« Dès l’échauffement, nous sentions une différence »

Malgré l’absence du public et une ambiance morne, les White Tigers ont remporté le topper de P4C pour demeurer invaincus et leaders de la série.

C’était l’affiche du week-end en P4C: Stavelot, une seule défaite au compteur, recevait des White Tigers invaincus. Et, à la fin des 40 minutes, la logique du classement était respectée avec une victoire des visiteurs, 66-83. « Nous avons fait le yo-yo à trois reprises dans cette rencontre, laissant les Stavelotains revenir dans la partie après que nous ayons pourtant compté quinze longueurs d’avance. Les locaux eurent le mérite de ne jamais lâcher et sont même passés devant dans le dernier quart » analyse Cédric Lemoine. « A ce moment-là, nous n’avons pas paniqué et sommes restés soudés. Nous avons resserré derrière, contrôlé le rebond et cela nous a donné quelques paniers faciles. Le dernier coup d’accélérateur fut le bon. »

Un « topper » qui se disputait sans public. « C’était très spécial. Dès l’échauffement, nous sentions une différence avec une atmosphère vraiment atroce » regrette celui qui coache aussi la P2 d’Aubel. « On se serait cru à un entrainement et ce fut difficile de nous mettre en conditions de match. Mais, heureusement, nous sommes directement bien rentrés dans la partie pour mettre Stavelot à deux défaites derrière nous. »

Tout semble sourires aux Tigres Blancs. « L’objectif pour la fin de ce premier tour est évidemment que nous restions invaincus, il ne faut pas nous mentir » avoue Cédric. « Prenons match après match en respectant chaque adversaire et nous verrons où cela nous mènera. »

« Verlaine est un club qui monte et grandit pas à pas »

Après avoir vaincu Aubel, Verlaine devait avoir rendez-vous ce samedi avec une autre lanterne rouge: Comblain. L’occasion de faire le point sur la situation de la P2 et sur le matricule 2700 tout entier avec Etienne Gérard.

Etienne, avec Verlaine, vous avez dû batailler pour éviter le faux-pas contre Aubel.

Ce match fut serré tout du long. Nous n’avons réussi à émerger que durant le dernier quart en resserrant notre défense et en inscrivant quelques shoots à des moments importants. Aubel est une bonne équipe qui mériterait sans doute quelques victoires de plus.

Comment se porte votre groupe ?

De manière générale, l’ambiance est toujours très bonne dans l’équipe. Mais le manque d’entrainements se fait parfois ressentir en match. Nous avons décidé de ne conserver qu’un seul entrainement par semaine comme les saisons précédentes mais nous en sommes plutôt à un par mois !

Quels objectifs poursuivez-vous cette année ?

L’objectif premier est toujours le maintien, nous sommes bien partis pour le valider. Le second objectif est de nous accrocher à notre quatrième place et de, peut-être, viser plus haut. Nous espérons également retrouver Oli Renotte et Alban Angelucci remis de leurs blessures pour le deuxième tour.

De manière plus générale, le jeune club de Verlaine continue de se structurer et de grandir.

Oui, Verlaine est un club qui monte et grandit pas à pas grâce à son comité très actif et quelques bénévoles fidèles depuis le premier jour. Les équipes de jeunes sont de plus en plus fournies et quel accomplissement ce serait pour le club que de voir certain(e)s jeunes occuper une places dans les équipes seniores dans quelques années.

« Un Steve Malaise des grands jours »

Sous l’impulsion d’un Steve Malaise impérial, l’Union Liège s’est imposée à Esneux, 61-70. Reportage.

A Esneux, la partie commençait sur un rythme offensif. « Sous l’impulsion d’un Steve Malaise (32 points) des grands jours, nous avons réalisé une excellente première mi-temps sur le plan offensif en étant très bon en transition, en pénétration et très adroits à distance » nous confirme Tim Lekeu. « Si nous avions joué plus juste lors des fins de quart-temps, nous aurions pu rentrer au vestiaire avec vingt points d’avance. » Ce n’en était toutefois pas loin et après dix minutes, le marquoir affichait 17-23 et puis 30-45 à la pause.

