« Que le facteur chance penche de notre côté de temps en temps »

Pour Liège & Basketball, Martin Gillotay se confie sur le premier tour d’Esneux en TDM2B.

« C’est un bilan mitigé pour nous avec seulement trois victoires. Nous aurions mérité mieux mais le sport est ainsi fait » soupire Martin Gillotay, très en vue cette année. « Notre premier match à Sprimont, malgré la défaite, était, super agréable à disputer. C’était notre premier derby depuis un an. Malheureusement, dans celui-là comme dans celui contre Pepinster, nous perdons sur le fil après avoir mené tout le match. Il faut dire aussi que nous avons à chaque fois au moins deux joueurs blessés. Cela pèse aussi dans la balance. »

A Esneux, l’ADN est collective. « Chaque victoire fut remportée en équipe même si certaines individualités nous font du bien dans les moments compliqués » souligne l’ailier. « Nous avons bien remarqué que lorsque la balle tourne bien et que nous jouons à cinq derrière, les victoires peuvent tomber. Il faut donc que tous les joueurs enchainent les bonnes prestations afin d’engranger les victoires pour nous maintenir le plus rapidement possible. » Et de conclure: « Sans prétention, j’estime que nous pourrions être facilement plus haut dans le classement en faisant davantage attention aux détails. Mais il faut aussi que le facteur chance penche de notre côté de temps en temps. »

« Xavier Collette m’impressionne toujours autant »

En TDM2B, Ninane termine l’année 2021 sur le podium.

« Difficile de faire un vrai bilan car il nous manque quatre matchs à jouer au premier tour » rappelle Thomas Waonry. « Mais pour l’instant, il est très positif avec, en point d’orgue, notre victoire sans appel contre Aarschot. Tout le monde avait joué juste et c’est notre match référence, pour l’instant. Par contre, l’enchainement des blessures des uns et des autres ont empêché le groupe d’être au complet depuis le début du championnat. La reprise « post-covid » a laissé des traces. »

A l’inverse de Pepinster et RSW Liège Basket, Ninane fait partie des « Liégeois » qui carburent au super dans une division hyper excitante et dominée par Comblain et Neufchâteau. « Le sans-faute des Chestrolais est assez marquant. Nous nous doutions que Comblain serait au-dessus du lot mais je ne m’attendais pas à de pareilles performances des Ardennais. Je suis heureux pour Marc Hawley qu’il réussisse à faire un si bon boulot avec son groupe » poursuit le pivot du BCN avant d’évoquer une autre « légende ». « Notre MVP, c’est Xavier Collette. Malgré son ‘grand âge’, il m’impressionne toujours autant, surtout dans son agressivité et son placement défensif. »

Après les festivités de fin d’année, les Calidifontains devraient reprendre un championnat mis sur pause depuis début décembre. « Comme tout le monde, j’aspire à pouvoir reprendre la compétition de manière normale, jusqu’au bout et avec du public ainsi que, plus égoïstement, de pouvoir finir la saison sans les petits et gros bobos qui s’accumulent en ce moment. Et quant à nos objectifs, ils demeurent identiques: essayer de gagner un maximum de matchs sans nous mettre la pression et en prenant du plaisir sur le terrain » conclut Thomas.

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« La gestion du stress est assez similaire à celui d’un match »

Ce mardi 28 décembre, en reprenant avec brio un tube de Harry Styles, Marvin Albert, Sprimontois pur jus, a convaincu Christophe Willem de le sélectionner pour poursuivre l’aventure à The Voice Belgique.

