« Nous espérons toujours acrocher les Playoffs »

Spectateur attentif en attendant de pouvoir reprendre du service, Sacha Gorlé débriefe la victoire des Aubelois à Schaerbeek et le premier tour inédit que vivent les Herbagers qui devaient recevoir Courcelles ce dimanche. Entretien.

Sacha, quand pourras-tu revenir donner un coup de main à tes coéquipiers ?

C’est difficile à dire. J’ai toujours de grosses douleurs à la cheville. J’ai reçu une infiltration lundi passé et nous verrons dans deux semaines si cela a bien fonctionné. Mais cela fait déjà six semaines que je suis sur la touche, c’est long.

Malgré un roster étriqué, tes potes sont allés s’imposer à Schaerbeek, 46-64.

Ce déplacement s’est bien passé. Nous avons directement pris les devants grâce à une défense agressive et nous avons petit à petit creusé l’écart en gérant nos efforts car nous n’étions que six. L’équipe a su voler un nombre conséquent de ballons, notamment grâce à Guillaume Liégeois qui, heureusement pour nous, est sorti de sa pré-retraire pour venir nous aider et compenser les absences. Les locaux furent assez maladroits et nous avons donc réussi à nous imposer sans être flamboyants en attaque.

Comment analyses-tu votre premier tour ?

Il peut se résumer par le nombre incroyable de blessures et de m***** en tout genre – auxquelles nous pouvons ajouter des absences de certains joueurs pour des raisons quelques fois douteuses – avec lesquelles nous avons dû composer.

Quels sont vos objectifs ?

L’objectif est de récupérer un groupe complet – ou presque – et de pouvoir nous entrainer correctement deux fois par semaine et voir ce que cela donne. Nous espérons toujours accrocher les Playoffs mais c’est vraiment compliqué dans les conditions que nous connaissons depuis la reprise. Nous devrions récupérer trois joueurs – Martin Lambot, Rémy Grooteclaes et moi-même – début janvier et nous croiserons ensuite les doigts pour que la série noire s’arrête.

« Quand vous êtes le meilleur du monde dans un domaine »

Rudy Gobert, encore flashé en crise de melonite aïgue.

Après Anthony Adwards qui avait avoué ne pas craindre les qualités défensives de Rudy Gobert, c’était au tour de Pat Beverley – excellent défenseur au demeurant malgré un physique plus que lambda – d’apporter son éclairage sur le « cas Gobert ». « Si je suis le meilleur défenseur de l’année, je défends sur le meilleur joueur adverse, quoi qu’il arrive. Je ne bouge pas. Ce n’est pas un manque de respect pour Royce O’Neale ou n’importe quel autre joueur de leur équipe, mais si je suis le meilleur défenseur de l’année, je ne défends pas sur Royce O’Neale. Je défends sur Mike Conley, sur Donovan Mitchell, sur Bojan Bogdanovic. Là, tu as Rudy Gobert qui défend sur Jarred Vanderbilt. Et j’entends qu’il est le meilleur défenseur de l’année. Peu importe » avait ainsi expliqué l’ancien chien de garde des Clippers.

Le pivot français, jamais avare quand il s’agit de commenter ses propres spécificités, a évidemment tenu à répondre à ses « détracteurs » – qui y allaient plus mollo avec la critique que Gobert avec ses exubérances après un dunk alors qu’il mesure 2,20 mètres – et n’a pas loupé l’occasion d’encore s’autocongratuler. « J’ai dit au coach que je suis prêt à défendre sur n’importe qui. J’ai confiance dans le plan de jeu, et quand on gagne de 30 points, c’est que le plan de jeu est très bon. Ce que les gens doivent comprendre, c’est qu’on n’est pas sur un playground. Ce n’est pas du un-contre-un. Quand je suis sur un terrain, je ne défends pas sur un joueur, mais contre toute une équipe. C’est difficile à comprendre pour certains car ils ont l’habitude d’avoir un impact sur un joueur à la fois. Personnellement, j’essaie de défendre sur toute une équipe. » Et d’ajouter: « Vous savez, quand vous êtes le meilleur du monde dans un domaine, les autres se sentent vulnérables. »

« Nous n’avons pas l’habitude de jouer devant beaucoup de personnes »

Ce samedi, Franck Renna et Ninane veulent venger Villers et LAAJ en s’offrant le scalp de Beez. Interview.

Franck, cela vous perturbe de jouer sans public ?

Nous, du tout. Nous n’avons pas l’habitude de jouer devant beaucoup de personnes, hormis lors des derbies pour lesquels les spectateurs sont davantage présents.