En seconde période, l’attaque visiteuse calait et les locaux en profitaient pour réduire l’écart et recoller aux basques des Unionistes. « Si nous avons été en proie à des soucis au rebond pendant quarante minutes, cela s’est davantage ressenti en deuxième mi-temps » constate l’intérieur liégeois. « Nos adversaires ont, en outre, commencé à planter des shoots longue distance alors que nous devenions muets offensivement. » Les Esneutois parvenaient à revenir à 53-56 en fin de rencontre. « Heureusement, nous étions plus frais que les Dragons et notre trio Schauwers/ Kreusch/Malaise en a à nouveau profité en transition. » Score final: 61-70.

« Nous n’avons pas de nouveaux objectifs suite à la réussite de notre début de compétition. La première provinciale est une division très dense avec d’excellentes équipes. Nous devons continuer de prendre match par match en respectant tous nos adversaires » conclut Tim.

Sale temps pour les clubs pros

La nouvelle interdiction d’accueillir du public plonge les clubs dans le désarroi et plombent encore davantage des finances déjà vacillantes depuis le début de la crise Covid.

Une problématique mise en lumière par BX1 dans un reportage à découvrir ici.

« Henri-Chapelle pourrait jouer en P1 »

Gros quart de finale de la Coupe de la Province ce mercredi entre la P1 de Bellaire et la P2 d’Henri-Chapelle.

Ce mercredi, les Blue Rabbits accueilleront les Kapellois pour un match de Coupe qui s’annonce indécis. « Ce sera un gros match face à une belle équipe qui, selon moi, pourrait jouer en P1 » avance Gael Colson. « Nous allons devoir défendre dur – surtout à domicile – et jouer en équipe, ce qui n’est pas tjs le cas en attaque. » Et d’ajouter: « La Coupe reste un objectif pour nous, nous n’avons pas le droit à l’erreur. »

« Devant pendant 39 minutes et pourtant revenus sans rien »

En tête la presque totalité de la rencontre, Max Grégoire et les Oursons d’Andenne se sont pourtant inclinés 66-64 à Waterloo. Interview.

Max, mazette, encore une défaite de très peu à Waterloo, 66-64.

Nous avons mené pendant trente-neuf minutes et pourtant nous sommes encore revenus sans rien.

Ce n’est pas la première fois que vous laissez filer une victoire pour quelques unités. Comment expliques-tu cela ?

Il nous manque de la lucidité dans les fins des matchs et, certainement aussi, la capacité à enfoncer le clou quand c’est possible.

Comment était-ce d’évoluer sans public ?

C’était bizarre de jouer dans une salle vide mais il va falloir s’y habituer.

Herve-Battice prend le dessus sur Neufchâteau

Dans une partie longtemps indécise, les Fromagères ont trouvé les ressources nécessaires pour émerger face aux Chestrolaises et s’imposer 70-62.

Ce mardi, Herve recevait Neufchâteau. Une rencontre qui pouvait permettre aux locales d’équilibrer leur bilan et de dépasser leur adversaire du jour au classement. Ce duel fut âprement disputé et longtemps indécis mais, dans les dernières minutes, les Fromagères parvenaient à donner le coup de rein nécessaire pour arracher la victoire, 70-62.

« Nos jeunes commencent à jouer juste »

Avec une défense absolument insubmersible et des jeunes qui montent en puissance, Saint-Vith s’est offert le scalp de Spa, équipe du top en P3A.

Superbe victoire que celle conquise par le Power Tower face à des Bobelins qui n’avaient alors trébuché qu’à deux reprises. Et comme souvent (toujours ?) avec Saint-Vith, c’est la défense qui fut l’élement central de la soirée. En effet, les locaux n’autorisèrent que 35 maigres unités aux Spadois. Après des débuts laborieux, Spa menait pourtant 6 à 10 mais les protégés de François Henin inversaient la tendance dans le second quart en infligeant un 18-7 à Spa pour prendre l’avantage à la pause, 24-17. De retour sur l’aire de jeu, les deux formations ne se lâchaient pas et l’écart ne bougeait pas, 36-29 à la pause. Les locaux profitaient du dernier acte pour assurer leur victoire, 52-35.

« Notre défense et notre mentalité ont fait la différence » souligne François Henin. « Le coach adverse n’a trouvé aucune parade et les jeunes joueurs de Spa manquaient de condition, ce qui nous a permis d’accélérer en deuxième mi-temps. » Et d’ajouter, satisfait: « Nos jeunes commencent à jouer juste. »

« Nous avançons au feeling »

Pour Liège & Basketball, Elsa Lejoncq revient sur la huitième victoire de Belleflamme en R2A et sur le début de saison plus que réussi de sa formation. Entretien.