Récemment, Marvin Albert, pur produit Sprimontois – il évolue en P3 – a eu la chance d’être sélectionné à The Voice Belgique. « Cela s’est fait assez simplement: j’ai présenté ma candidature début septembre et deux jours après j’avais un premier casting » sourit celui dont la prestation fut diffusée dans l’émission de ce vingt-huit décembre. « Pouvoir me retrouver parmi les quatre-vingt personnes ayant la chance de chanter devant les quatre coachs de The Voice Belgique était tout simplement dingue ! »

Et pour tenter de convaincre Christophe Willem, Typh Barrow, Black M ou l’inusable BJ Scott, Marvin a pu utiliser certaines qualités issues du basket. « La gestion du stress est similaire, le début d’un match est assez proche de celui d’une prestation scénique. On stresse les deux ou trois premières minutes et puis on essaie de faire ce qu’on a à faire et, surtout, avec la volonté de donner le meilleur de soi-même. Mais je dois bien avouer que ce stress est multiplié par dix lors du début d’une prestation » concède Marvin dans un franc éclat de rire.


Ce mardi vingt-huit décembre, en reprenant avec brio une chanson de Harry Styles, ce jeune homme aux multiples talents a convaincu Christophe Willem de se retourner et poursuivra donc l’aventure dans The Voice Belgique.

« Nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan »

Parmi les basketteurs liégeois, LeBron James comptent de nombreux fans dont Gael Colson.

A Bellaire, l’idole d’Akron a son supporter numéro un: Gael Colson. « J’aime beaucoup ce joueur alors que je n’ai pas du tout son profil » nous explique le coach des Blue Rabbits. « Pourtant, ce qu’il fait depuis de longues années est impressionnant, non pas uniquement par son talent mais par sa manière de rendre son équipe et ses partenaires meilleurs. »

Passionné de basket, Gael n’en oublie pas les qualités techniques, la polyvalence et la longévité de son chouchou. « Son éthique de travail est exceptionnelle et il a réussi à modifier son jeu pour y apporter de la précision de loin, ce qui lui faisait un peu défaut au début de sa carrière quand il se reposait davantage sur son physique super puissant » souligne l’ancien sniper de Pepinster, Esneux et LAAJ. « C’est un joueur qui peut évoluer à la distribution malgré ses 206 centimètres. Malheureusement, nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan. »

« Un deuxième repas du coach ? »

Pour Liège & Basketball, François Delvoye, bien intégré à Saint-Louis, fait le bilan de la première moitié de saison des Collégiens. Entretien.

François, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?

Le bilan que je tire est assez positif ! Nous avons globalement réalisé de belles prestations même si certains matchs nous ont echappé de peu dans les dernières minutes, notamment contre Flénu alors que nous avions livré une rencontre quatre étoiles devant un super public. Ces petits accrocs nous font évoluer aussi bien dans nos mentalités que dans notre jeu et je pense que cela ne se reproduira pas au second tour… Cela nous permettra peut-être d’avoir droit au deuxième repas du coach (rires).

Quel fut le meilleur moment de ces derniers mois ?

Notre match devant la fanfare de Flénu qui a mis une ambiance assez unique dans la salle.

Et le pire ?

La défaite contre le Centre de formation. Les pensionnaires du CFWB ont bien joué le coup en se battant terriblement sur tous les ballons et leur détermination a payé en fin de rencontre. Nous jouions contre de plus jeunes joueurs et pensions trouver plus facilement l’ouverture mais nous n’avons jamais réussi à prendre une avance suffisante au marquoir pour gérer la fin de partie avec moins de pression. Nous devons vraiment travailler là-dessus car c’est très frustrant de laisser filer une rencontre en deux minutes. Ca met une mauvaise ambiance dans le vestiaire après (rires).

Un fait marquant de cette première moitié de saison ?

Pas vraiment si ce n’est peut-être la première défaite de Loyers, contre Tilff juste avant Noël.

Le MVP de ton équipe ?

Nous avons pu compter sur une belle réussite et un bel apport offensif de Tom Ventat et Martin Francoeur. Le basket étant un sport d’équipe, nous commençons à connaître les forces et les faiblesses de chacun et lorsque nous parvenons à jouer juste, le danger peut venir de partout, ce qui fait notre force.

Quels seront vos objectifs pour le second tour et quels sont tes désirs pour celui-ci ?