Jouerez-vous ce samedi contre Beez ?

Pour le moment (ndlr: lire jeudi soir), nous jouons. Nous n’avons reçu aucune information quant à une éventuelle remise.

Quelles seront les clés de ce derby face à une équipe qui vient de vaincre successivement La Villersoise et LAAJ ?

Nous devrons sortir le même match que contre Mons en conservant notre intensité pendant quarante minutes, jouer dur en défense et être physiques dès l’entame de match. Et, bien sûr, nous devrons jouer en équipe.

Paris raté pour Crevecoeur

Victime, lui aussi, de la covid, le mentor bruxellois du Portel ne pourra être présent, aujourd’hui soir, avec ses hommes dans la capitale française. Pendant ce temps, un habitant de la province de Liège sera bel et bien présent en demi-finale de la coupe de Luxembourg. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Portel, ce soir, à Paris : Serge Crevecoeur remplacé par son assistant

N’allez cependant pas imaginer que le Bruxellois a été remercié du club du nord de la France. Notre compatriote a été récemment testé positif à la covid et n’est donc pas autorisé à s’asseoir sur le petit banc de l’ESSM. Or, il se fait que ses protégés se déplacent, aujourd’hui soir, à Paris. Il sera donc remplacé par son assistant, Arnaud Ricoux, dans la capitale française. Sûr que ses hommes vont faire le maximum pour offrir au mentor belge un succès… inattendu.

Kevin Sarlette, le Saint-Vithois, en demi-finale de la coupe de Luxembourg

Même s’il a suivi quasi toute partie du banc, Kevin Sarlette (0 pt) s’est qualifié en compagnie d’Ettelbrück pour les demi-finales de la coupe de Luxembourg. Jeudi soir, l’Etzella a dû s’accrocher (46-50, 20e) pour venir à bout de Contern : 86-79, on the buzzer. Outre les équipiers du Saint-Vithois, on retrouvera, au stade suivant de la compétition, Telstar Hespérange, Esch Basket et Larochette. A noter encore que les demies grand-ducales se disputeront le week-end du 6 février prochain. Si tout va bien…

La télé crève l’écran

Vendredi : Barcelone – Real Madrid (20 h 45, VOOsport World 2) ; samedi : Hawks – Nets (1 h 30, Eleven Sports 2), Pau – ASVEL (20 h 45, Sport en France), Magic – Clippers (21 h 30, Eleven Sports 2) ; dimanche : Knicks – Bucks (18 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ESSM

« La première provinciale est une division très dense »

Superbe samedi en prévision à la Constitution avec deux affiches, en P1 et P3A.

Ce samedi promettait d’être grandiose à l’Union Liège avec deux superbes affiches. Malheureusement, le public ne pourra être de la partie pour deux duels qui s’annonce passionnants. A dix-neuf heures, la P1 locale recevra Saint-Louis, soit un match entre deux membres du Top 4. Un constat qui valide l’excellent début de campagne des promus. « Nous n’avons pas de nouveaux objectifs suite à la réussite de notre début de compétition. La première provinciale est une division très dense avec d’excellentes équipes. Nous devons continuer de prendre match par match en respectant tous nos adversaires » assure Tim Lekeu.

Ensuite, à vingt-et-une heures, ce sera au tour de la P3 de l’Union de recevoir la Spéciale Aywaille pour un match entre deux prétendants au podium en P3A et entre deux équipes habituées à se livrer bataille chaque année.

« Encore pas très glorieux mais certains ont puisé dans leurs réserves »

Après avoir connu la défaite contre Saint-Louis dans un match important pour le maintien, Prayon s’est rattrappé en empochant une précieuse victoire à Sprimont, 41-58. Reportage.

Rebondir après un revers s’avère toujours indispensable pour qui veut viser le haut du panier, se maintenir ou simplement vivre une saison réussie.. A Sprimont, les Trooziens ont su renouer immédiatement avec la victoire pour quitter les places descendantes. « Ce fut un peu le même scénario que contre Saint-Louis. Nous ne jouions pas très bien mais étions devant sauf que cette fois-ci, nous avons « vraiment joué » cinq minutes dans le quatrième quart-temps pour l’emporter » nous explique Thomas Broset. « L’envie nous a permis de nous imposer alors que certains ont joué blessé et d’autres ont dû puiser dans leurs réserves. Ce n’était pas encore glorieux mais nous devions gagner et nous en étions tous conscients, peu importe la manière. »

Avec trois victoires en neuf matchs, Prayon reste en mauvaise posture en P2B avant de recevoir le leader Pepinster samedi. « Nous allons essayer de ne plus trop perdre de gars et essayer de mieux jouer et d’empocher encore une victoire ou l’autre d’ici la trêve » conclut le meneur de Trooz.

