utile pour perturber Yasmina Zanella, l’excellente joueuse de notre futur adversaire. »

« Une bande de copines »

Et pour tenter de forger l’exploit et de rejoindre le dernier carré de la compétition, les ex-Orétoises pourront s’appuyer sur un savant mélange qui constitue leur ADN. « Notre noyau dur évolue ensemble depuis une petite dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir des filles qui ont du basket, ont joué plus haut et eu de bons entraineurs. Quand nous décidons de mettre quelque chose en place, cela se fait rapidement. De plus, notre noyau est bien balancé avec des filles qui sont des « murs » en défense et d’autres avec des tempéraments plus offensifs » détaille celle qui a troqué les sneakers pour la plaquette après sa grossesse. « Nous avons ainsi la capacité de jouer sur la fille en forme et mes filles ont cette qualité de se mettre au service de l’équipe. Et puis, je suis vraiment gâtée d’avoir des joueuses qui s’investissents vraiment, sont présentes, motivées. Cela pousse à s’investir pour elles, c’est stimulant et même pour moi qui baigne dans le basket depuis toute petite, j’en profite pour progresser en tant que jeune coach. »

Et si les qualités basket des nouvelles Wananas sont indiscutables, la clé de leur réussite est peut-être à trouver ailleurs. « Nous sommes avant tout et surtout une bande de copines qui aimons nous retrouver au basket pour, aussi, boire un verre après les entrainements et les matchs. Les fêtes sont d’ailleurs assez sympas » sourit Florence. « Les familles et enfants qui gravitent autour de nous ajoutent à la dimension familiale – je coache ma soeur, deux autres soeurs font partie du groupe – de l’équipe et nous sommes très rarement battues à la cafèt’ (rires). »

Et comme pour ajouter encore une touche positive à un tableau qui n’en manque pas, la relève aussi arrive doucement à maturité. « Nous avons intégré directement deux U15 – qui jouent en U19 – et qui sont des enfants du club qui performent, notamment Juliette Humblet qui est en plein essor et nous a déjà fait gagner des matchs » précise la coach locale. « Cela assure une certaine continuité et nous avons envie de renforcer cet aspect-là en intégrant d’autres jeunes progressivement. C’est chouette de voir que la pérénité de l’équipe est sur la bonne voie. »

Le noyau de Waremme: Marie Sauvage, Sarah Belli, Lalie Bonnechere, Sabine Withofs, Manon Henrard, Mélanie Stramare, Valérie Ory, Julie François, Camille Dessy, Juliette Humblet, Vanessa Louis (revient de grossesse), Coline Seijkens (vient d accoucher), Karin Withofs (aide si besoin), Sophie Termonia (enceinte). « Et aussi deux déléguées formidables, Sophie Troosters et Françoise Frederick. Elles n’ont jamais joué au basket mais sont toujours là pour nous aider. Sans elles, nous ne serions pas là où nous sommes » conclut Florence.

« Une victoire est encore plus importante lorsqu’elle se partage avec les supporters »

En P2B, Egide Tumwesige et les Collégiens ont poursuivi leur série victorieuse en venant à bout de Theux, 70-53. Entretien.

Egide, en P2, avec tes amis de Saint-Louis, vous avez remporté une belle victoire 70-53 contre Theux. Comment s’est déroulé ce match ?

Il a très bien commencé pour nous. Nous jouions une défense agressive qui nous a aidés à nous procurer des paniers en transition et nous a permis de nous forger une avance assez confortable. Vers le milieu de la rencontre, nous nous sommes un peu relâchés et les Theutois en ont profité pour revenir mais nous nous sommes alors ressaisis et avons gardé le match en main et recreusé l’écart.

Quels sont vos objectifs pour cette fin de premier tour ?

Notre objectif est de poursuivre notre série victorieuse le plus longtemps possible.

Comment était-ce de jouer sans public ?

C’est très différent que de jouer avec. Certes, nous avons des joueurs de moins de dix-huit ans dans l’équipe et, naturellement, quelques parents pouvaient être présents, mais ce n’est pas la même chose. Je me réjouis en tout cas que tout redevienne normal au plus vite car si la victoire est importante, elle l’est encore plus lorsqu’elle se partage avec les supporters.

« La situation devient ingérable »

Ce dimanche, le CP Liège s’est réuni en urgence. Explications et potentielles conséquences.

Ce dimanche, le CP Liège s’est réuni en urgence. La raison ? « La situation critique du déroulement du championnat provincial senior ». « Un nombre important de matchs sont remis pour diverses causes dues au corona virus et le travail des responsables  du calendrier et du site ainsi que celui du convocateur, tous bénévoles, est devenu considérable et ingérable » peut-on lire dans le PV de la réunion. « Un courrier circonstancié est envoyé au Conseil d’Administration de l’AWBB ainsi qu’aux CP des 4 autres provinces wallonnes, leur demandant instamment une réunion pour la prise d’une décision réaliste, responsable et uniforme (BB – BVL). »

Concrètement, le CP ne remet pas en cause les raisons de ses remises. « Nous ne suspectons aucun abus ni tricherie. Nous avons dépassé ce stade » nous précise Benjamin Riga. « La situation devient ingérable pour les bénévoles du CP et ce n’est plus tenable de continuer ainsi. Il y a une soixantaine de matchs sans date de remise. » Et d’ajouter: « Nous souhaitons une décision responsable, cohérente et unanime avec les autres entités du basket belge. »

De quoi envisager la suspension temporaire (?) des championnats le temps de trouver des solutions adéquates ? C’est une possiblité qu’il faut, semble-t-il, pouvoir envisager…

De justesse pour les Panthers, belle résistance des Pepines

Avec un trio Milanovic/Favre/Ndoye efficace, Pepinster a offert une belle résistance à Ladies Charleroi. Les Panthers, elles, se sont imposées de justesse contre Namur Capitale.

A Charleroi, les Pepines ont bien résisté durant trois-quarts temps, profitant du beau boulot abattu par Milanovic (15 points), Favre (13) et Ndoye (12). Mais le deuxième quart perdu 32-10 coûta cher à Pepinster qui s’inclina 87-50 et en est désormais à zéro sur neuf.

A domicile, les Panthers ont réussi à arracher in extremis la victoire contre Namur Capitale, 63-62, pour afficher un bilan de six victoires en huit rencontres.

« C’est déstabilisant »

A domicile, Hervé Odeurs et les Miniers ont réussi en fin de match à prendre le dessus sur Welkenraedt, 65-62. Interview.

Hervé, comment avez-vous bâti cette victoire contre Welkenraedt ?

Nous sommes restés dans nos principes de jeu avec une grosse intensité défensive pour nous octroyer du jeu rapide. Mais nous avons souffert face à la taille adverse (ndlr: Ludo Snoeck était en week-end à Bruxelles). Contrôler le rebond ne fut pas facile. A l’entame du dernier quart, nous comptions neuf longueurs de retard. Nous avons alors encore augmenté notre intensité défensive et, en combinant cela avec une adresse extérieure enfin retrouvée, nous avons pu passer devant de quatre unités à deux minutes de la fin et bien géré les derniers instants.

Comment as-tu vécu cette première expérience à huis clos ?

Même si nous ne remplissons pas la salle (rires), c’est vrai que sans public, c’est très spécial et même déstabilisant. Il n’y a aucun bruit, aucun encouragement. Mais bon, c’est déjà bien que l’on nous laisse poursuivre la compétition.