Ces deux questions sont étroitement liées. Nous aimerions finir dans le groupe de tête pour jouer sans pression, ce qui nous réussit mieux habituellement (rires). Je pense que tous les gars veulent montrer des choses et si nous parvenons à assembler toutes les pièces du puzzle avec beaucoup de motivation et de hargne, nous vivrons de bons moments collectifs. C’est ce que nous recherchons tous.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Super complémentaires: Ethan Vanoost pénètre et je shoote »

Pour Liège & Basketball, Victor Letihon revient sur les premiers mois malchanceux d’Esneux en P1. Interview.

Vic, comment analyses-tu votre premier tour en P1 avec Esneux ?

Collectivement, il fut très difficile et marqué par des blessures… et encore des blessures. Nous qui devions avoir une des raquettes les plus dominantes de la Province, nous nous sommes retrouvés à devoir aligner des postes 2 en pivot. Cela a tout perturbé puisque nos systèmes étaient initialement prévus pour servir nos intérieurs.

Quel fut néanmoins ton moment préféré lors ces derniers mois ?

Ce fut sûrement notre beau match en Coupe AWBB. Nous avions réalisé un super match à six et avions failli éliminer une R2. Ce fut un match super agréable à jouer.

Et le pire ?

Sans doute la courte défaite contre Hannut. Nous avions mené tout le match, une nouvelle fois à cinq, pour nous écrouler dans les dernières minutes. Cela nous est arrivé déjà plusieurs fois, la faute à un manque de fraîcheur en fin de match suite aux nombreuses blessures qui ont décimé notre équipe.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

Très clairement nos blessures. J’ai moi-même dû jouer plusieurs semaines avec une élongation aux deux mollets et une inflammation des soléaires: ce n’était pas agréable.

Et votre MVP ?

Ethan Vanoost. C’est peut-être le coéquipier avec qui je me trouve le mieux sur le terrain. Nous sommes super complémentaires: il pénètre et je shoote. C’est une belle association.

Un voeux à formuler pour 2022 ?

Stop aux blessures ! J’espère que nous aurons une équipe saine jusqu’au bout de la saison pour enfin montrer ce que nous valons. Mais, surtout, je souhaite que le Covid nous laisse tranquilles et que nous puissions vite retrouver du public.

Quels seront vos objectifs à partir de janvier ?

Nous voulons prouver que nous ne sommes pas à notre place en bas du classement. Avec une équipe au complet, nous serions clairement dans le Top 5 du championnat. Nous en sommes certains et, pour ceux qui ne seraient pas d’accord, nous le prouverons. Voilà notre objectif: en surprendre plus d’un.

« Nous nous adaptons à notre adversaire: c’est notre problème »

Avant une deuxième partie de championnat qui s’annonce aussi explosive que passionnante, Quentin Fassotte revient sur l’expérience vécue avec Verviers en R1.

« La R1 est fort homogène cette année, chaque équipe est capable de prendre le dessus sur son adversaire du jour » constate Quentin Fassotte. « Notre victoire au Centre était la plus belle: nous avions été la chercher tous ensemble dans les dernière minutes. A l’inverse, notre défaite chez nous contre Vieux Campinaire au buzzer nous a fait mal. Nous pouvons être déçus de certains résultats. Nous avons perdu des matchs qu’il était possible de gagner. Notre problème, c’est que nous nous adaptons à notre adversaire et ne jouons pas notre jeu. »

Un défaut en partie compensé par la cohésion de l’effectif. « Nous avons un groupe avec une super entente, que cela soit entre les joueurs, les coachs et même le comité. Il ne nous manque plus qu’à concrétiser cela sur le terrain, cela ferait un bien fou à la team » ajoute l’ancien feu-follet de Sainte Walburge. « Dans notre équipe, tous les joueurs sont capables de scorer, même si certains ont plus de facilités que d’autres. Notre jeune pivot Benjamin Mahiat sort toutefois du lot. Il est très précis et précieux au sein de notre groupe et a réussi un énorme premier tour. »