Basket champagne pour Jona Tabu

Le meneur des Belgian Lions rejoint Champagne Basket.

Sans club depuis le début de saison, Jona Tabu vient de s’engager avec Champagne Basket. Une arrivée sans doute rendue possible par la blessure de Jean Salumu. Déjà passé par Le Portel et Le Mans, le meneur belge devrait rapidement retrouver ses marques en France et faire parler son expérience et son adresse.

Crédit photo: Basketball Belgium

« Beaucoup d’incertitudes mais heureux de pouvoir continuer à jouer »

Malgré un contexte complexe à appréhender, Sébastien Peremans et les Haricots ne veulent pas permettre aux Hutois de débloquer ce vendredi leur compteur dans un derby qui se jouera à huis clos. Interview.

Séba, la situation actuelle avec les nouvelles restrictions et les remises en cascade complique-telle votre quotidien avec Belleflamme ?

Oui, c’est assez compliqué pour le moment de préparer des matchs car nous ne savons jamais vraiment si nous allons jouer le week-end. Les clubs peuvent remettre le match jusqu’au jeudi soir minuit et nous jouons souvent le vendredi. Nous venons le jeudi à l’entrainement avec l’incertitude de jouer le week-end et ce n’est pas optimal pour nous préparer correctement. Avec les nombreux cas Covid, le match peut également être remis par l’adversaire, c’est une incertitude supplémentaire.

Ce vendredi, vous recevrez Huy, lanterne rouge de la division. Un derby qui se disputera sans public.

Jouer à huis clos est assez spécial, surtout à domicile. C’est un désavantage pour les équipes qui reçoivent mais nous sommes déjà heureux de pouvoir continuer notre sport. Face à une équipe qui court encore après sa première victoire, ce sera typiquement un match piège, d’autant que les Hutois sortent d’une très courte défaite contre Ans.

Que devrez-vous faire pour éviter le faux-pas ?

Le piège serait de ne pas prendre Huy au sérieux. Nous ne voulons pas que les Mosans débloquent leur compteur chez nous. Nous devrons démarrer la partie le couteau entre les dents, comme contre Cointe, et nous mettre à l’abri le plus vite possible pour ne pas nous faire peur.

« Pas évident de garder les troupes motivées »

La situation actuelle pèse évidemment sur les joueurs et les coachs.

C’est le cas au 4A Aywaille. « Ce n’est pas évident de garder les troupes motivées » confirme Pascal Chardon du 4A Aywaille. « C’était déjà dur à la reprise avec un manque de motivation et de sérieux aux entrainements et, maintenant, ça recommence. »

« Pas venu en P1 pour me montrer »

Avant un week-end capital avec le choc de vendredi contre Waremme et le déplacement en Coupe samedi chez l’armada des Buffalos, Florian Forthomme se confie à Liège & Basketball.

A l’approche des fêtes de fin d’année, les Alleurois sont solidement installés au sommet de notre élite provinciale. « Pourtant, ce premier tour est mitigé pour nous » assure Florian Forthomme. « Nous avons une très belle équipe et les résultats le confirment mais nous ne jouons pas bien. Nous n’avons encore aucun match référence jusqu’à maintenant et il va falloir penser à passer la deuxième (rires). »

Si le noyau d’Alleur est composé d’une foultitude de talentueux gaillards, les performances au scoring de Robin Malpas ont parfois tendance à éclipser les prestations de ses coéquipiers. « Je ne pense pas que l’attention que reçoit notre pivot aide d’autres joueurs à se libérer. Il réalise un superbe premier tour mais nous devons impliquer plus de joueurs dans le scoring pour évoluer et passer un cap collectivement » analyse l’ancien Carrier. « Je ne suis pas venu en P1 pour me montrer, je me réjouis davantage par contre qu’un de nos jeunes mette une fois trente points ou plus. »

Après avoir bien négocié un déplacement difficile à Bellaire, Alleur aura fort à faire ce week-end avec la réception de son dauphin Waremme vendredi avant de se rendre samedi à Grâce-Hollogne pour y défier l’armada des Buffalos. « Si nous jouons bien et que chacun se donne, nous ne perdrons pas beaucoup de matchs mais le plus gros adversaire d’Alleur reste Alleur » conclut Florian.