Elsa, vous vous êtes imposées 79-69 contre Ladies Charleroi.

C’était une victoire très importante pour nous !

Comment l’avez-vous bâtie ?

Le match fut serré jusqu’à la mi-temps que nous avons bouclée avec un avantage de cinq points. En deuxième période, nous avons réellement pris l’avantage uniquement dans les dernières minutes du match. Le fameux « money time » (rires).

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous avons su gérer le rythme des échanges et, surtout, nous sommes restées extrêmement soudées jusqu’au bout, sans cesse à nous encourager et nous féliciter.

Comment analyses-tu votre début de saison avec un très beau bilan de huit victoires en neuf matchs ?

Nous sommes assez contentes de notre début de saison et de notre bilan. Nous commençons réellement à nous connaitre et à nous trouver sur le terrain.

Quels sont vos objectifs cette année ?

Les objectifs restent assez vagues, nous n’en avons pas vraiment parlé, nous avançons au feeling (rires).

« Un basket plus construit et collectif »

A presque mi-parcours, Justine Stoffels et Dison-Andrimont sont parfaitement dans le timing de leurs objectifs en occupant la deuxième place en P3B.

En P3B Dames, l’équipe de Dison-Andrimont, c’est avant un groupe de copines et une histoire d’amitié. « C’est d’ailleurs cela notre plus grande force: être un groupe d’amies » nous assure Justine Stoffels pour qui l’aventure a commencé il y cinq ou six ans quand l’équipe de Dolhain fut scratchée et que de nombreuses joueuses qui la composaient rejoignèrent Dison-Andrimont, le club dans lequel celle qui joue chez les White Tigers a débuté à l’âge de quatre ans. « Nous sommes montées jusqu’en P1 mais, à ce niveau-là, c’était plus difficile pour nous et cela créait des tensions inutiles. »

Décision fut donc prise après les deux années perturbées par le Covid de redescendre d’un échelon. Cela ne fut pas possible et c’est donc en P3 que les Andrimontoises débutèrent cette saison 2021-2022 à nouveau menacée par le Covid. « Il a fallu s’adapater au niveau de la P3 mais cela nous convient finalement bien car j’ai pas mal de joueuses qui ont d’autres centres d’intérêt que le basket et ne sont pas présentes à chaque fois » constate la coach locale. « C’est parfois un peu frustrant de ne pas toujours disposer d’un groupe au complet mais j’ai accepté la situation. »

Avec une seule défaite, le bilan de Dison est plus que positif. « Je suis un peu déçue de notre prestation contre LAAJ. Nous n’étions que sept et je crois qu’au complet, cela aurait un autre match. Mais les Liégeoise sont inconstestablement la meilleure équipe de la série » poursuit Justine. « Quant à nous, nous avons un groupe capables de faire d’excellentes choses et je suis ravie de pouvoir compter sur notre capitaine Aurélie Bovy. Elle fait énormément de bien à notre équipe, affiche une mentalité exemplaire et sait bien recentrer les joueuses en cours de match quand celles-ci pensent déjà à la troisième mi-temps. »

Dans une série que la coach de Dison estime « plutôt » faible », l’objectif poursuivi est clair: la montée. « Ainsi, nous serions en P2, le niveau qui nous correspond le mieux » nous précise Justine avant de mettre en avant les spécificités du basket féminin. « C’est un basket plus construit, plus collectif et, pour y performer, il est indispensable d’avoir de bons systèmes et une bonne ambiance d’équipe. Le basket masculin est plus physique et me semble reposer davantage sur des exploits individuels. »

Quand le public sera à nouveau autorisé à refréquenter assidûment les salles de notre Province, n’hésitez pas à faire un tour du côté de Dison-Andrimont pour encourager Justine et ses protégées. D’autant plus que l’autre équipe Dames locale caracole également en troisième provinciale.

Le noyau de Dison-Andrimont: Nathalie Dardinne,Stéphanie Leurquin, Aurélie Bovy, Janyce Decerf, Sandy Hayot,
Maurine mewissen, Claire bauwens, Sarah bauwens, Justine Stoffels et Marjorie Mauhin (de haut en bas, de gauche à droite).