La seconde moitié de championnat s’annonce aussi explosive que passionnante. « Nous aurons bien plus de matchs à domicile, à nous de prouver que nous avons notre place dans la division en les gagnant » prévient Quentin. « Je crois en notre équipe et je pense que collectivement et défensivement, nous avons encore une grosse marge de progression. » Et de conclure: « Nous devons continuer et le travail finira par payer. »

« Plusieurs joueuses prestent à niveau qu’elles n’avaient jamais atteint »

Pour leur première saison en R1, les jeunes pousses de LAAJ bouclent le premier tour en position de lanterne rouge mais, aussi, en ayant déjà démontré d’encourageants progrès.

C’est avec un bilan de onze revers en douze rencontres que LAAJ ferme la marche en R1 Dames. Pourtant, tout n’est pas à jeter du côté de Jupille, bien au contraire. « Après une demi-saison, je salue l’évolution individuelle de plusieurs joueuses qui prestent à un niveau qu’elles n’avaient jamais atteint. Plusieurs individualités me donnent entière satisfaction » souligne Pascal Vanderoost. « Toutefois, face à une majorité de joueuses qui sont tout simplement plus fortes, ils faut continuer à travailler pour tenter de trouver des parades et montrer une évolution constante au deuxième tour. Alors que certaines semblent atteindre leurs limites, tentons collectivement de les aider à les repousser encore un peu. » Et de conclure: « C’est cette abnégation et ce défi qui me rendent fier de mon groupe et c’est dans ce sens que je le soutiendrai toujours ! »

« Une personne exceptionnelle mais pas équipée du ’bouton shoot' »

Laura Minguet, une jeune joueuse atypique.

Laura Minguet est une jeune joueuse bourrée de talent, dans la droite lignée de sa mamam Mimi et de sa soeur Marine. « J’évolue sur les postes deux et trois. Concernant mon jeu, je suis une joueuse assez frustrante pour certains coachs – Jérôme Jacquemin ne pourra que le confirmer – parce qu’il m’a fallu du temps pour comprendre que je pouvais jouer pour moi en première intention. Ma maman disait que je faisais le « distributeur coca » (rires). Mais, au-delà de ça, je peux aussi bien shooter à trois points qu’attaquer l’anneau, tout cela selon mon humeur du jour. Il est vrai que j’adore jouer en défense, et je pense savoir bien le faire. J’aime me dépenser pour stopper ma fille et récupérer des ballons » nous confiait-elle.

Une analyse que partage Jérôme Jacquemin. « Humainement, Laura est une personne exceptionelle. Le côté frustrant dont elle parle vient du fait qu’elle n’est pas équipée du « bouton shoot ». A Atlas, elle a fait des matchs incroyables au niveau de l’intensité défensive et offensive… Mais sans regarder l’anneau » nous explique le coach des Carriers. Une mentalité à la Boris Diaw, l’un des joueurs français les plus marquants de sa génération.

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Le basket suivra-t-il le foot ?

Le foot amateur a décidé de suspendre la compétition jusqu’au 17 janvier inclus mais plus vraisemblablement jusque fin janvier. Le basket sera-t-il enclin à l’imiter ?

Face à l’émergence d’Omicron et à sa contagiosité, plusieurs restrictions sanitaires furent décidées. Parmi elles, notamment, l’interdiction de la présence de public lors des matchs et entrainements. Une mesure qui, couplée avec le nombre elevé de cas positifs, a poussé le foot amateur à décréter un report des matchs jusq’au lundi 17 janvier inclus. Néanmoins, le foot pourrait même débrayer jusque fin janvier. « À l’heure actuelle, il est probable que les compétitions de la Première Nationale à la Quatrième Provinciale seront fermées jusqu’à la fin de janvier, dans l’espoir que la situation sanitaire reviendra dans la bonne direction d’ici là » confiait Monsieur Delferière à Sudpresse.

Le basket sera-t-il tenté d’imiter le football ?